Envie

Le désir d’avoir ce que quelqu’un d’autre a.

Dans les traditions Occidentales, l’envie est l’un des sept péchés capitaux. Dans le Bouddhisme (Tibétain : phrag-dog ; Sanskrit : irsa), l’envie est l’un des cinq poisons (dug-lhga).

Le développement spirituel exige que l’envie soit transmutée dans sa forme pure : la philanthropie ou le bonheur pour les autres, qui est lié à Jupiter (Zachariel).

« On a demandé à Aristote : « Pourquoi les envieux sont-ils toujours tristes? Aristote répondit : « Parce qu’ils ne sont pas seulement attristés par toute adversité qui leur arrive, ils sont également attristés par tout bien qui est accordé aux autres. »

« …l’envie est l’un des déclencheurs les plus puissants de la machinerie sociale. Pourquoi tant de gens veulent-ils progresser? Pourquoi tant de gens veulent-ils avoir de belles demeures et des voitures très élégantes? Le monde entier envie ce qui appartient aux autres. L’envie est le regret pour le bien-être des autres. Les femmes élégantes sont enviées par d’autres femmes moins élégantes et cela sert à intensifier leur lutte et leur douleur. Celles qui n’ont pas, veulent avoir et choisiront de ne pas manger afin d’acheter tous les types de vêtements et d’ornements. Elles le font dans le seul objectif de ne pas être moins que quiconque. Tout paladin d’une grande cause est mortellement haï par les envieux. L’envie de l’impuissant, du vaincu, du méchant, est déguisée avec la toge du juge, ou avec la robe de sainteté et de maîtrise, ou avec le sophisme des applaudissements, ou avec la beauté de l’humilité. Si nous comprenons intégralement que nous sommes envieux, il est logique que l’envie prendra alors fin et à sa place apparaîtra l’étoile qui se réjouit et brille pour le bien-être des autres. » – Samael Aun Weor, La Révolution de la Dialectique

« Ces individus qui veulent fonder toutes les actions de leur vie sur des idéaux, des théories et tous les souvenirs divers accumulés dans les entrepôts de leur mémoire, vont toujours de comparaison en comparaison, et là où il y a comparaison, il y a aussi l’envie. Ils se comparent avec leurs voisins ; ils comparent leurs enfants et leurs parents avec les enfants et les parents de leurs voisins. Ils comparent leur maison, leurs meubles, leurs vêtements et tous leurs biens avec les biens de leurs voisins. Ils comparent leurs idées, l’intelligence de leurs enfants avec les idées et l’intelligence des autres, et ainsi de suite ; ainsi apparaît l’envie, qui se transforme alors en la source cachée et tordue de l’action. Pour la disgrâce de ce monde, tout le mécanisme de la société est basé sur l’envie et l’esprit d’acquisition. Tout le monde envie tout le monde. Nous envions des idées, des choses, des gens, et nous voulons acquérir de plus en plus d’argent, de nouvelles théories, de nouvelles idées que nous accumulons dans notre mémoire, de nouvelles choses afin d’éblouir nos voisins, etc. » – Samael Aun Weor, Fondementaux de l’Éducation Gnostique

L’envie est étudiée à fond dans les Fondamentaux de l’Éducation Gnostique.

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