Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères Majeurs

L’élixir de longue vie est, en réalité, un gaz très blanc, puissant, électropositif et électronégatif. Lorsque l’Initié demande l’élixir de longue vie, il entre dans le temple de Sanat Kumara, qui lit à l’Initié toutes les conditions et exigences sacrées. Sanat Kumara est le fondateur du Collège d’Initiés de la Loge Blanche ; il vit dans une oasis du désert de Gobi, avec d’autres Initiés de la Lémurie ; tous ont conservé le même corps depuis plus de 18000000 d’années. Sanat Kumara félicite l’Initié en lui disant : « Tu es toi aussi un immolé sur l’autel du grand sacrifice », puis il bénit l’Initié.

Après cela, on pénètre dans un autre temple des mondes internes, à l’entrée duquel figure une inscription où l’on peut lire : « Temple gnostique de ceux qui allongent leur vie ». L’Initié se rend à ce temple en corps astral ; il y reçoit, au cours d’une cérémonie, l’élixir de longue vie.

Ce gaz est déposé dans notre fond vital ; plus tard, il faut vaincre la mort dans les épreuves de l’arcane 13, qui sont vraiment terribles ; très peu d’êtres humains ont suffisamment de courage pour les affronter avec succès. On prévient celui qui en sort victorieux qu’il devra mourir ; en réalité, on meurt, mais on ne meurt pas car, le troisième jour après la mort, l’Initié s’approche de son tombeau en corps astral, afin d’invoquer son corps ; il est secouru dans cette tâche par les Esprits du mouvement, les Anges de la Mort et d’autres hiérarchies.

Le corps obéit et, en se levant de la tombe, il pénètre totalement dans les mondes suprasensibles ; les saintes femmes le traitent alors avec certaines drogues et les hiérarchies divines lui infusent vie et mouvement ; après quoi, obéissant à des ordres suprêmes, le corps entre en l’Initié par la glande pinéale. Cette glande est la fleur de lotus aux mille pétales dans le corps astral, la Couronne des saints, l’oeil de diamant. C’est ainsi que l’on ressuscite d’entre les morts.

Tous les Maîtres qui ont ressuscité peuvent vivre avec leur corps physique pendant des millions d’années. Zanoni a commis l’erreur de prendre femme après être ressuscité d’entre les morts ; c’est pourquoi il a perdu la tête sur la guillotine, lors de la Révolution Française.

Sur ces hautes cimes, l’Initié ne vit que pour diriger le courant de vie des siècles, il n’a plus besoin de femme, c’est là le cadeau de Cupidon ; le corps de l’Initié demeure en état de djinn. Néanmoins, il peut se rendre visible et tangible où il le veut et travailler dans le monde physique en accord avec la Loge Blanche.

A partir de ce moment, il dirige la Grande Vie ; il a pouvoir sur le feu, l’air, l’eau et la terre ; la nature tout entière se prosterne devant lui et lui obéit. Il peut vivre parmi les hommes et il est un Homme-Dieu. Naturellement, pour parvenir à ces sommets, il est indispensable de passer par les épreuves de l’arcane 13.

Pour la mort, le corps est embaumé. L’onction à Béthanie correspond à cet événement de l’arcane 13. Après l’embaumement du corps pour la mort, celui-ci est soumis à une préparation spéciale pour le tombeau, qui se déroule suivant les nombres 30 et 35, lesquels, additionnés, donnent l’arcane 11 : le « Lion dompté » ; il faut dompter la nature et la vaincre. Lorsque le corps est prêt pour la tombe, alors viennent les processus de la mort et de la résurrection ; les Anges de la Mort ne rompent pas, dans ce cas-là, le cordon d’argent ; ainsi, on meurt, mais on ne meurt pas. Le cerveau physique de l’Initié est soumis à une transformation spéciale, qui le rend plus subtil, sensible et rayonnant.

L’onction à Béthanie correspond à ces processus en Jésus-Christ. « Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très précieux, et elle le versa sur sa tête tandis qu’il était à table. Voyant cela, les disciples s’indignèrent et dirent : pourquoi ce gaspillage ?. Car cela pouvait être vendu bien cher et donné à des pauvres. Entendant cela, Jésus leur dit : pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ?. Car c’est une bonne oeuvre qu’elle a accomplie envers moi. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est pour m’ensevelir qu’elle l’a fait. En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamée cette Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on redira aussi, en sa mémoire, ce qu’elle vient de faire » (Matthieu XXVI, 6-13).

Les mystères de la Mort sont grandioses ; Jésus a connu l’adorable Déesse de la Mort après être sorti du Jourdain, dans la solitude du désert. La Déesse Mère-Mort est connue chez les Aztèques sous le nom de Mictlancihuatl ; elle est le chef suprême des Anges de la Mort.

Elle est la seule qui puisse nous délivrer de la douleur et de l’amertume. Elle nous tire de cette vallée de larmes des millions de fois, toujours remplie d’un immense amour maternel, de charité, toujours adorable et bonne.

Les trois clés de la douleur sont : la lune, la femme fornicatrice et les eaux troubles. Tout cela appartient à l’horrible royaume de « Sainte Marie », à l’abîme.

La Bienheureuse Déesse de la Mort est amour et charité ; les Aztèques la représentent avec un diadème de neuf crânes ; neuf est le chiffre de l’Initiation.

Celui qui réalise l’arcane 13 se libère totalement ; la Déesse de la Mort reçoit et donne, c’est pourquoi elle a été représentée avec quatre mains.

Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.

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