Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

Je ne me lasserai jamais d’insister sur le fait que les systèmes académiques et éducatifs de cette époque dégénérée servent seulement à adultérer les authentiques valeurs de l’Etre.

Les faits ont démontré que j’ai raison. Chaque année scolaire, approximativement 500 enfants allemands de l’ouest se suicideraient, selon les statistiques des années précédentes.

On estime que 14000 adolescents ont essayé de quitter la vie et un grand nombre d’entre eux (1 étudiant sur 3 de moins de 16 ans) ont des symptômes sévères de tension causée par ce que les allemands appellent Schulangst, ce qui signifie anxiété scolaire aiguë.

Les pressions et tensions de l’école, que certains enfants rencontrent sans pouvoir les combattre, sont responsables de l’une des plus graves situations qu’affrontent les jeunes.

La Schulangst paraît être un phénomène social de plus, le résultat d’un système scolaire hautement compétitif, non seulement en Allemagne, mais encore dans tous les pays du monde, mêlé à un chômage élevé, et à une société hiérarchique qui vénère les stupides diplômes scolaires comme mot de passe pour obtenir des emplois hautement rémunérés, et comme symboles de statut.

Les nombreux enfants d’âge scolaire qui passent par ce type d’anxiété sentent que les systèmes de tension sont insupportables.

Selon une étude réalisée par Karl Stritt Matter, un professeur de Science Educative, un garçon de moins de 16 ans sur trois souffre de problèmes stomacaux chroniques, mouille son lit pendant qu’il dort, ou souffre de maux de têtes sévères. Un étudiant sur cinq est sous traitement psychiatrique et on a même trouvé des enfants de neuf ans qui souffraient d’ulcères à cause de la tension scolaire.

Ce qui est particulier, dans ce cas, ce sont les statistiques sur le suicide scolaire, spécialement décourageantes étant donné l’âge des victimes : sur les 517 étudiants de moins de 18 ans qui se sont suicidés en Allemagne en 1976, 103 avaient entre 10 et 15 ans. Le nombre des suicides parmi les jeunes de moins de 18 ans en Allemagne de l’Ouest est dans un rapport de 3,3 pour cent mille, 50 % plus élevé qu’aux Etats-Unis, où le suicide parmi les adolescents est également un problème alarmant.

Tant qu’on ne travaille pas avec une Éducation Fondamentale basée sur les principes solides suivants : libre initiative, non imitation, liberté créatrice, attention consciente, valeur, amour, comment penser, savoir écouter, sagesse, générosité, compréhension, intégration, simplicité, paix, véracité, intelligence, vocation, etc., exposés dans mon livre l’Éducation Fondamentale, non seulement les enfants et les adolescents, mais aussi les adultes, continueront dans l’anxiété aiguë et dans l’augmentation monstrueuse de l’indice des suicides.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.