Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

Saint Paul à l’autel du Dieu Inconnu à Athènes. Du British Museum. © Les administrateurs du British Museum

«Alors Paul se tint au milieu de la colline de Mars, et dit: Hommes d’Athènes, je vois qu’en toutes choses vous êtes si superstitieux, car, en passant et regardant vos dévotions, j’ai trouvé un autel avec cette inscription, ἄγνωστος θεός [Agnostos Theos: «Dieu Inconnu»]. Ce que vous adorez par ignorance, c’est ce que je vous déclare.» – Actes 17:23

Mes frères et sœurs bien-aimés, le temps est venu de comprendre ce qu’est réellement l’Être, ce que sont nos études, ce qu’est la Gnose. Tout d’abord, nous devons rendre culte à Agγνωστος θεός Agnostos Theos [«Dieu inconnu»], l’espace Abstrait Absolu, inconditionné et éternel.

Sans aucun doute, la divinité incognito et inconnue est celle qui n’a pas de nom: cela, l’innommable, l’ineffable…

L’Absolu est au-delà de tout ce qui a une forme: il n’a pas de forme, de côtés, de quantité, de qualité, de nombre, de mesure et de poids; c’est ce qui n’est pas, ce qui n’a pas de forme, ce qui est réel.

Lorsque vous utilisez ce genre de termes, vous devez savoir comment les comprendre d’un point de vue intuitif. Quand je dis «c’est ce qui n’est pas», nous devons appréhender la signification profonde.

Une forme d’être serait comme ce que nous avons dans notre intellect, mais «Cela» n’est pas ce que nous avons dans notre intellect. C’est pourquoi je dis «c’est ce qui n’est pas». Ce «non-être» est l’Être réel. C’est seulement de cette façon que nous pouvons le comprendre un peu, car «Cela» est au-delà de toute compréhension.

SAT (Sanskrit सत्), l’Immanifesté, appartient sans aucun doute à «l’aspect négatif de la lumière». Nous sommes habitués à penser à la lumière sous son aspect positif, mais l’aspect négatif de la grande vie est bien au-delà de tout ce que nous pouvons comprendre… Il est bien au-delà des sephiroth de la Kabbale, bien au-delà du silence et du son, et de l’ouïe pour le percevoir… Bien au-delà de la pensée, de la parole et de l’action…

«Il n’y avait ni existence, ni non-existence,
Le royaume de l’air, ni le ciel au-delà.
Qu’y avait-il pour contenir, pour couvrir dans–
Était-ce seulement de vastes profondeurs insondables d’eau?

Il n’y avait pas de mort là, ni d’immortalité.
Il n’y avait pas de soleil, divisant le jour de la nuit.

Alors il n’y avait que CELA, se reposant en lui-même.
A part ça, il n’y avait rien.

D’abord dans l’obscurité voilée dans les ténèbres,
Chaos inconnaissable, le Tout caché.

Jusqu’à ce que le vide informe se manifeste
Par la grande puissance de la chaleur est née cette graine…» – Rigveda, x, 129

Lorsque nous parlons d’«existence négative», nous devons comprendre Ce qui n’est pas et qui néanmoins est. La lumière incréée est donc l’aspect négatif de la lumière; c’est la réalité. Nous devons saisir «l’existence négative» dans le sens qu’elle ne se manifeste pas, qu’elle est cachée derrière les voiles de ce qui se manifeste.

L’Ancien des Jours, par exemple, en chacun de nous, s’avère être Malkuth pour l’Absolu, c’est-à-dire son aspect inférieur. De même que dans la manifestation cosmique Malkuth est le monde physique, l’aspect le plus bas de tous les dix sephiroth, de même que l’Ancien des Jours, avec toute sa grandeur, majesté et seigneurie, est seulement Malkuth pour l’Absolu.

Toute émanation émerge de cette divinité incognito et inconnue, qui est latente dans tout ce qui est, a été et sera. Les ineffables, l’armée de la voix, la grande parole, les saints dieux, les gouverneurs de l’univers entier, ils ne sont que des manifestations de la divinité incognito et inconnue, des manifestations de l’Agnosthos Theos.

