Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Traité de Psychologie Révolutionnaire

Le monde des relations a trois aspects très différents que nous devons éclairer de façon précise.

Premièrement : nous sommes reliés au corps planétaire c’est-à-dire au corps physique.

Deuxièmement : nous vivons sur la planète Terre et, comme conséquence logique, nous sommes en relation avec le monde extérieur et avec les questions qui nous concernent : famille, affaires, argent, bureau, profession, politique, etc., etc., etc.

Troisièmement : la relation de l’homme avec lui-même. Pour la majorité des gens, ce type de relation n’a pas la moindre importance.

Malheureusement, les gens ne s’intéressent qu’aux deux premiers types de relations, considérant le troisième type avec la plus parfaite indifférence.

Nourriture, santé, argent, affaires constituent en réalité les principales préoccupations de l’animal intellectuel erronément appelé homme.

Or, il parait évident qu’aussi bien le corps physique que toutes les choses du monde sont extérieurs à nous-mêmes.

Le corps planétaire (corps physique) est parfois malade, et parfois sain, et ainsi de suite.

Nous croyons toujours avoir une certaine connaissance de notre corps physique, mais en réalité même les meilleurs scientifiques du monde ne savent pas grand-chose sur le corps de chair et d’os.

Nul doute que le corps physique, à cause de sa formidable et complexe organisation, ne soit certainement très au-delà de notre compréhension.

En ce qui concerne le second type de relations, nous sommes toujours victimes des circonstances ; il est déplorable que nous n’ayons pas encore appris à engendrer consciemment les circonstances.

Nombre de gens sont incapables de s’adapter à quoi ou à qui que ce soit, ou de réussir vraiment dans la vie.

En pensant à nous-mêmes depuis l’angle du travail ésotérique gnostique, il devient urgent de rechercher avec lequel de ces trois types de relations nous sommes en défaut.

Il peut se produire le cas concret que nous soyons erronément « relationnés » avec le corps physique et que, par conséquent, nous soyons malades.

Il peut arriver que nous soyons mal relationnés avec le monde extérieur et, comme résultat, que nous ayons des conflits, des problèmes économiques et sociaux, etc., etc., etc.

Il se peut que nous soyons mal relationnés avec nous-mêmes et que, par suite, nous souffrions beaucoup, par manque d’illumination intérieure.

Évidemment, si la lampe de notre chambre à coucher ne se trouve pas connectée sur l’installation électrique, la pièce sera dans les ténèbres.

Ceux qui souffrent par défaut d’illumination intérieure doivent correctement connecter leur mental avec les Centres supérieurs de leur Être.

Incontestablement, il nous faut établir des relations correctes non seulement avec notre corps planétaire (corps physique) et avec le monde extérieur, mais aussi avec chacune des parties de notre propre Être.

Les malades pessimistes, fatigués de tous les médecins et médicaments, ne désirent même plus guérir ; les patients optimistes luttent pour vivre.

Au Casino de Monte-Carlo, plusieurs millionnaires qui ont perdu leur fortune au jeu se sont suicidés. Des millions de pauvres mères de famille travaillent pour subvenir aux besoins de leurs enfants.

Ils sont innombrables les aspirants déprimés qui, par manque de pouvoirs psychiques et d’illumination intime, ont renoncé au travail ésotérique sur eux-mêmes. Rares sont ceux qui savent profiter des adversités.

Dans les périodes d’implacable tentation, d’abattement et de désolation, on doit avoir recours au rappel intime de soi-même.

Au fond de chacun de nous se trouve la Tonantzin Aztèque, Stella Maris, l’Isis Égyptienne, Dieu-Mère, prête à guérir notre cœur meurtri.

Quand on se donne à soi-même le choc du « rappel de soi », il se produit un changement réellement miraculeux dans tout le travail du corps, de telle sorte que les cellules reçoivent un aliment différent.

Ce chapitre est tiré du Traité de Psychologie Révolutionnaire (1974) par Samael Aun Weor.