Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Lumière venant des Ténèbres

L’Initiation Vénuste est uniquement pour les hommes véritables, jamais pour les animaux intellectuels.

Comprenez par hommes véritables ceux qui ont déjà fabriqué les corps solaires. Comprenez par animaux intellectuels toute l’humanité, tous les gens qui ont seulement les corps lunaires.

L’Initiation Vénuste est la vraie nativité du cœur tranquille. L’Initiation Vénuste est pour le petit nombre, c’est une grâce du Logos solaire.

Dans le nirvana existent beaucoup de Bouddhas qui, malgré leur grande perfection, n’ont jamais atteint l’Initiation Vénuste.

La loi du Logos solaire est le sacrifice pour l’humanité. Il se sacrifie depuis l’aube de la vie, se crucifiant dans tous les mondes, dans toute nouvelle planète qui surgit à l’existence, pour que tous les êtres aient de la vie et qu’ils l’aient en abondance.

Rare est celui qui reçoit l’Initiation Vénuste, celle-ci est une grâce très spéciale, il faut d’abord s’être sacrifié pour l’humanité.

Annie Besant a commis l’erreur de supposer et même d’affirmer, que le Christ intime, l’Enfant-Dieu, le Sauveur, s’incarne dans l’être humain quand il atteint la première initiation des Mystères majeurs.

Annie Besant veut voir dans les cinq premières initiations des Mystères majeurs tout le drame cosmique, la naissance, la croissance, la mort et la résurrection du Christ.

Annie Besant a commis l’erreur de confondre les cinq initiations du feu avec l’Initiation Vénuste.

Il est nécessaire de savoir que le Christ ne peut pas s’incarner dans l’animal intellectuel, il est urgent de comprendre que le Christ, Notre Seigneur, peut seulement s’incarner chez les hommes véritables, et qu’il est impossible d’atteindre cet état d’homme authentique sans être passé auparavant par les cinq initiations des Mystères majeurs.

C’est seulement après être passé par les cinq initiations des Mystères majeurs, et comme une grâce, après sacrifice pour l’humanité, que peut s’incarner le Christ en nous.

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. En débutant l’aurore de la création, le feu sexuel du Troisième Logos rend fécond le ventre de la grande mère, la substance primordiale.

La seconde partie est réalisée par le Deuxième Logos, fécondant la matière chaotique contenue dans le Semen et dans l’épine dorsale, fécondant la mère divine, principe akashique, pour que naisse l’univers intérieur, les corps solaires ; ensuite naît le Second Logos à l’intérieur de ces corps existentiels supérieurs de l’Être, pour travailler dans le Grand-Œuvre du Père.

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Les événements cosmiques qui se déroulent dans un système solaire se répètent dans l’atome. Les grands événements qui se succèdent dans la genèse de n’importe quelle galaxie se répètent également dans le Microcosme-Homme.

Il est nécessaire de travailler d’abord avec le feu puis avec la lumière. Il est indispensable de travailler d’abord avec le Troisième Logos, dans la neuvième sphère, puis avec le Deuxième Logos.

Les cinq premières initiations des Mystères majeurs sont une cosmogénèse microcosmique ; le feu rend féconde la matière chaotique de la divine Mère pour que naissent nos corps solaires ; puis vient le meilleur, l’intervention du Deuxième Logos, l’Initiation Vénuste, après le sacrifice pour l’humanité.

Il est indispensable de savoir, il est urgent de comprendre que l’Initiation Vénuste a sept degrés ésotériques.

  1. Naissance dans l’étable du monde. Le Christ intime naît toujours plein d’amour pour l’humanité, dans cette étable intérieure que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes, habitée malheureusement par les animaux des passions, par le Moi pluralisé.
  2. Baptême de l’initié dans le monde éthérique, christification du corps vital.
  3. Transfiguration du Seigneur ; le Christ intime resplendit sur la tête et sur le visage du corps astral de l’initié, comme resplendit le visage de Moïse sur le mont Nebo.
  4. Entrée à Jérusalem parmi les palmes et les fêtes, christification du corps mental de l’initié.
  5. Le voile sacré de la Véronique, sur lequel reste gravé le visage du Maître. Christification de l’âme humaine ou corps de la volonté consciente.
  6. Christification de l’âme spirituelle (Bouddhi) ; événements cosmiques formidables dans la conscience bouddhique qui ne restèrent malheureusement pas écrits dans les quatre évangiles ; événements du drame cosmique intimement liés à certains faits d’autres planètes du système solaire.
  7. Le Maître est crucifié et remet son esprit au Père, au milieu des éclairs, du tonnerre et des tremblements de terre.

