Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères Majeurs

Les sept colonnes du temple de la Sagesse sont doubles et sont de feu ardent. Ce sont les sept degrés de pouvoir du feu, les sept Serpents. Après avoir reçu la Couronne, nous devons élever le double de chaque colonne, c’est-à-dire, les sept Serpents de lumière du Je suis.

Nous devons nous convertir en demeures du Seigneur, en allumant notre chandelier à sept branches. Le Christ naît dans notre coeur comme l’enfant à Bethléem, c’est l’enfant Dieu. Le Christ sera né en vain à Bethléem s’il ne naît pas également dans notre coeur. Et c’est en vain qu’il aura été crucifié, qu’il sera mort et ressuscité le troisième jour d’entre les morts, s’il n’est pas crucifié, s’il ne meurt et ne ressuscite également en chacun de nous. Le Je suis naît en nous comme un petit enfant et il doit grandir en nous peu à peu, parce que la nature ne fait pas de sauts.

La naissance du Christ en nous, c’est la nativité du coeur.

Avant Jésus, beaucoup d’Initiés l’ont incarné, après lui, quelques-uns l’ont incarné, et beaucoup l’incarneront dans le futur.

L’Esprit de Sagesse naît constamment dans la crèche du monde, afin de sauver l’humanité.

Jésus le Christ a dû élever patiemment chacun des sept Serpents de lumière. Il existe sept Serpents de feu et sept Serpents de lumière. L’Ascension de chacun des Serpents de lumière est très ardue et exigeante, c’est véritablement la terreur de la sainteté, de l’amour et de la Loi.

Jésus commença par élever le premier Serpent de lumière, c’est-à-dire, celui du corps physique ; chaque vertèbre requiert d’extraordinaires vertus et une sainteté inouïe. Ce Serpent fait de nous des rois de l’abîme, ce qui est l’un des sept secrets indicibles.

A mesure que le premier Serpent de lumière s’élève dans la colonne vertébrale, nous pénétrons dans chacune des trente-trois chambres sacrées du temple. Une fois l’ascension de ce Serpent terminée, vient la première Initiation dans les Mystères de la foi et de la nature. Les sept Serpents de lumière appartiennent à ces Mystères. Ce sont les sept Calvaires éternels.

Lorsque l’Initié éveille le second Serpent de lumière, il ne peut alors pratiquer la Magie sexuelle qu’une seule fois par semaine.

Beaucoup plus tard, l’Initié devient sexuel, c’est-à-dire qu’il peut jouir des délices de l’amour sans le contact sexuel ; nous sommes alors des Dieux tout-puissants ; ce sont là des lois inviolables. Le vendredi est le jour de la Magie sexuelle. Par ce deuxième Serpent, le corps éthérique se christifie totalement et nous retournons à l’Eden, où le Seigneur Jéhovah nous accueille ; nous devenons ainsi des habitants de l’Eden.

Le corps éthérique christifié est le corps d’or, l’habit de noces de l’âme ; avec ce costume, nous pouvons entrer dans n’importe quel département de la nature et nous pouvons voyager partout où le Grand-OEuvre nous appelle.

L’habit de noces de l’âme est cristallin comme l’eau, c’est le Soma Puchicon, il semble fait de verre pur et il nous confère la conscience continue ; il est gouverné par les rayons de la lune et il ressemble à une enfant ineffable.

Le troisième Serpent transfigura le corps astral de Jésus, qui resplendit comme le soleil sur le mont de la transfiguration, avec la majesté du Je suis.

Le quatrième Serpent de lumière christifie totalement le mental, nous avons alors le mental du Seigneur, et lorsqu’il s’exprime à travers ce mental, nous sommes des Dieux ineffables, nous resplendissons comme le Christ.

Le cinquième Serpent convertit l’âme-volonté en un Christ ineffable, nous accomplissons alors la volonté du Seigneur.

Le sixième Serpent de lumière christifie la conscience, nous avons alors la conscience du Seigneur.

Le septième Serpent de lumière christifie totalement l’Intime et alors nous disons : « Mon Père, entre tes mains je remets mon Esprit ». C’est là la septième parole ; nous sommes alors un Christ ineffable, puissant et divin. Les sept Serpents de lumière sont les sept Golgotha terriblement divins. On parvient à ces sommets en aimant la femme, en la chérissant.

