Méduse

Grec Μεδουσα, « gardienne, reine (medeôn) »

« Persée était le fils de Jupiter et de Danaé. Son grand-père Acrisius, alarmé par un oracle qui lui avait dit que l’enfant de sa fille serait l’instrument de sa mort, fit enfermer la mère et l’enfant dans un coffre et les mit à la dérive sur la mer. Le coffre a flotté vers Sériphe, où il a été trouvé par un pêcheur qui a transporté la mère et l’enfant à Polydectes, le roi du pays, par qui ils ont été traités avec bonté. Quand Persée a grandi, Polydectes l’a envoyé pour tenter le conquête de Méduse, un monstre terrible qui avait dévasté le pays. Elle était autrefois une belle jeune fille dont les cheveux étaient sa principale gloire mais comme elle osait rivaliser de beauté avec Minerve, la déesse la priva de ses charmes et changea ses belles boucles en serpents siffleurs. Elle devint un monstre cruel d’un aspect si effrayant qu’aucun être vivant ne pouvait la voir sans être transformé en pierre. Tout autour de la caverne où elle habitait, on pouvait voir les figures de pierre d’hommes et d’animaux qui avaient eu le malheur de l’apercevoir et avaient été pétrifiés par la vue. Persée, favorisé par Minerve et Mercure, dont le premier lui prêta son bouclier et le second ses chaussures ailées, s’approcha de Méduse pendant qu’elle dormait et prenant soin de ne pas la regarder directement, mais guidé par son image reflétée dans le bouclier lumineux qu’il portait, il lui a coupé la tête et l’a donnée à Minerve, qui l’a fixée au milieu de son AEgis. » —Thomas Bulfinch, L’Age du Fable

« Persée descend pour couper la tête de Méduse (le « Moi » psychologique ou Adam terrestre) avec son épée flamboyante ; la tête de Méduse a de nombreux serpents plantés que l’étudiant ésotérique doit remettre à Minerve, la déesse de la sagesse. Rappelez-vous que Méduse est la demoiselle du mal (le « Moi » psychologique), dont la tête est couverte de vipères sifflantes. » – Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale

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