Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Chemin Étroit

D’éminents hommes de science de la fameuse Université de Colombie ont commencé à faire circuler de par le monde la nouvelle qu’il existe une crevasse monstrueuse au fond des mers, résultat fatal des diverses secousses telluriques des dernières années.

Les hommes de science calculent que cette faille a pour le moins 90 000 kilomètres de longueur, avec une largeur moyenne de 40 km et une profondeur moyenne de 2,5 km.

Pour notre part, nous avons reçu la nouvelle qu’un vieux lama tibétain avait informé avant de mourir un certain homme au sujet de cette crevasse ; il n’y a pas de doute que les lamas n’ignorent pas cela.

Les informations scientifiques disent que la faille en question va de l’Atlantique jusqu’à l’océan Indien et de l’Antarctique jusqu’à l’Arctique. Elle longe le continent américain ainsi que l’Asie, tout l’océan Pacifique se trouvant au centre d’un épouvantable anneau de failles sous-marines.

Les dernières recherches réalisées par les scientifiques en sont venues à démontrer que cette formation de crevasses provient de l’Antarctide et monte jusque tout près du cap Horn, se divisant ensuite en deux ramifications principales : l’une qui se dirige vers l’orient et l’autre vers l’occident.

La ramification du Pacifique suit une trajectoire très sinueuse et longe pratiquement le continent américain, de sorte qu’il passe par le Chili, le Pérou, l’Équateur, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala ; par les villes de Oaxaca et de Guerrero, au Mexique ; par le golfe de Californie et Seattle, aux États-Unis ; par Vancouver, au Canada ; puis par l’Alaska.

En Alaska, cette ramification se scinde pour continuer son cours le long des îles Aléoutiennes, et il semble qu’un embranchement traverse tout l’Alaska, vu les tremblements de terre qui ont été si forts à Fairbanks, située au centre de la péninsule, comme par exemple celui qui eut lieu au mois de mars 1964.

La ramification des îles Aléoutiennes va jusqu’à Tokyo, au Japon, touchant dangereusement les îles de Sapporo, d’Hokkaïdo, d’Oahua, de Waohua, de Kawailoa, ainsi que quelques-autres.

Un savant auteur dit qu’il semble partir du Japon certaines ramifications secondaires qui se dirigent vers Hawaï ; il ne fait aucun doute que la principale formation de crevasses est orientée vers les Philippines et la Nouvelle-Zélande, d’où elle retourne par la suite à son point de départ, situé en Antarctide, fermant ainsi un cercle magique terriblement dangereux.

Fissuration de l’Atlantique

Les hommes de science disent que la formation de crevasses de l’Atlantique semble avoir son origine dans la mer de Norvège. Sur son parcours passablement énigmatique, elle passe devant l’Espagne, le Portugal et une partie de l’Afrique, pour s’arrêter approximativement en Guinée portugaise.

Direction de l’Orient

Il n’y a pas de doute que la faille qui voyage vers le monde oriental naît dans l’Antarctide mystérieuse et passe devant le cap de Bonne-Espérance, Madagascar et la mer d’Arabie, pour aboutir à un endroit inconnu de l’océan Indien.

Il s’avère tout à fait clair que la faille la plus dangereuse, qui en viendra inévitablement à produire un cataclysme terrible, se trouve dans l’océan Pacifique. Les nouvelles que donne constamment la presse partout dans le monde nous démontrent que les endroits les plus affligés de tremblements de terre se trouvent précisément dans le Pacifique.

Ces crevasses dans le sol marin sont des symptômes dangereux qui nous avertissent hors de tout doute de la proximité d’une grande tragédie.

Les temps de la fin sont arrivés, nous sommes dedans. L’épée de la justice cosmique pend d’une manière menaçante au-dessus de la tête de la Grande Prostituée (l’humanité).

Il est urgent de savoir qu’il existe tout un système de failles dans les profondeurs des mers, et que cela est le résultat concret d’une action géologique de type mondial tout à fait précise.

Certaines de ces failles sont assurément déjà si profondes qu’elles sont même parvenues à mettre en contact l’eau extérieure et le feu intérieur de la terre.

Dans cette époque de crise mondiale, il est en train de se produire de la vapeur d’eau à l’intérieur de l’organisme planétaire, sous une pression telle que le jour viendra sûrement où n’importe quelle montagne, aussi puissante soit-elle, ne pourra lui résister et volera pulvérisée dans les airs, comme l’a prophétisé Mahomet dans le Coran.

Les tremblements de terre en série ont déjà commencé, et ils deviendront chaque fois de plus en plus intenses ; les villes tomberont comme des châteaux de cartes, réduites en poussière, et la terre avalera toute l’humanité.

Cette humanité est perdue ; il n’y a plus de solution, nous devons le reconnaître, et c’est pourquoi elle doit périr.

Entre-temps, comme si la grande catastrophe commençait, il est à présent indéniable que la côte chilienne est en train de s’enfoncer, et il en arrive autant en différents endroits de ce monde affligé et martyrisé.

Les experts savent très bien qu’à différents endroits de l’Atlantique et du Pacifique, la mer a perdu de la profondeur parce que le fond s’est mis à se rapprocher de plus en plus de la surface, à cause de la pression interne qui a produit un gonflement dans le fond marin.

Les scientifiques savent très bien que pendant que les montagnes s’enfoncent, le fond de la mer monte.

Il ne fait aucun doute que de gros volumes d’eau sont déjà en contact avec le feu liquide qui parcourt l’intérieur de la terre, et le résultat ne se laissera pas attendre longtemps : les pressions et les vapeurs doivent inévitablement produire une activité volcanique intense accompagnée de tremblements de terre et de raz-de-marée terribles et effrayants.

La pression de l’intérieur de la terre est à présent horrible, et le pire, c’est qu’elle augmente de minute en minute.

Le moment culminant approche, la pression interne devra inévitablement en arriver à sa limite, à son maximum ; la catastrophe doit se produire, et n’importe quel phénomène extérieur peut provoquer la fin : ce pourrait être une explosion atomique, le passage d’un corps céleste quelconque qui s’approcherait trop, un phénomène d’attractions solaire et lunaire dûment combinés, etc.

L’explosion au fond des mers sera épouvantable ; à cause de la fumée et des cendres, on verra le Soleil noir comme de la silice, et la Lune paraîtra rouge comme du sang à cause du feu qui s’élèvera de la face de la terre.

L’épée terrible de Damoclès apparaît, menaçante, au-dessus de la tête de la Grande Prostituée, dont le nombre est 666.

Les péchés de la Grande Prostituée sont parvenus jusqu’au ciel, et l’épée flammigère de la justice cosmique la blessera à mort.

Elle tombera, Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre, car toutes les nations ont bu le vin de la fureur de sa fornication ; les rois de la terre ont forniqué avec elle, et les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de ses délices.

Cette civilisation perverse de vipères, cette grande Babylone, sera brûlée par le feu, car elle s’avère des millions de fois plus corrompue que l’Atlantide.

La grande Babylone, l’abominable civilisation moderne, est devenue la demeure de démons, le repaire de tout esprit immonde et l’auberge de tout oiseau immonde et exécrable.

Le monde est ébranlé par ses tremblements de terre ; les symptômes dangereux de la grande tragédie annoncent une catastrophe, plusieurs catastrophes, qui seront pires, mille fois pires que celles qui mirent fin à l’Atlantide.

Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.

Catégories : Le Chemin Étroit