Les hommes et les femmes ont absolument les mêmes droits.

Ces sept Serpents de lumière sont les sept sceaux de l’Apocalypse, que seul l’Agneau, le Je suis, peut défaire. L’Amour est le bonheur le plus grand de l’Univers ; l’Amour nous convertit en le Christ. Les foyers gnostiques sont remplis d’amour, de chasteté et de beauté.

Dans les cours des temples aztèques, hommes et femmes demeuraient des mois entiers à s’aimer et se connecter sexuellement sans atteindre l’éjaculation du Semen ; c’est ainsi que ces hommes et ces femmes se réalisaient. Voilà la doctrine que le Christ enseigna en secret à ses soixante-dix disciples, voilà la sainte doctrine du Je suis. « Je suis le pain de vie. Je suis le pain vivant. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean VI, 48-56).

Nous devons manger la chair et boire le sang du Je suis, afin de nous convertir en Dieux.

Nous connaissons tous ces supertranscendants du Spiritisme, de la Théosophie, du Rosicrucisme, etc. Nous savons que ces gens ont beaucoup d’orgueil et qu’ils croient que tout dans la vie est aussi facile que souffler dans un ballon. Nous ne serions pas étonnés que ce livre soit considéré comme une oeuvre profane, car à présent tous ces supertranscendants prétendront certainement avoir reçu la Couronne de la vie ; les mystificateurs augmenteront et il apparaîtra des Christs à la pelle et une moisson de supercouronnés. Il faut faire très attention, « car il surgira des faux Christs et des faux prophètes qui produiront des signes et des prodiges, pour abuser, s’il était possible, même les élus » (Marc XIII, 22).

« Soyez vigilants, car il en viendra beaucoup en mon nom disant : je suis le Christ, et ils abuseront beaucoup de gens » (Marc XIII, 6).

Il apparaîtra des faux Christs jusque dans le mouvement gnostique.

Il n’y aura pas de médium spirite qui ne sera contaminé par la manie d’avoir reçu la Couronne de la vie.

Nous, les habitants de l’Ile Sacrée, nous vous adressons cet avertissement pour que vous ne vous laissiez pas tromper par les Antéchrists. « Alors si quelqu’un vous dit : voyez, le Christ est ici !, ou bien il est là !, n’en croyez rien » (Matthieu XXIV, 23).

Avec ce livre, nous initions l’ère du Verseau, mais nous savons que l’humanité n’est pas encore prête pour comprendre ce livre.

C’est pourquoi nous tenons à vous avertir du danger, pour que vous ne tombiez pas dans l’abîme de perdition.

On abusera de ce livre, plus que de la Bible. Cherchez votre resplendissant et lumineux Je suis ; pratiquez la Magie sexuelle et sanctifiez-vous totalement.

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ».

Actuellement, les deux témoins sont morts à cause de la fornication, et vous devez les ressusciter. Les corps des deux témoins sont jetés sur les places de cette Sodome. Lorsque vos deux témoins auront ressuscité, grâce à la Magie sexuelle, les ténébreux seront épouvantés. « Et si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillira de leur bouche pour dévorer leurs ennemis ».

Pour le moment, faites bien attention, car étant donné que les deux témoins se trouvent morts, vous ne disposez pas encore de vos pouvoirs christiques ; par conséquent les ténébreux peuvent vous tromper facilement ; prenez garde aux faux Christs. Prenez garde aux théosophes, rosicruciens, adeptes du Verseau, spirites, etc. Ces gens disent tous qu’ils suivent le Christ, mais en réalité ils suivent ces « divins »imposteurs qui ne savent même pas ce qu’est le Christ ; aucun de ces ténébreux ne sait ce qu’est le Je suis.

Le divin Maître a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », mais ces gens ne comprennent pas cela, et au lieu de chercher à l’intérieur d’eux-mêmes leur resplendissant et lumineux Je suis, ils préfèrent marcher derrière ces sublimes imposteurs, et ils prétendent qu’ils suivent le Christ !. Qu’ils sont cyniques !. Qu’ils sont immondes !. Mon Dieu !.

Ils abandonnent leur resplendissant Je suis, puis ils nous sortent le sophisme qu’il y a de nombreux chemins et qu’on peut arriver au but par n’importe quel chemin. Quels cyniques !. Le Maître ne nous a pas parlé de tous ces chemins, il nous a seulement dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ! ».

Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.

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