Drukpa

(Aussi connu sous le nom de Druk-pa, Dugpa, Brugpa, Dag dugpa ou Dad dugpa) Le terme Drukpa vient de Dzongkha et Tibétain འབྲུག་ ཡུལ་ (’brug yul), qui signifie « pays du Bhoutan », et est composé de Druk, « dragon » et pa, « personne ». En Asie, le mot fait référence au peuple du Bhoutan, un pays entre l’Inde et le Tibet.

Drukpa peut également faire référence à une grande secte du Bouddhisme qui s’est détachée du Kagyug-pa « les principes de la tradition orale ». Ils se considéraient comme les héritiers des gourous Indiens: leur enseignement, qui remonte à Vajradhara, était transmis par Dakini, de Naropa à Marpa puis au poète ascétique et mystique Milarepa. Plus tard, les disciples de Milarepa ont fondé de nouveaux monastères et de nouveaux fils sont apparus, parmi lesquels le Karmapa et le Drukpa. Toutes ces écoles forment l’ordre Kagyug-pa, malgré des querelles internes épisodiques et des différences de pratique extrêmes. La secte Drukpa est reconnue par ses grands chapeaux rouges cérémoniels, mais il faut savoir qu’ils ne sont pas le seul groupe « Chapeaux Rouges » (les Nyingmas, fondés par Padmasambhava, utilisent également des chapeaux rouges). Les Drukpas ont établi un culte particulier du Dorje (Vajra, ou coup de foudre, un symbole du phallus).

Samael Aun Weor a écrit à plusieurs reprises dans de nombreux livres que les « Drukpas » pratiquent et enseignent le Tantra Noir, au moyen de l’expulsion de l’énergie sexuelle. Si nous analysons le mot, il est clair qu’il fait référence aux « Dragons Noirs » ou aux personnes qui pratiquent le Tantra Noir. Il ne faisait pas référence à tous les habitants du Bhoutan, ni à tous les membres de la secte Bouddhiste Drukpa. Une condamnation aussi large serait aussi ridicule que celle faite par tous ceux qui condamnent tous les Juifs pour la crucifixion de Jésus.

« En 1387, avec raison, le réformateur Tibétain Tsong Khapa a jeté tous les livres de Nécromancie qu’il a trouvés dans les flammes. En conséquence, certains Lamas mécontents ont formé une alliance avec les Bhons aborigènes, et aujourd’hui ils forment une puissante secte de magie noire dans les régions du Sikkim, du Bhoutan et du Népal, se soumettant aux rites noirs les plus abominables. » – Samael Aun Weor, La Révolution de Belzébuth

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