Bien, mes chers frères et sœurs, n’oublions pas יהוה, Jehovah, Iod-Heve. Quand je parle de cette manière, je ne me réfère en aucune façon à ce Jehovah anthropomorphique de l’Église de Rome et de Jérusalem et à tous les gens dogmatiques en général, non. Le Jehovah auquel je me réfère, celui auquel je fais allusion, est le Jehovah intime de chacun de nous. Il est évident qu’à l’intérieur de chacun de nous, nous portons notre propre יהוה Iod-Heve.

Iod est le principe masculin. Heve הוה est le principe féminin. Iod י est notre Père qui est en secret, Heve הוה est notre Mère Divine Kundalini. Ils forment le Jehovah intime et particulier en chacun de nous.

Jésus de Nazareth a rejeté le Jehovah anthropomorphique des Juifs, ce Jehovah Biblique, celui de la loi de Talion, celui de la rétorsion.

Jésus de Nazareth a aimé son Père qui est en secret et sa Mère Divine Kundalini. Au pied de la croix, nous le voyons pleurer vers son Père. Nous voyons aussi la Mère du Divin Rabbi de Galilée au pied de la croix, et lui, crucifié sur sa croix, s’exclamant d’une voix forte:

«Père, entre tes mains je remets mon Esprit!»…

Sa Mère Divine Kundalini est au pied de la croix, l’assistant à tout moment. Elle est Ram-IO. «Ram» est un mantra, le mantra du feu, le mantra du tattva Tejas. «IO» nous rappelle les mystères Isiaques. «IO» est le point à l’intérieur du cercle, c’est le lingam-yoni.

Donc, frères et sœurs, Jésus a définitivement rejeté ce Jehovah dogmatique, celui qui a fondé toute sa doctrine sur les représailles, sur «œil pour œil et dent pour dent». Jésus a fermement adoré son Père qui est en secret et sa Mère Divine.

L’authentique Jehovah doit donc être recherché intimement. Chacun de nous porte Jehovah à l’intérieur, au-delà de sa Conscience. Jehovah est Iod-Heve, le Père qui est en secret et la Mère Divine

Nous avons cité l’Espace Abstrait Absolu, d’où a émané l’Armée de la Voix, et d’où jaillit notre Jehovah particulier, notre divin mâle-femelle. Nous voyons donc que derrière notre divinité particulière se trouve la divinité abstraite, l’Être de notre Être, le Dieu inconnu devant lequel toute l’armée de la voix se prosterne, la vérité qui n’a pas de nom, l’existence négative, «Cela» qui n’est pas et néanmoins est.

Ainsi, sachant que notre Être intérieur a émané des entrailles de l’espace abstrait inconditionné et éternel, nous devons nous orienter en étant conscients de l’origine de notre Être Intérieur. Tout d’abord, il est indispensable que notre Père-Mère intérieur soit auto-réalisé à l’intérieur de nous; cela n’est possible que si nous nous comprenons, si nous parvenons à éliminer de notre propre nature les éléments inhumains que nous portons à l’intérieur.

Voyons qu’au plus profond de nous-mêmes se trouve notre Père-Mère, notre Elohim primordial, qui a émané du Dieu inconnu, de la lumière insondable de l’espace abstrait, inconditionné et éternel. Ainsi, notre Elohim est venu avec un but, et c’est de prendre forme à l’intérieur de nous, de s’auto-réaliser, de se cristalliser en nous… Est-ce possible? Oui, ça l’est! Mais encore une fois, nous avons d’abord besoin de l’élimination des éléments inhumains, afin qu’il puisse s’exprimer à travers nous. Deuxièmement, nous avons besoin de la création d’instruments ou de véhicules capables de contenir sa présence, de la recouvrir, de la protéger; des véhicules qui doivent avoir une constitution forte et pourtant élastique, ductile et sublime…

Quel genre de véhicules seront-ils? Hier, précisément, nous parlions des corps existentiels supérieurs de l’Être. Certaines personnes croient qu’elles possèdent déjà ces corps – quand je parle de «certaines personnes», je me réfère aux pseudo-ésotéristes et aux pseudo-occultistes – malheureusement, les personnes qui naissent avec un Corps Astral sont très peu nombreuses.

