Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie

La glande pinéale (ou épiphyse) est située dans la partie postérieure du cerveau. Cette petite glande n’a guère plus de cinq millimètres de diamètre. Elle est entourée d’un fin tissu sablonneux très important. La glande pinéale est une petite masse de tissu rouge-gris. Cette glandule est en relation étroite avec les organes sexuels. La glande pinéale sécrète certaines hormones qui règlent toute la croissance, l’évolution et le développement des organes sexuels. La science officielle soutient qu’après que ces hormones ont atteint leur objectif, qui est le développement total des organes sexuels, la glande pinéale dégénère alors en un tissu fibreux qui n’est plus capable de sécréter d’hormones.

Descartes affirmait que cette glande est le siège de l’Ame. Les orientaux assurent pour leur part que cette glande est un troisième oeil atrophié. Lorsque la science médicale du monde occidental découvrit que cette glande n’était qu’une petite masse de tissu rouge-gris située dans la partie postérieure du cerveau, elle rejeta alors l’affirmation de Descartes et des orientaux. Il aurait mieux valu étudier tous les concepts d’une manière éclectique et didactique sans s’enfermer dans des dogmes scientifiques.

Les yogis de l’Inde affirment que la glande pinéale est la fenêtre de Brahma, l’oeil de diamant, l’oeil de la polyvoyance qui, grâce à un entraînement spécial, nous confère la perception de l’au-delà (ou de l’Ultra).

La science occidentale devrait étudier tous ces concepts du Yoga oriental. La science occidentale n’est pas toute la science. Il est indispensable d’étudier aussi la science orientale. Nous avons besoin d’une culture intégrale, totale.

Le microscope nous a permis de percevoir objectivement l’infiniment petit. Le télescope nous a permis de voir l’infiniment grand. Si la glande pinéale nous permet de voir l’au-delà de toutes choses, nous devrions étudier le Yoga oriental et développer cette merveilleuse glande. Les yogis de l’Inde ont des pratiques grâce auxquelles on peut intensifier le fonctionnement, accroître l’activité habituelle de la glande pinéale. Nous percevons alors l’au-delà.

Nier les affirmations du Yoga oriental n’est pas scientifique. Il faut étudier et analyser.

Les savants orientaux disent que la puissance de la glande pinéale dépend de la puissance sexuelle : nous comprenons maintenant les bases scientifiques de la « chasteté ».

Il est indéniable que les grands voyants de la Bible ont été de grands « pinéalistes ». La chasteté scientifique combinée avec certaines pratiques leur a permis de voir l’au-delà de la nature.

Les gnostiques disent que dans la glande pinéale il y a l’atome de l’Esprit Saint.

Les orientaux affirment que dans la glande pinéale se trouve le Lotus aux mille pétales. Il s’agit, indubitablement, de la « Couronne des Saints ».

Les hommes de génie ont leur glande pinéale très développée. Et l’on a découvert que chez les crétins la glande pinéale se trouve atrophiée.

Les grands phénomènes de fascination de masse, si communs en Inde, ne sont possibles que lorsque le Fakir véritable a une glande pinéale très vigoureuse. La biologie doit se résoudre à investiguer sur toutes ces choses.

Les sécrétions des glandes endocrines sont absorbées directement dans le courant sanguin. Le sang apporte les sécrétions des glandes endocrines aux autres organes et glandes qui alors se voient incitées à un plus grand effort, à un travail plus intense. Le mot hormone, ne l’oublions pas, vient d’un mot grec qui signifie : « exciter ». En fait, les hormones ont le pouvoir d’exciter ou stimuler tout l’organisme, de l’obliger à travailler.

Les sécrétions des glandes endocrines influent aussi sur le mental. Nous comprenons à présent pourquoi les hindous s’efforcent de contrôler leur mental : car nous pouvons au moyen du mental agir sur nos fonctions hormonales. Il y a en Inde des Sages qui sont demeurés enterrés pendant plusieurs mois sans mourir. La biologie ne peut demeurer indifférente à cela ; il faut que les biologistes fassent des recherches sur toutes ces merveilles de l’Asie.

Emmanuel Kant admet l’existence d’un nisus formativus pour notre corps physique. Les Sages orientaux croient que ce nisus formativus se trouve dans un corps fluidique qui serait en contact avec le système nerveux orthosympathique (ou grand sympathique). Ce corps fluidique est sans aucun doute le corps astral des médecins médiévaux. A l’intérieur du corps astral se trouvent le mental humain et tous les principes purement animiques.

Les sens de ce corps astral semblent jaillir comme des fleurs de lotus du fond même des glandes endocrines. Le Lotus aux mille pétales mentionné par les yogis de l’Inde est un sens animique du corps astral.

Le développement spécial de la glande pinéale nous permet de percevoir le corps astral et ses sens animiques qui, telles des fleurs de lotus, émanent des glandes endocrines elles-mêmes.

La science médicale joue avec la mécanique des phénomènes mais ne connaît rien du « fond vital ». Le développement adéquat de la glande pinéale nous permet de percevoir ce fond vital.

Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.