Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

L’époque de la submersion de l’Atlantide fut en réalité une période où de nombreux changements géologiques eurent lieu.

Du sein profond de la mer immense, d’autres terres fermes émergèrent et formèrent de nouvelles îles et de nouveaux continents.

Quelques survivants atlantes se réfugièrent sur le petit continent de Grabontzi, aujourd’hui appelé l’Afrique, qui augmenta en taille et en superficie à cause du fait que d’autres surfaces de terre ferme, émergeant d’entre les eaux voisines, s’y ajoutèrent.

Le Golfe du Mexique était dans l’antiquité une belle vallée. Les îles Canaries, les Antilles et l’Espagne sont des morceaux de l’Atlantide submergée.

L’ancienne mer de Kolhidius, située au nord-ouest du continent alors récemment formé et connu sous le nom d’Ashhartk (Asie), a aujourd’hui changé de nom et on la connaît à présent sous le nom de mer Caspienne.

Les côtes de cette mer Caspienne ont été formées par des terres qui, en émergeant de l’océan, s’étaient unies au continent de l’Asie.

L’Asie et la mer Caspienne, tout ce bloc de terre ensemble, est ce qu’on appelle de nos jours le Caucase.

Ce bloc s’appelait à cette époque Frianktzanarali, et par suite Kolhidishissi, mais de nos jours, comme nous l’avons dit et le répétons, c’est le Caucase.

Un grand fleuve y fertilisait toute la riche terre de Tikliamis et se déversait dans la mer Caspienne ; ce fleuve s’appelait alors Oksoseria, et il existe toujours, mais il ne se déverse plus dans la mer Caspienne, à cause d’un tremblement secondaire qui le fit dévier vers la droite.

Le grand débit d’eau de ce fleuve se précipita alors violemment vers la zone de plus grande dépression du continent asiatique, donnant naissance à la petite mer d’Aral ; on peut encore aujourd’hui voir le lit très ancien de ce vieux fleuve, maintenant appelé Amou-Daria, comme un témoignage sacré du cours des siècles.

L’Atlantide subit de terribles et épouvantables catastrophes avant de disparaître totalement.

La première catastrophe se produisit il y a à peu près 800 000 ans ; la seconde catastrophe arriva il y a environ 200 000 ans ; la troisième catastrophe eut lieu il y a quelque 11 000 ans, et tous les peuples gardent de cette dernière, comme de son déluge, un souvenir plus ou moins confus.

Après la troisième grande catastrophe qui mit fin à l’Atlantide, l’antique pays de Tikliamis, avec sa formidable capitale située sur les rives du fleuve mentionné plus tôt qui se déversait dans la mer Caspienne et qui donna plus tard naissance à la mer d’Aral, ce pays avec tous ses villages et ses bourgades fut recouvert de sable, et il n’est plus maintenant qu’un désert.

À cette époque inconnue d’un César Cantu et de son Histoire universelle, il existait en Asie un autre beau pays connu sous le nom de Marapleicie ; ce pays commerçait avec Tikliamis et il y avait même entre les deux une compétition commerciale très intense.

Par la suite, ce pays de Marapleicie en vint à porter le nom de Goblande, à cause de la grande ville de Gobi.

Goblande et sa ville puissante furent avalées par les sables du désert. De richissimes trésors atlantes se trouvent cachés dans les sables du désert de Gobi, ainsi que de puissantes machines inconnues des gens de notre race aryenne.

De temps en temps, le sable laisse tous ces trésors à découvert, mais personne n’ose les toucher, car quiconque essaie de le faire est tué instantanément par les gnomes qui les gardent.

Seuls les hommes de la future sixième grande race pourront connaître ces trésors, à la condition qu’ils aient une conduite droite.

Plusieurs commerçants de perles de l’Atlantide fuirent pour se réfugier en Perlande, pays connu de nos jours comme étant l’Inde.

Ce sont les Atlantes qui construisirent les pyramides des Égyptiens et des Aztèques, eux qui fondèrent la civilisation inca, eux qui établirent les mystères de l’Inde, de la Chine, de l’Égypte, du Yucatan, etc.