Si nous examinons attentivement les gens, nous voyons qu’ils n’ont que leur corps planétaire (physique); ce corps est régi par 48 lois. Ce que je dis est prouvé par les 48 chromosomes qui existent dans la cellule germinale [la science moderne n’a pas encore découvert deux liés à la quatrième dimension]. Comme on le sait déjà, l’élément masculin fournit 24 chromosomes pour former cette cellule. Les biologistes n’ignorent pas que l’élément féminin contribue aux 24 autres chromosomes. Quand ils sont combinés, ils nous donnent 48, qui est le nombre de lois nécessaires pour une cellule germinale. Ainsi, notre corps physique est régi par 48 lois. C’est un instrument merveilleux. Malheureusement, l’humanité ne possède que cet instrument.

Le siège vital de ce véhicule est le Corps Vital, le «linga sarira» des Théosophes, la condensation bio-thermo-électromagnétique sur laquelle se trouve la racine même de notre existence physique.

Au-delà de ces corps, la seule chose qui existe en eux est l’ego. C’est ainsi que l’humanité ordinaire est constituée.

Les gens, les bipèdes à trois cerveaux, les «animaux intellectuels» ne possèdent que le corps planétaire avec un siège vital, et à l’intérieur, au plus profond, ils portent leur ego, leur «moi», leur moi-même, leur obstiné. Ce «moi», cet ego, est composé de divers éléments inhumains. Malheureusement, leur Essence est embouteillée, incorporée dans leurs «éléments», et il est évident que leur Essence est traitée en fonction de son état.

Nous sommes donc dans un état désastreux. Néanmoins, nous sommes appelés à contenir à l’intérieur de nous le divin mâle-femelle, celui qui a émané de l’Espace Abstrait Absolu.

Mais que faisons-nous, comment procédons-nous, comment agissons-nous, comment travaillons-nous pour qu’un jour notre Elohim sacré puisse être contenu à l’intérieur de nous? Quelle serait la procédure?

Tout d’abord, nous devons commencer par éliminer les éléments inhumains de notre nature. Et de tels «éléments», je le répète (et pour qu’on le comprenne très bien, je clarifie), sont personnifiés avec les différentes figures qui constituent le «Moi», le moi-même, l’obstiné: à savoir, la colère, l’avidité, la luxure, l’envie, l’orgueil, la paresse, la gourmandise, etc. Ces défauts sont si innombrables que même, «si j’avais cent bouches, cent langues et gorges d’airain, inspirées de poumons d’acier, je ne pourrais pas décrire la moitié de mes horribles éléments», et je ne finirais pas de les énumérer tous avec soin.

Il devient très nécessaire, urgent, inajournable, d’éliminer ces défauts. Chacun d’eux est un élément inhumain, et à l’intérieur de chacun d’eux l’Essence, qui est la plus digne, qui est l’élément le plus décent que nous possédons, est embouteillée, retenue, fourrée à l’intérieur d’eux.

Tout d’abord, il est urgent de comprendre qu’il est essentiel de devenir consciencieux de nos erreurs.

Les défauts que nous portons cachés font surface en relation avec les gens, dans la lutte pour notre pain quotidien, en relation avec nos amis, et si nous sommes alertes et vigilants comme le gardien en temps de guerre, alors nous les découvrons.

Le défaut découvert doit être compris dans son intégralité, dans tous les départements du mental. Chaque défaut est multiforme et a de nombreuses racines.

Une fois que nous avons compris nos erreurs, une fois que nous les avons analysées à travers la technique de la Méditation, nous allons procéder à les éliminer.

Par exemple, nous aurions pu comprendre le défaut de la colère, et néanmoins continuer avec elle. Nous aurions pu comprendre le défaut de l’envie, et néanmoins le porter à l’intérieur. Par conséquent, il est également nécessaire, je le répète, d’éliminer tout défaut compris, et cela n’est possible qu’en utilisant la force électrique sexuelle.

Ainsi, pendant le Sahaja Maithuna, nous pouvons invoquer Devi Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, et la supplier d’éliminer, d’éradiquer de nous le défaut découvert (et compris). Elle procédera à les jeter en utilisant la lance de Minerve.

