Cteis

(Grec κτείς Kteis) Également orthographié « ecteis ». Littéralement, « peigne » (d’un métier à tisser), utilisé pour râteau, corne, doigts, côtes, pétoncle, vagin, yoni.

« Le Cteis était un piédestal ou réceptacle circulaire et concave, sur lequel reposait le phallus, ou colonne [obélisque]. L’union de ces deux, en tant que principes générateurs et producteurs de la nature, dans une figure composée, était le mode le plus courant. Ici, nous trouvons l’origine du point dans un cercle, un symbole qui a été adopté pour la première fois par les anciens adorateurs du Soleil. La boussole disposée au-dessus du carré symbolise le Soleil (masculin), imprégnant la Terre passive (féminine) de sa vie produisant des rayons. La véritable signification est donc double: les représentations terrestres (humaines) sont de l’homme et de son phallus, et de la femme avec son Cteis réceptif (vagin). Les divinités homme-femme étaient communément symbolisées par les parties de l’homme et de la femme… Le Phallus et le Cteis (vagin), emblèmes de génération et de production, et qui, à ce titre, est apparu dans les Mystères. Le Lingam Indien était l’union des deux, tout comme le Bateau et le Mât, et le Point dans le Cercle. Le Cteis était symbolisé comme la lune. La personnification féminine du principe productif. Il accompagnait généralement le Phallus… et comme symbole des pouvoirs prolifiques de la nature, et était largement vénéré par les nations de l’Antiquité. » – Morales et Dogme, par Albert Pike, [1871]

« Le kteis, ou organe féminin, en tant que symbole des pouvoirs passifs ou reproducteurs de la nature, se trouve généralement sur les anciens monuments Romains comme la concha Veneris, une figue, de l’orge, du maïs et la lettre delta. » – PRIAPEIA, sive diversorum poetarum in Priapum lusus, traduction de Leonard C. Smithers et Sir Richard Burton [1890]

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