Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Tarot et Kabbale

Le nombre 2 correspond à la constellation du taureau, qui gouverne le cou et le larynx créateur, cet utérus merveilleux qui enfante la parole, le Verbe. Sa note musicale est le ré, sa couleur le violet, son métal l’argent, et sa pierre précieuse l’émeraude.

Le plexus qui lui correspond est celui du larynx, de la thyroïde, le chakra de l’ouïe magique, de la clairaudience.

Pour éveiller ce chakra, il y a un mantra laryngien qui est le É ; il doit donner une note musicale qui est le ré. Il faut le vocaliser quotidiennement, on doit inspirer sur la note ré et expirer sur celle-ci en vocalisant Ééééé. C’est ainsi que l’on parvient à développer le chakra laryngien, qui nous donne le pouvoir d’entendre les voix de l’ultra, des êtres supérieurs. Il est nécessaire de développer ce chakra laryngien, autrement il est impossible d’entendre ces sons.

La lymphe et l’estomac correspondent au nombre 2, de même que la Lune.

Le nombre Un se dédouble en la Duade. Le nombre 2 est la première Trimurti dans son deuxième aspect, le Christ. Il ne faut pas confondre avec la deuxième Trimurti, dans laquelle le Père se dédouble en la Mère, et celle-ci en l’Enfant.

Le nombre 2 de l’arbre kabbalistique est le Fils, le Christ, et il est l’instructeur du monde. C’est pourquoi Hermès Trismégiste disait : « Je te donne l’amour, lequel contient tout entier le summum de la sagesse ».

Le nombre 2 a trente-deux sentiers et cinquante portes. En voici l’explication : 32 sentiers, 3 + 2 = 5 (le Pentalphe, l’homme) ; 50 portes, 5 + 0 = 5 (le Pentalphe, l’homme). Additionnons les résultats : 5 + 5 = 10, 10 = 1 + 0 = 1.

Dans le zéro se trouvent les principes masculin et féminin, le fondement de l’amour à travers le sexe (point dans zéro ou cercle = trait vertical dans zéro ou cercle).

Le symbole du point dans le cercle représente la Mère divine, la Mère cosmique, le symbole du Saint-Huit représente l’infini et le symbole de la croix à cinq branches représente le Pentalphe.

5 + 5 = 10 ; une fois réduit, on a : point dans cercle = Saint-Huit = Pentalphe ou la Mère cosmique = l’infini = le Pentalphe ou l’homme.

Cette question des cinquante portes est très intéressante ; dans l’un des rituels gnostiques, il est dit qu’il existe un palais : « Le plancher de ce palais est d’argent et d’or, de lapis-lazuli et de jaspe ; on y respire une variété d’arômes de roses et de jasmins. Mais au milieu de tout souffle une haleine de mort. Laissez les officiants pénétrer ou ouvrir les portes, une à une ou toutes à la fois. Laissez-les debout sur le plancher du palais ; il ne s’écroulera pas. Malheur à toi, ô guerrier, ô lutteur, si ton serviteur s’écroule !, mais il y a remèdes et remèdes ».

Il est certain que dans les mondes supérieurs, il y a un temple aux cinquante portes, entouré des quatre éléments : feu, terre, air et eau. Il est gardé par deux sphinx d’or. L’étudiant reçoit son instruction dans ce temple ; chacun des salons du temple correspond dans la Kabbale aux cinquante portes et aux trente-deux sentiers (l’étudiant y voit ses vies passées).

Ces cinquante portes, on les a à l’intérieur de soi-même. Tout se trouve à l’intérieur de l’homme.

Il y a de ça bien des années, alors que je me dédoublais un jour du Nouvel An, j’eus à vivre un drame dans le théâtre du monde ; j’étais poursuivi et j’arrivai au Temple aux cinquante portes et aux deux sphinx d’or qui les gardaient. Nous avons déjà étudié le symbolisme du sphinx, de son visage, des pattes de lion, etc.

J’entrai donc dans le palais entouré d’eau et je traversai un jardin très beau, mais où on respirait un souffle de mort. J’entrai par la première des cinquante portes, et je fus reçu par un groupe de frères qui m’applaudissaient ; puis je sortis et je pénétrai dans un autre beau jardin où il y avait aussi un souffle de mort. J’entrai ensuite par la deuxième porte, et ceux qui m’avaient félicité s’étaient convertis en traîtres, ils vociféraient et calomniaient ; je gardai le silence et traversai l’autre jardin jusqu’à la troisième porte, où je trouvai d’autres personnes qui me félicitaient ; puis je traversai un autre salon et d’autres gens s’y trouvaient. J’ai donc ainsi traversé ces cinquante portes et suivi les trente-deux sentiers, c’est-à-dire que j’ai parcouru le sentier intérieur. J’y ai rencontré des Maîtres habillés en bourreaux (ce sont les bourreaux de l’Ego), qui m’ont dit : « Etudiez le rituel de la vie et de la mort en attendant l’arrivée de l’Officiant ». L’officiant, c’était mon Etre réel.

Tout ce que je vous ai expliqué sur les trente-deux sentiers et les cinquante portes, c’est le nombre 2. Tout y correspond au Christ intime qui doit naître en chacun de nous : Il est l’amour.

Le nombre 2 est l’amour, le Christ souffrant, celui qui doit vivre tout le Drame.

Dans le nombre 2, il y a deux colonnes : Jakin et Bohaz ; il y a association. Il faut apprendre à associer les idées, les pensées, avec les personnes, les choses, les parents. Il faut savoir écouter les opinions contraires sans se fâcher, dissoudre le Moi de la colère, cultiver l’harmonie, pour que les associations soient harmonieuses.

Dans le 2 se trouvent les relations : celle de la mère avec le fils, de la femme avec l’homme, de l’homme avec la femme ; les relations avec les choses, avec les antithèses, avec les opinions. Il faut apprendre à manier les idées, les affaires dans la paix et la sérénité ; voilà le nombre deux. Il faut apprendre à manier le deux.

Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.

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