Souvenons-nous de ce merveilleux symbole dans lequel le grand kabir Jésus apparaît avec un «fouet» chassant les «marchands» du Temple de Jérusalem. De même, nous devons procéder: nous devons chasser avec le fouet de la volonté les marchands de notre temple, à savoir notre colère, la cupidité, l’envie, l’orgueil, etc., etc., etc. Devi Kundalini se chargera de le faire; elle brandira la lance de Minerve et avec cette force Fohatique extraordinaire elle éliminera les éléments inhumains que nous portons à l’intérieur.

Ainsi, mes chers frères et sœurs, c’est ainsi que la Conscience va s’émanciper, se libérer et, à mesure qu’elle est libérée, elle s’éveillera. Ainsi, lorsque tous les éléments inhumains auront été dissous, alors notre Conscience brillera, alors nous pourrons voir, entendre, toucher et sentir les grandes réalités des mondes intérieurs. Je répète: nous devons chasser les «marchands» du temple et c’est une question de thelema (volonté)…

En continuant alors, le travail de préparation est extraordinaire, parce que nous avons vraiment besoin de beaucoup travailler afin de pouvoir, un jour, contenir à l’intérieur de nous le divin mâle-femelle, l’Elohim intérieur, qui un jour a émané de la lumière incréée de l’Espace Abstrait Absolu.

En parlant plus profondément (pour la préparation du temple), nous dirons que la fabrication d’un Corps Astral est nécessaire.

Éliminer l’ego est une moitié, créer les corps existentiels supérieurs de l’être est l’autre moitié, et le sacrifice pour l’humanité est notre devoir. Avec ces trois facteurs de la révolution de la Conscience, nous réaliserons l’auto-réalisation intime de l’Être; avec ces trois facteurs de la révolution de la Conscience, nous pourrons cristalliser dans notre intérieur l’Elohim intime, notre Père-Mère, notre Jehovah particulier, notre Iod-Heve.

La création des corps existentiels supérieurs de l’Être est aussi un travail d’extrême patience. Nous devons transmuter le sperme sacré en énergie.

Dans d’autres temps, lorsque l’humanité n’avait pas encore développé l’abominable organe Kundabuffer, personne n’a extrait le sperme sacré du corps. Mais quand l’abominable organe Kundabuffer fut implanté dans «l’animal intellectuel», alors les humanoïdes s’amusèrent à éliminer le sperme sacré. Mais, si nous transmutons cette matière vénérable en énergie, nous pouvons créer les corps existentiels supérieurs de l’Être. Mais par-dessus tout, nous devons comprendre les différents processus alchimiques…

On a dit qu’il suffit d’avoir une substance pour accomplir le Grand Œuvre. Quelle pourrait être cette substance? Nous répondons: cette substance est le mercure de la philosophie secrète. Et où est ce mercure? Bien, ce mercure est l’âme métallique du sperme. Il est donc clair que quand la liqueur sexuelle n’est pas gaspillée, elle est transmutée en énergie, et cette énergie est le mercure de la philosophie secrète. Autrement dit, l’âme métallique du sperme est le mercure de la philosophie secrète, et cette âme métallique est représentée par Lucifer.

En citant ce personnage, nous ne devons pas être scandalisés, puisque c’est Lucifer. Ne pensons pas à un archange anthropomorphe. Lucifer est très individuel. Chacun de nous a son Lucifer particulier et individuel. Lucifer est l’un des aspects de notre Être intérieur, et en vérité, c’est le plus important. Lucifer est, pour ainsi dire, le double de notre Logoi intérieur, le duplicata du Troisième Logos en nous, l’ombre de Shiva (l’archi-hiérophante et l’archi-magicien).

Que Lucifer a brillé… c’est vrai, et il a brillé comme un archange enflammé et ineffable. Il était un Sanat Kumara. Mais, quand nous sommes tombés dans la «génération animale», l’un des aspects les plus importants de notre Être – parce que étant le duplicata de notre Dieu intime – la racine du sexe en nous est réellement tombée dans les ténèbres de ce monde et a été transformée en «le diable».

