Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Vierge du Carmel

Maintenant nous allons enseigner aux dévots de la Vierge du Carmel, le chemin du vrai christianisme.

Étudions le troisième chapitre de la Première Épître de l’apôtre Saint-Paul à Timothée, voyons :

« Elle est digne de confiance, cette parole : si quelqu’un aspire à l’épiscopat, c’est une belle tâche qu’il désire. Aussi faut-il que l’épiscope soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, pondéré, de bonne tenue, hospitalier, capable d’enseigner, ni buveur, ni batailleur, mais doux ; qu’il ne soit ni querelleur, ni cupide. Qu’il sache bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission, en toute dignité : quelqu’un, en effet, qui ne saurait gouverner sa propre maison, comment prendrait-il soin d’une église de Dieu ? Que ce ne soit pas un nouveau converti, de peur qu’il ne tombe, aveuglé par l’orgueil, sous la condamnation portée contre le diable. Il faut de plus que ceux du dehors lui rendent un beau témoignage, afin qu’il ne tombe dans l’opprobre en même temps que dans les filets du diable.

Les diacres, pareillement, doivent être dignes, n’avoir qu’une parole, ne pas s’adonner au vin ni rechercher des gains honteux. Qu’ils gardent le mystère de la foi dans une conscience pure. Qu’eux aussi soient d’abord mis à l’épreuve ; ensuite, si on n’a rien à leur reprocher, ils exerceront le ministère du diaconat. Les femmes, pareillement, doivent être dignes, point médisantes, sobres, fidèles en toutes choses.

Que les diacres soient maris d’une seule femme, qu’ils gouvernent bien leurs enfants et leur propre maison. Car ceux qui exercent bien le ministère de diacre s’acquièrent un beau rang ainsi qu’une grande assurance fondée sur la foi qui est dans le Christ Jésus.

Je t’écris cela, tout en espérant te rejoindre bientôt. Toutefois, si je tardais, tu sauras ainsi comment te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’église de Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité.

Assurément, il est grand, le mystère de la piété. Il a été manifesté dans la chair justifié par l’Esprit, contemplé par les anges, proclamé chez les païens, cru dans le monde, exalté dans la gloire. » (1 Tm 3)

Ceci est l’Épître de l’apôtre Saint-Paul à Saint-Timothée, homme pieux et craignant Dieu.

Ceci est la sainte doctrine de Saint-Augustin, de Saint-Thomas, de Clément d’Alexandrie, d’Hippolyte, d’Épiphane, de Carpocrate qui fonda plusieurs couvents en Espagne, de Tertulien, de Saint-Ambroise, de Saint-Stéphane, de Saint-Justin, etc.

C’est la vieille doctrine que le Christ enseigna en secret à ses 70 disciples et pour laquelle les saints de Jérusalem furent poursuivis.

C’est la doctrine des grands princes de l’Église. C’est la doctrine des Gnostiques, à laquelle appartenaient les Hauts dignitaires de l’Église Catholique Gnostique Primitive.

C’est l’ancien Christianisme que Paul prédit à Rome, lorsqu’il arriva chargé de chaînes. C’est le Christianisme que la Vierge du Carmel étudia à l’ombre auguste du Temple de Jérusalem.

Voyons quelques autres enseignements de l’apôtre Saint-Paul :

« Recherchez l’amour ; aspirez aux dons de l’Esprit, surtout à la prophétie. Car celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu. Personne ne le comprend : son esprit énonce des choses mystérieuses. Mais celui qui prophétise parle aux hommes : il édifie, il exhorte, il encourage. Celui qui parle en langues s’édifie l’assemblée. Je souhaite que vous parliez tous en langues, mais je préfère que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est supérieur à celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’en donne l’interprétation pour que l’assemblée soit édifiée. » (1 Cor 14,1-5)

Ainsi donc, Saint-Paul de Tarse conseille à tous les bons chrétiens de pratiquer la charité, de procurer les dons spirituels et surtout la prophétisation.

« Parle-t-on en langues ? Que deux le fassent, trois au plus, et l’un après l’autre, et que quelqu’un interprète. S’il n’y a pas d’interprète, que le frère se taise dans l’assemblée, qu’il se parle à lui-même et à Dieu. Quant aux prophéties, que deux ou trois prennent la parole et que les autres jugent. Si un assistant reçoit une révélation, celui qui parle doit se taire. Vous pouvez tous prophétiser, mais chacun à son tour, pour que tout le monde soit instruit et encouragé. Le prophète est maître de l’esprit prophétique qui l’anime. Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais un Dieu de paix.

Comme cela se fait dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées. La parole de Dieu a-t-elle chez vous son point de départ ? Êtes-vous les seuls à l’avoir reçue ? Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse dans ce que je vous écris un commandement du Seigneur. Si quelqu’un ne le reconnaît pas, c’est que Dieu ne le connaît pas.

Ainsi, mes frères, aspirez au don de prophétie et n’empêchez pas qu’on parle en langues, mais que tout se fasse convenablement et avec ordre. » (1 Cor 14, 27-40)

Chaque bon Chrétien peut recevoir le Saint-Esprit et prophétiser. Mais celui qui veut devenir prophète doit devenir complètement chaste et saint.

L’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ n’est pas de ce monde, lui-même dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Sur le Mont du Dieu vivant, il y a une Église, invisible pour les yeux de la chair mais visible pour les yeux de l’âme et de l’Esprit. C’est l’Église Gnostique Primitive, à laquelle appartiennent le Christ et les prophètes.

Cette Église a ses Évêques, ses Archevêques, ses Diacres, ses sous-diacres et ses Prêtres qui officient sur l’autel du Dieu vivant. Le Patriarche de cette église invisible est Jésus-Christ.

Tous les Chrétiens peuvent aller en âme et en Esprit à cette Église.

Dans les chapitres 4 et 5 de cette œuvre, nous enseignons le secret pour sortir du corps consciemment et d’aller visiter n’importe quel point éloigné de la Terre.

Tous les êtres humains peuvent aller à l’Église Gnostique durant le rêve. Nous voyons dans cette Sainte Église la Vierge du Carmel et ses anges saints.

Tous les grands Saints de l’Église de Dieu vont à l’Église Gnostique. Les vendredis et les dimanches à l’aube, il y a des messes et des communions, et tous les Chrétiens peuvent assister à ces messes et recevoir la communion du pain et du vin, en suivant les enseignements donnés dans les chapitres 4 et 5 de ce livre. Dans cette Église, on apprendra à tous les dévots à prophétiser.

Nous voyons dans l’Église Gnostique, le Christ assis sur son trône, et tous les Gnostiques peuvent parler avec lui personnellement.

Les souffrances de Marie survinrent lorsqu’elle se maria avec Joseph le Prêtre.

Marie fut initiée aux Mystères égyptiens.

Dans l’Église Gnostique, les Chrétiens apprennent à prophétiser.

L’important est de suivre la voie de la Sainteté et de la Chasteté parfaites.

Dans nos livres, Le Mariage Parfait et La Révolution de Bel nous étudions à fond les grands Mystères du Sexe. Dans ces œuvres, nous enseignons les secrets les plus grandioses de l’Univers.

Que la paix soit pour tous les êtres humains.

SAMAËL AUN WEOR

Ce chapitre est tiré de La Vierge du Carmel (1952) de Samael Aun Weor.

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