Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Mystère de la Fleur d’Or

La procréation magique, ésotérique, sans éjaculation séminale, l’imprégnation idéoplastique du fœtus, devrait être animée par l’intelligent désir de procurer à l’enfant les meilleures propriétés caractéristiques et la possibilité d’une longue vie, pleine de lumière et de vitalité.

Le moment opportun pour engendrer des enfants sains et intelligents se situe dans la courbe ascendante de la vie, alors que l’Essence merveilleuse de l’enfant porté vers la lumière du jour par le grand souffle, dans la joyeuse résurrection subtile de la grande nature, sera réincorporée dans l’efflorescence générale de la vie universelle.

Il est écrit en lettres de feu que toute la puissance de l’action et de l’énergie psychique et physique est atteinte dans la procréation magique de manière très spéciale dans le quatrième croissant de mai et à l’heure du lever du soleil.

Les « Fils de la nuit nuptiale », ou ces infortunés qui furent engendrés après de copieux banquets et des beuveries, sont porteurs de valeurs animiques très inférieures.

Les neurasthéniques, ceux qui souffrent de complexes de toute sorte, les lâches, les misanthropes, les schizophrènes, les masochistes, les assassins de tout genre, les ivrognes endurcis, les homosexuels, les lesbiennes, les empotés, les endormis, les imbéciles et les idiots, qui en outre ajoutent à leur tare répugnante un corps chétif et déformé, proviennent d’abominables et hasardeuses cohabitations ou bien de l’influence de maladies vénériennes.

La procréation incontrôlée de créatures, à l’improviste, à des moments d’inconscience et d’ébriété, souvent sous l’influence dépravée de l’alcool, agit comme une malédiction pour les générations postérieures.

C’est seulement lorsqu’Adam-Ève vivent dans un état autoexaltant, constructeur et essentiellement dignifiant, que se produit cet échange mutuel de forces animiques à travers chaque cellule, et qu’ils réussissent réellement à engendrer un « fils du soleil », une belle créature physiquement et animiquement heureuse.

« Il est proprement inconcevable que l’homme qui, en tant qu’éleveur de bétail ou jardinier, se soucie avec le plus grand soin de produire les meilleurs exemplaires de bêtes et les fruits et plantes les plus belles, les plus parfumées et bariolées, au moyen de la sélection et du croisement des produits et semences les plus sélectionnés, que l’homme, donc, exclue en général, dans la génération de sa propre espèce, ces précautions, ce soin minutieux, cette attention. »

La qualité du Semen se trouve intimement associée à la puissance imaginative ; si l’on commet le crime de répandre cet élixir merveilleux, on appauvrit la faculté créatrice, la « translucidité », l’imagination ; alors donc, il n’est plus possible de maintenir avec une égale fraîcheur dans le mental quelque belle image que nous pourrions utiliser pour donner vie et forme à une créature resplendissante.

Platon, qui dans son « Banquet » nomme la doctrine de la beauté « les mystères d’Éros », définit l’amour comme une appétence divine insufflée à l’homme et d’un grand pouvoir universel, qui arrive à enthousiasmer le cœur pour créer des enfants sains et beaux.

On sait que chaque mois, durant la phase de la pleine lune, un ovule se détache de l’ovaire de la femme, ce qui cause une hémorragie ; cela s’appelle la menstruation.

L’ovule qui n’est fécondé par aucun spermatozoïde abandonne l’utérus au bout de quelques jours, et un nouveau rythme vital commence.

On nous a dit qu’à l’endroit où l’ovule s’est détaché, il se forme ce qu’on nomme le « corps jaune », lequel est infinitésimal.

Celui-ci est le fruit merveilleux qui renferme la précieuse substance de la puissance nerveuse, de laquelle provient une puissance énergétique et structurante pour tout le corps.

Le courant sanguin, ainsi que toutes les cellules vitales, sont alors, pour ainsi dire, rechargés électriquement.

Plus chaste sera la femme, plus elle transmute et sublime l’énergie sexuelle, et plus se produit en elle une réanimation physique et animique.

Il est indubitable que tant qu’elle aura des spasmes et des orgasmes, il se produira une diminution de la sécrétion interne structurante. Les précieux noyaux organiques des glandes génitales ne pourront donc pas se transformer en cette substance éthérée de tissu subtil qui accorde aux cellules du corps physique tension et rénovation, et alors viendront la vieillesse prématurée et les maladies.

« Également, le rythme respiratoire plus long ou plus court de la mère détermine, au moment de l’accouchement, la qualité de la première inspiration du nouveau-né ; c’est à travers ce rythme de respiration que le monde s’offrira à lui et qu’il en ressentira le goût ou le dégoût, la valeur ou la futilité. »

« La passion aveugle dans l’acte charnel engendre des remous électromagnétiques désordonnés, et ces oscillations vitales héritées provoquent une dissonance d’autant plus grande, dans les cellules de l’enfant, que l’aspect positif de l’influence paternelle ne peut ouvrir une brèche. »

Il est ostensible que grâce à la chasteté scientifique, la beauté et l’amour, l’œuf fécondé sera imprégné par une Essence très développée, et le résultat sera alors une fille ou un fils pourvu de riches valeurs animiques.

Ce chapitre est tiré de Le Mystère de la Fleur d’Or (1971) de Samael Aun Weor.