Par conséquent, il y a autant de diables sur Terre que d’êtres humains. Chacun de nous a son propre diable, et ce diable particulier en chacun de nous est noir comme du charbon, et exhale à travers l’organe Kundabuffer, le Fohat négatif, le feu de la fatalité, le feu Luciférien.

Après avoir été la créature la plus excellente, il est maintenant en disgrâce.

Personne ne peut l’aider, sauf nous. Nous devons le blanchir, et cela a été écrit par les alchimistes médiévaux. Ils ont dit:

«Brûle tes livres et blanchis le laiton…»

On sait déjà que le laiton est fait de cuivre, et que le cuivre est lié à Vénus, l’étoile du matin et de l’heure du vêpres…

«Blanchir le laiton» signifie blanchir notre diable intérieur afin de le libérer.

Il est le Prométhée enchaîné. Un vautour dévore inlassablement ses entrailles (le vautour du désir).

Lucifer est un colosse. Il a le pouvoir sur les cieux, sur la Terre et sur les enfers, mais nous l’avons en disgrâce. Ainsi, si nous le blanchissons, nous serons abondamment récompensés.

Mais comment le blanchissons-nous? Nous le faisons en éliminant l’ego, en créant en nous les corps existentiels supérieurs de l’Être et en nous sacrifiant pour l’humanité.

Chez les Aztèques, Lucifer apparaît se précipitant au fond des abysses, symbole de notre chute sexuelle. Mais il y a quelque chose d’étonnant dans la doctrine Aztèque: Lucifer enroulant le cordon de pénitent, d’anachorète… Lucifer faisant pénitence… avez-vous vu quelque chose de plus extraordinaire?

Bien, frères et sœurs, ce Lucifer est, disons, la représentation de notre Pierre Philosophale. Ce paradigme, dans sa profondeur, est ce que Lucifer a en nous. Mais, il est si intimement lié au Mercure de la philosophie secrète qu’il semble que nous ayons digressé. En faisant notre dissertation, nous n’avons pas digressé. Ce dont nous avons besoin, c’est de prêter beaucoup d’attention… J’ai déjà dit que l’âme métallique du sperme est la Pierre Philosophale. J’ai aussi dit que Lucifer est la Pierre Philosophale. Alors, lequel des deux est la Pierre Philosophale? En vérité, en effet, Lucifer et l’âme métallique du Semen sont la Pierre Philosophique. Cette pierre est voilée par Lucifer

Bien, dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris, il y a un oiseau, un corbeau, avec sa vue dirigée vers la «petite pierre angulaire». Qu’y a-t-il sur cette «pierre angulaire»? Une figure, le diable!… Que signifie le «corbeau de la putréfaction»? Cela signifie la mort! Nous devons éliminer, tuer, détruire l’ego animal. C’est seulement de cette manière qu’il est possible de «blanchir le diable» qui est au coin du temple et qui veut sa libération, puisqu’il veut redevenir cet archange lumineux des autres temps.

Cette âme métallique du Semen, je le répète, est extraordinaire. Il a émané du chaos, qui sont les eaux séminales de la vie. À son tour, à partir de cette âme métallique, au moyen d’une projection, une troisième eau est libérée: c’est le fluide énergétique proprement créatif qui s’élève à travers les canaux Ida et Pingala vers le cerveau. Quand le feu (le soufre) féconde ce mercure, le merveilleux processus d’initiation commence. Mais gardez à l’esprit les trois aspects du mercure: d’abord, comme un chaos métallique, comme un simple sperme. Deuxièmement: comme l’âme métallique ou le mercure. Troisièmement: comme la troisième eau, ce fluide merveilleux qui monte à travers les canaux d’Ida et de Pingala vers le cerveau.

Un moment arrive ou arrivera où cette «âme», ce troisième aspect, ces fluides sexuels montant par les canaux d’Ida et de Pingala, sont fécondés par le feu sacré – voilà le croisement du mercure avec le soufre dans son premier aspect – puisque tout le progrès ésotérique en nous, est basé sur les croix incessantes du mercure avec du soufre…

L’hydrogène sexuel SI-12 – dont parlent les meilleurs ésotéristes, parmi eux Gurdjieff – correspond évidemment au mercure lui-même, au troisième aspect, à la troisième eau mercurielle. Ce mercure, lorsqu’il se cristallise dans son premier véhicule, qui est le Corps Astral, devient extraordinaire et merveilleux, mais pour que ce mercure prenne la forme du Corps Astral, il faut le travailler.