La race atlante disparut avalée par la mer. Cette race eut sept sous-races, et la dernière d’entre elles, la septième, correspond aux survivants de la grande tragédie.

Le germe de notre race Arya est nordique, mais lorsqu’il se mélangea aux survivants atlantes, cela donna naissance aux sous-races du tronc aryen.

La première sous-race fleurit en Asie centrale. La seconde sous-race se développa en Inde et dans tout le sud de l’Asie. La troisième sous-race créa les puissantes civilisations de Babylone, de Chaldée, d’Égypte, etc. La quatrième sous-race se développa en Grèce, à Rome, etc. La cinquième sous-race est celle des anglo-saxons et des Teutons.

Les grands auteurs de traités d’anthropogenèse moderne, tels que H.P. Blavatsky, Rudolf Steiner, Max Heindel et d’autres, commirent l’erreur très regrettable de supposer que nous nous trouvons actuellement dans la cinquième sous-race de la cinquième Race-Racine, comme si nous, les latino-américains, n’existions pas, comme si nous, nous étions également anglo-saxons et teutons, ou quelque chose du genre.

Il serait absurde d’ignorer le phénomène racial de l’Amérique Latine ; il s’avère tout à fait logique que le mélange des conquistadores espagnols et des tribus Indo-Américaines donne lieu, de fait et de plein droit, à une nouvelle sous-race, la sixième branche du tronc aryen.

Sur le territoire Peau-Rouge, le travail de formation de la sixième sous-race fut beaucoup plus difficile, car les conquérants anglais, au lieu de se mélanger aux natifs indigènes, les détruisirent et les assassinèrent ; ce n’est que dans une proportion très insignifiante et très embryonnaire que le mélange de sang se réalisa, c’est pour cette raison que la Fraternité occulte, qui gouverne les destinées du monde, se vit dans la nécessité de transformer le territoire nord-américain en un creuset pour y fondre les races : aux États-Unis, toutes les races du monde se sont mélangées pour former la sixième sous-race, après d’énormes difficultés.

La formation de la sixième sous-race en Amérique Latine fut facile, et c’est là une chose que les auteurs de traités d’anthropogenèse et d’occultisme ne doivent pas ignorer.

La septième sous-race aryenne n’existe pas encore, mais elle existera et sera formée des survivants du nouveau grand cataclysme qui détruira très bientôt la race Arya.

Dans les royaumes de l’Asie centrale aujourd’hui disparus et dont les ruines existent toujours dans les Himalayas, autour du pays du Tibet, et dans les autres pays de Goblande, Marapleicie, etc., tous situés au cœur de l’Asie, les puissantes civilisations spirituelles de la première sous-race aryenne existèrent.

En Perlande, la terre sacrée des Veda, le vieil Hindoustan, et dans toutes les régions du sud de l’Asie, il exista de formidables cultures ésotériques et de magnifiques civilisations au sein desquelles la seconde sous-race aryenne se développa.

La Babylonie, avant sa décadence, la Chaldée et ses augustes mystères, l’Égypte et ses pyramides, furent le théâtre de civilisations très riches et très puissantes, créées par la troisième sous-race aryenne.

Athènes, la grande ville fondée par la déesse Athéna, Rome, avant sa dégénérescence et sa destruction, furent le cadre merveilleux où se développèrent les puissantes civilisations de la quatrième sous-race aryenne.

La première guerre mondiale et la deuxième, avec toute leur barbarie et leur corruption morale, pointent un doigt accusateur vers les hommes et les femmes de la cinquième sous-race aryenne.

L’Amérique Latine est la scène de la sixième sous-race, étant donné que nos cousins du nord, les gringos, sont encore très anglo-saxons.

La race Arya, au lieu d’évoluer, a involué, et sa corruption est à présent pire que celle des Atlantes, sa méchanceté est si grande qu’elle est déjà parvenue jusqu’au ciel ; la race aryenne sera détruite pour que s’accomplisse la prophétie que fit Ra-Mu dans l’Atlantide submergée : « S’ils oublient qu’ils doivent être supérieurs non pas par ce qu’ils acquièrent, mais plutôt par ce qu’ils donnent, le même sort les frappera. »

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

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