Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

Comme nous l’avons étudié dans le chapitre précédent, nous savons qu’il existe trois sortes d’aliments ; ceux en relation avec la respiration, avec les aliments proprement dits et avec les impressions.

La digestion des aliments a pour résultat l’assimilation de principes vitaux pour le sang. Le résultat de la respiration est l’assimilation de l’oxygène, si précieux pour la vie humaine. L’assimilation ou digestion des impressions a pour résultat l’absorption d’une énergie plus fine que les deux autres.

Les cinq sens correspondent aux impressions. Il existe deux types d’impressions : agréables et désagréables.

L’être humain a besoin de savoir vivre, mais pour cela, il doit apprendre à digérer et à transformer les impressions et ceci est vital pour la compréhension.

Nous devons transformer les impressions si nous voulons vraiment savoir vivre. Toutes les impressions qui arrivent au mental ont un Hydrogène 48. Malheureusement, l’être humain vit mécaniquement. L’homme peut transformer l’hydrogène 48 en 24 pour fortifier les chakras, le 24 en 12 pour fortifier le mental et le 12 en 6 pour renforcer la volonté.

A l’heure actuelle, il faut transformer le mental, passer à un nouveau niveau mental, sinon, les impressions continueront d’arriver à jamais en des lieux erronés. Les gens croient pouvoir voir les choses sous différents angles et être souverains, mais ils ne se rendent pas compte de ce que le mental humain est limité par les préconceptions et les préjugés.

Dans ces temps modernes, il faut transformer l’appareil mental, il faut être différent et distinct. Il est urgent et nécessaire de fabriquer un appareil intellectuel supérieur, adéquat pour transformer et digérer les impressions.

De la même façon que l’appareil digestif a un estomac pour que les aliments puissent être assimilés, et de la même façon que le système respiratoire a des poumons pour assimiler l’oxygène, l’homme machine devra créer un estomac mental, qu’on veuille ne pas le confondre avec ou l’interpréter comme un estomac physique.

Avant de digérer les impressions, il faut les transformer L’Enseignement gnostique permet et facilite la création du dit estomac, pour faire de l’animal intellectuel quelque chose de différent.

La nécessité de la transformation ne peut pas naître sans que l’on ait compris cette nécessité ; cette compréhension bourgeonne quand on a la Connaissance gnostique.

Quand on pense différemment et positivement des personnes, c’est le signe que l’on est en train de changer. Il faut cesser d’être ce que nous sommes, pour être ce que nous ne sommes pas. On doit se perdre pour soi-même. Le résultat de tout ceci est l’apparition de quelqu’un que l’on n’est pas.

Sur le chemin de la transformation des impressions, il faut être sincère avec soi-même et il ne faut pas se persuader. Au début, la justification apparaît en nous, mais il faut penser que cette justification peut être le fruit de l’amour-propre.

Il faut découvrir les causes et les motifs des comportements adoptés face aux impressions. Quand les impressions se transforment, tout devient neuf.

Seuls les Maîtres de la Fraternité Occulte peuvent transformer immédiatement les impressions, tandis que les machines humaines ne les transforment pas.

L’homme conscient peut modifier les situations données par les impressions passées, présentes et futures. Si les personnes ne sont pas capables de transformer les circonstances, elles continueront à en être le jouet et celui des autres.

La vie a un but et c’est celui d’un monde supérieur ; les Enseignements gnostiques enseignent à vivre un monde supérieur, à vivre dans une humanité solaire et immortelle. Si on n’accepte pas un monde supérieur, la transformation n’aura aucun sens, c’est évident.

Le mental, tel qu’on le trouve maintenant, ne sert à rien. Il faut l’organiser, le remodeler, le meubler, etc. C’est-à-dire le placer à un niveau intellectuel supérieur.

Pour pouvoir transformer les impressions, il faut reconstruire la scène telle qu’elle a eu lieu et rechercher ce qui nous a le plus blessés. S’il n’y a pas de digestion des impressions, il n’y aura pas d’aliments, et s’il n’y a pas d’aliments, les corps existentiels de l’Etre languiront.

Le Moi est gouverné par l’Hydrogène 48 et il s’en nourrit. Chaque jour, chaque heure, naissent de nouveaux Moi. Par exemple : les moustiques nous blessent, la pluie également, etc., il existe toujours une addition et une soustraction de Moi.

Les bonnes impressions également doivent être transformées. Si on a eu pendant le jour trois impressions qui ont affecté l’état d’âme, celles-ci doivent être étudiées le soir et transformées en utilisant une mise en oeuvre ordonnée. Chaque Moi est lié à d’autres et ils sont associés. Les Moi se conjuguent pour former la même scène.

Il faut être analytique et judicieux pour transformer les impressions, pour qu’apparaissent finalement de nouvelles facultés. Quand les personnes ne se transforment pas, elles continuent d’avoir un état honteux et ridicule. Quand on n’a pas de digestion, on involue.

Il faut digérer les impressions du jour même. Ne permets pas que le soleil se couche sur ta colère !. Il faut voir les choses comme elles sont, il faut créer l’appareil mental (estomac mental) opportun pour n’être victime de rien.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.