Au moyen de la transmutation sexuelle, le temps viendra où ce Mercure prendra cette figure, ainsi, quand nous aurons déjà un Corps Astral, nous pourrons voyager avec lui à travers l’espace infini. Bien plus tard, le mercure se cristallise sous la forme du Corps Mental, et même beaucoup plus tard, avec la forme du Corps Causal. Voilà les trois formes de la cristallisation du Mercure. Ensuite, lorsque ces corps existentiels ont été formés, nous incarnons l’Âme Humaine.

Mais, il ne suffit pas de créer avec le mercure les corps existentiels supérieurs de l’Être. Nous devons savoir que le mercure est appelé à porter l’or du Christ cosmique en lui-même. Saint Christophe portant l’enfant ou le mouton portant sa toison sont tous des allégories de cette vérité que nous affirmons.

Chacun de nous doit d’abord préparer son Mercure. Une fois qu’il est préparé, n’oubliez pas qu’à l’intérieur de lui devrait se développer l’enfant d’or de l’Alchimie Sexuelle.

Ainsi, l’hydrogène sexuel Si-12 dont parle Gurdjieff n’est autre que le mercure.

Quand il est dit que «l’or se développe dans le mercure», c’est vrai. Mais quel genre d’or est-ce qui prend forme? Je répète: L’or Christique, parce que le Christ est l’or. Ainsi, l’or doit être formé dans ces corps de Mercure, l’or du Christ. En d’autres termes, le Logos doit prendre forme à l’intérieur de nous, et c’est un travail laborieux, ardu et difficile…

Il ne suffit pas de créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, il faut aller plus loin. Il est nécessaire de les perfectionner, afin qu’ils puissent être couverts plus tard avec les parties distinctes de l’Être.

Je le répète, pour que ceux ici présents et ceux qui m’écouteront plus tard comprennent: le mercure est la matière fondamentale du Grand Œuvre et a, comme je l’ai dit, trois aspects (et je le répète et je le clarifie):

Premier aspect: le chaos proprement dit des sages, qui est ce fluide semi-liquide, semi-solide, la sécrétion de nos glandes sexuelles. Cette sécrétion se produit non seulement chez l’homme mais aussi chez la femme. Car il est vrai que pendant un orgasme il gaspille son semen, la femme aussi a son semen, et quand elle a l’orgasme, elle le perd misérablement…

Que les médecins ne veulent pas appeler la sécrétion sexuelle féminine «semen ou sperme» est autre chose. Nous, les alchimistes, donnons à la sécrétion sexuelle féminine le nom de «sperme ou semen» parce que c’est du sperme [littéralement, «graine»]. Je parle en termes d’Alchimie rigoureuse, pas en termes chimiques et médicaux, et cela doit être clarifié dans cette conférence.

Que la sécrétion sexuelle a trois aspects… c’est vrai. Et si je répète c’est pour être compris: le premier aspect que j’ai déjà dit est le même sperme.

Le deuxième aspect est le résultat de la transmutation sexuelle. C’est, disons, la partie tétradimensionnelle du sperme, sa partie subtile ou éthérique; l’âme, avons-nous dit, venant de ce sperme, l’âme métallique. C’est le mercure dans son deuxième aspect.

Maintenant, le troisième aspect vient du second. C’est l’énergie qui monte déjà tout le long des cordes d’Ida et de Pingala vers le cerveau.