La femme scelle toujours la sépulture d’une grande pierre, la pierre philosophale qui symbolise le sexe (la lutte contre Satan fut terrible).

En rigoureuse synthèse, ceux-ci sont les sept degrés de l’Initiation Vénuste. Sur chacun de ces sept degrés on peut écrire d’énormes volumes.

Le Christ, Notre Seigneur, naîtra toujours à l’intérieur de l’humble étable individuelle de tout initié préparé.

La mère du Seigneur a été, est, et sera toujours la Divine Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.

Les rois de l’intelligence, les trois rois mages, les génies véritables, reconnaîtront toujours le Seigneur et viendront l’adorer.

L’enfant se verra toujours dans de grands dangers ; Hérode, le monde, les ténébreux, voudront toujours le décapiter. Le baptême dans le Jourdain de l’existence sera indispensable, les eaux de la vie purifient, transforment, baptisent. La transfiguration interprète avec la plus haute intelligence la Loi de Moïse, en enseignant aux gens et en déployant dans son travail tout le zèle merveilleux d’un Élie.

Le Seigneur viendra à nous en marchant sur les vagues furieuses de la mer de la vie. Le Seigneur intime établira toujours l’ordre dans notre mental et rendra à nos yeux la lumière perdue.

Le Seigneur intérieur multipliera toujours le pain de l’eucharistie pour l’aliment et la force de nos âmes.

L’Adorable, incarné dans l’initié, prêchera sur les chaussées de cette grande Jérusalem du monde, en livrant à l’humanité le message de la Nouvelle Ère, et son visage couronné d’épines, une fois encore, restera gravé pour toujours sur le voile de Véronique.

Dans la conscience de l’initié, il y aura toujours des événements cosmiques formidables et, parmi les éclairs et de grands tremblements de terre de l’âme, le Seigneur remettra toujours son esprit au père, en s’exclamant : « Mon Père, en tes mains je recommande mon esprit », et après avoir descendu le corps au sépulcre, la résurrection se répétera après trois jours et demi.

Le mythe solaire a deux aspects : le premier représente l’activité cosmique du Second Logos, à l’aube de tout nouveau monde qui naît du ventre de la Grande Mère. Le deuxième aspect vient à résumer la vie de tout individu sacré qui se convertit en une incarnation du Deuxième Logos, le Christ Cosmique.

Le héros du mythe solaire a été présenté à toutes les époques comme un Homme-Dieu, et sa vie se déroule et se développe en accord avec la course du Soleil, qui est le véhicule cosmique du Logos solaire.

Dans le passé, dans les temps antiques, la naissance de Mithra était toujours célébrée par de grandes réjouissances au solstice d’hiver.

Horus, esprit divin, fils d’Isis et d’Osiris, dans la vieille Égypte des pharaons, était aussi né au solstice d’hiver.

Personne ne sait avec exactitude la date de naissance exacte de Jésus de Nazareth, 136 dates distinctes ont été assignées à la naissance de Jésus. Les gnostiques initiés résolurent avec une très grande sagesse de fixer la date de naissance de Jésus le 24 décembre à minuit, c’est-à-dire aux premières minutes du 25 du même mois.

Dans un autre mythe solaire, le Divin Sauveur, le Christ intime de tout individu sacré, naît toujours du ventre de la Vierge immaculée, la Divine Mère Kundalini ; ceci nous rappelle l’Enfant soleil du 24 ou 25 décembre, avançant, naissant, marchant vers le Nord au moment où la constellation de la Vierge, la Vierge immaculée, brille resplendissante au zénith. Toujours, le Soleil, toujours, le Christ cosmique, dans le cosmos ou dans l’homme, naît des entrailles de la Vierge Mère cosmique.

Bouddha naît d’une vierge appelée Maya Devi, en accord avec le drame cosmique savamment compris par les Chinois initiés.

La mort et la résurrection du Seigneur, à l’équinoxe de printemps, sont aussi largement diffusées que sa naissance au solstice d’hiver.

