Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

Les ténèbres sont en elles-mêmes, Père-Mère : la lumière, leur enfant, dit l’antique sagesse. Il est évident que la lumière incréée a une origine inconnue, absolument ignorée de nous. Nous n’exagérons aucunement en appuyant l’idée que cette origine se trouve dans les ténèbres. Du Chaos sort le Cosmos et des ténèbres jaillit la lumière. Prions profondément &

Parlons maintenant de la lumière prêtée, cosmique, secondaire ; il est certain que quelle que soit son origine et, pour belle qu’elle soit, elle a au fond un caractère passager, mayavique… Les ineffables ténèbres profondes constituent donc l’éternelle matrice en laquelle les origines de la lumière apparaissent et disparaissent.

Dans notre monde affligé du Samsara, il est indéniable que rien ne s’ajoute aux ténèbres pour les convertir en lumière. Dans cette douloureuse vallée de larmes, il est clair que rien ne s’ajoute à la lumière pour la transformer en ténèbres. La logique de la pensée, ou pour mieux dire, le Tertium Organum, nous invite à penser que la lumière et les ténèbres sont permutables. Analysant ceci d’un point de vue rigoureusement scientifique, nous parvenons à la conclusion que la lumière n’est qu’un monde de ténèbres, et vice-versa. Lumière et ténèbres sont des phénomènes de même Noumène, inconnu, profond, inconcevable pour la raison & Que nous recevions plus ou moins la lumière qui resplendit dans les ténèbres est chose qui dépend de notre pouvoir de vision spirituelle…

Un grand Etre dit : « Ce qui est lumière pour nous, est ténèbres pour certains insectes ; et l’oeil spirituel voit l’illumination là où l’oeil normal perçoit seulement l’obscurité ».

L’Univers plongé dans le Pralaya, après le Mahamvantara, dissout dans son élément primordial, repose nécessairement dans les ténèbres profondes de l’Espace infini & Il est urgent de comprendre bien à fond le grand mystère des ténèbres chaotiques. Avant l’aube du Mahamvantara, l’Univers dormait dans la terrible obscurité.

Il est écrit ceci en caractères de feu dans le livre de la grande vie, qu’à la fin du Mahamvantara (Jour Cosmique), Osiris (Le Père), Isis (la Divine Mère Kundalini) et Horus (l’Esprit Divin), s’intègrent, se mêlent et fusionnent comme trois feux, pour ne former qu’une seule flamme &

Il est ostensible, et ceci n’importe quel Mahatma le sait, que pendant le Mahapralaya (Nuit Cosmique), tout l’Univers dissout gît dans la cause unique, éternelle et primaire, pour renaître à l’aurore suivante du nouveau grand jour, comme le fait périodiquement Karana, la cause éternelle.

Cherchons Osiris, Isis et Horus à l’intérieur de nous-mêmes, dans les profondeurs inconnues de notre propre être… Osiris, Isis et Horus constituent en nous-mêmes, la Monade, la Duade et la Triade de notre Etre Intime.

Avez-vous entendu parler de Brahma ? Il est en lui-même, Père-Mère-Fils (Osiris, Isis, Horus). A chaque nouvelle aurore cosmique, l’Univers ressuscite comme l’oiseau phénix de ses propres cendres. A l’aube de chaque Mahamvantara, la Monade se dédouble à nouveau en la duade et en la triade.

Après la nuit profonde, quand rayonne l’aube du nouveau Jour Cosmique, le Fils, la Triade, Horus (l’esprit divin de chacun), émane de lui-même son essence, ses principes mystiques, à la roue du Samsara, dans le saint propos d’acquérir l’Ame-Diamant &

Ah ! Que la joie d’Horus est grande quand il acquiert l’âme-diamant ! Il s’absorbe alors dans sa Mère Divine et, fusionnant avec le Père, ils forment une seule flamme diamantine, un Dieu à la resplendissante beauté intérieure.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.