Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Vierge du Carmel

La Nature est une Mère toujours vierge. La Nature est toujours vierge et toujours Mère. La Nature est une Mère austère et généreuse.

La conscience de la Nature enseigne au petit oiseau timide comment construire son nid. La Conscience de la Nature palpite dans le cœur de l’arbre, dans le cœur du petit ver qui rampe sur la terre, dans le cœur de l’aigle qui fièrement bat des ailes, intrépide, au-dessus des gigantesques pics de granit, qui se découpent avec leurs tours crénelées dans le bleu du ciel.

La Conscience de la Nature enseigne à l’enfant à chercher le sein de sa mère et à l’oiseau comment voler.

La Conscience de la Nature donne forme à toutes les choses, organise les pétales des fleurs qui embaument l’air de leurs parfums, elle ordonne le mouvement des astres dans la magnifique orchestration de l’Infini.

La Nature est une Mère austère et amoureuse. Lorsque nous pénétrons sur le mont, nous la voyons à l’intérieur de son magnifique Temple avec sa couronne d’or et sa tunique blanche resplendissante en train de gouverner les éléments en lutte.

Quand l’humanité l’ennuie trop, elle fait ce que font toutes les mères avec leurs enfants. Elle leur donne des jouets pour qu’ils s’amusent, elle dépose dans l’esprit des inventeurs la radio, l’avion, l’automobile, etc., pour que ses enfants s’amusent en attendant qu’ils soient mûrs pour étudier la Sagesse de Dieu.

Tous les anges innocents de la terre, de l’eau, de l’air et du feu obéissent à la Déesse Bénie Mère du Monde.

Marie, Adonia, Insoberte, Isis, Astarté, ont toujours symbolisé la Vierge céleste de la Nature.

La Nature est un grand atelier où Dieu travaille.

La Nature est le Temple de la Vierge Mère du Monde.

Ce chapitre est tiré de La Vierge du Carmel (1952) de Samael Aun Weor.

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