À cette époque, Osiris demeurait dans les mains de Typhon, et on le représentait avec les bras étendus comme s’il était crucifié.

À cette époque, on pleurait chaque année la mort de Tammouz en Babylonie, et, en Syrie, à cette époque de l’équinoxe de printemps, il y avait aussi de nombreuses lamentations sacrées, on pleurait alors pour Adonis, non seulement en Syrie, mais aussi en Grèce.

En Perse, on célébrait la mort de Mithra à la même époque de l’équinoxe de printemps.

Dans toutes les écoles des mystères, on représentait de façon dramatique toute la course solaire, depuis sa naissance jusqu’à sa mort et sa résurrection. L’initié constituait sa vie avec le drame solaire et se convertissait de fait en un individu solaire.

L’Initiation Vénuste est pour les hommes véritables, non pour les femmes ; aucune femme ne peut jamais atteindre l’Initiation Vénuste.

Le degré le plus haut que la femme puisse atteindre est celui de Vierge céleste, qui correspond à l’état de Bouddha.

Quand une femme veut atteindre l’Initiation Vénuste, elle doit se désincarner et se réincarner dans un corps d’homme.

En ce moment, dans la vallée du Nil, en Égypte, est incarné dans un corps d’homme ce grand Être qui s’est appelé Marie, mère de Jésus de Nazareth.

H.P.B., le sage auteur théosophe qui a écrit les six volumes de la Doctrine Secrète, est en train de se préparer pour se réincarner dans un corps d’homme, parce qu’elle veut atteindre l’Initiation Vénuste.

Ce que nous disons ne doit pas désenchanter les femmes, toute femme qui travaille dans la forge allumée de Vulcain, toute femme qui travaille dans la neuvième sphère, peut fabriquer ses corps solaires et se convertir en un Bouddha vivant, en une vierge du nirvana, avec le pouvoir sur le feu, les airs, les eaux et la terre.

L’Initiation Vénuste est autre chose, elle est seulement pour les hommes véritables, mais toute vierge du nirvana peut se réincarner dans un corps d’homme pour atteindre l’Initiation Vénuste.

Chaque fois que le Logos solaire a besoin de venir au monde pour initier une nouvelle ère, il s’incarne dans un homme dûment préparé pour l’Initiation Vénuste.

Il existe douze sauveurs. Ceci veut dire douze avatars qui correspondent aux douze signes zodiacaux. La mission de chacun d’eux est d’initier l’époque d’activité correspondant au signe dans lequel va entrer l’humanité.

Bélier, Taureau, etc., ont eu leurs avatars correspondants.

Il existe douze sauveurs à travers lesquels s’exprime le Christ vivant.

L’incarnation du Logos solaire dans l’étable du monde est un événement cosmique formidable.

Ainsi, comme dans tout monde naissant, le Christ incarné doit se frayer un chemin à travers la terrible voracité de la forêt indomptée, entouré de toutes sortes de dangers, ainsi également, l’Enfant d’Or de l’alchimie sexuelle, le Christ intime né dans tout individu sacré, doit se frayer un chemin, doit croître et se développer parmi les animaux de l’étable, parmi les animaux du désir, entouré de toutes sortes de dangers et adversités.

Au début malheureusement, l’initié n’a pas dissout le Moi, les animaux de l’étable intérieure sont vivants, l’initié n’a pas atteint la perfection, même s’il est déjà un Bouddha, et l’enfant doit croître et se développer parmi toutes ces adversités.

Dans les mondes qui surgissent à l’existence, le Christ se développe, il est crucifié, mort, et ressuscite dans les entrailles de toute la création pour que toutes les créatures aient de la vie et l’aient en abondance.

Chez l’initié qui atteint l’Initiation Vénuste, le Christ doit naître, croître, mourir et ressusciter pour travailler avec la plus haute intensité dans la grande œuvre du Père.

Quand Jésus ressuscita d’entre les morts, les Écritures Saintes racontent qu’il se trouva pendant onze ans, parlant à ses disciples, leur enseignant les 24 mystères desquels naissent les 12 sauveurs du monde.

Ce chapitre est tiré de Lumière venant des Ténèbres (Message de Noël 1966-1967, nommé par les élèves « Le Collier du Bouddha ») par Samael Aun Weor.