Les alchimistes ont déclaré que ce «mercure doit être fertilisé par le soufre», et il convient que vous me comprenez. Il est clair que lorsque les atomes solaires et lunaires du Mercure entrent en contact dans le Triveni, près du coccyx, une troisième force s’éveille par induction électrique, qui est le soufre, le feu qui monte victorieusement à travers le canal Sushumna (c’est-à-dire canal médullaire de l’épine dorsale) vers le cerveau, et dans son ascension il ouvre les chakras, disques ou centres merveilleux du Corps Vital. Ensuite, il est dit que «le mercure a été fertilisé par le soufre…»

Il est clair que ce mercure fertilisé par le soufre est revêtu de nouveaux aspects merveilleux… Il donne origine à une première création d’un ordre transcendantal. Je me réfère au Corps Astral, qui n’est rien de plus que du mercure fertilisé par le soufre. Le résultat est le Corps Astral. C’est-à-dire que le Corps Astral est formé, et que tout le monde le sache!

Gurdjieff ne l’a pas bien expliqué, mais je l’explique: avec cette création, avec le Corps Astral, nous pouvons bouger consciemment et positivement à travers l’espace infini.

On sait que l’on a un Corps Astral quand on peut l’utiliser, comme on sait qu’on a les pieds, parce qu’on peut marcher avec eux, ou les mains parce qu’on peut les utiliser; de même, on sait que l’on a un Corps Astral quand on peut voyager avec.

Ayant fabriqué le Corps Astral, on n’a pas tout fait. Nous aurons, en effet, acquis l’immortalité, oui, dans le monde des 24 lois, c’est-à-dire dans le monde astral. Les gens qui n’ont pas acquis, qui n’ont pas fabriqué le Corps Astral, ne sont pas immortels; au moment de leur mort, leur corps physique devient poussière, et ce qui continue dans ce monde astral, ce sont les différents éléments qui composent le «Moi», le moi-même, l’obstiné, en d’autres termes, leurs éléments sous-humain, inhumain, infrahumain, bestiaux. Que ces éléments reviennent plus tard… c’est vrai! Les gens, malheureusement, ne savent pas comment ils sont nés et comment ils meurent…

Une fois l’astral créé, je le répète, il sera nécessaire de créer un Corps Mental individuel, un véhicule mental. Avec quoi cela pourrait-il être créé? Bien, avec le même mercure. Oui, c’est avec le mercure que le Corps Mental va être créé, le mercure dans une octave supérieure à l’octave de l’astral.

Bien plus tard, je le répète, avec le même mercure dans une troisième octave, le corps de la volonté consciente sera créé. Ainsi, voilà comment les corps existentiels supérieurs de l’Être vient à être formés avec le mercure.

Maintenant, l’or doit apparaître dans ce mercure. Comprenez, ce n’est pas de l’or purement matériel, mais de l’or Christique, de l’or spirituel. Mais pour me rendre plus compréhensible, je dirai: il faut plus tard faire de l’or à partir du mercure, c’est-à-dire prendre ce mercure jusqu’à le convertir en or. Le Corps Astral doit devenir de l’or, et ensuite le Corps Mental, et séquentiellement le Corps Causal. C’est ce que nous voulons préciser quand nous disons que «l’or doit se former dans le mercure». Bien sûr, une fois que les corps sont devenus de l’or pur, ils peuvent et doivent être dévorés par le serpent. C’est ce que nous voulons clarifier quand nous disons que les corps doivent être perfectionnés, et ensuite nous devons les envelopper avec les différentes parties de l’Être.

Bien sûr, le premier corps que le serpent igné de nos pouvoirs magiques dévorera est le Corps Astral. Le second corps que le serpent sacré doit dévorer est le Corps Mental. Le troisième corps que le serpent sacré doit dévorer est le Corps Causal. Beaucoup plus tard, le serpent igné de nos pouvoirs magiques avale l’Âme Spirituelle et l’Intime. Quand le serpent a avalé les corps que nous avons créés, Elle sera Elle et rien d’autre qu’Elle.

Néanmoins, le «consummatum est» apporte, en réalité, des caractéristiques transcendantales insoupçonnées dans un tel serpent. Il est écrit «Le serpent est dévoré par l’aigle». C’est pourquoi, dans le pavillon national mexicain, l’aigle semble toujours avaler le serpent. Quand l’aigle dévore le serpent, l’aigle possède la situation. En d’autres termes, ce qui reste est le serpent à plumes, Quetzalcoatl, le Maître Ressuscité, le Maître Parfait, le Kumara.

Avant ce moment, notre Lucifer aura été émancipé, et en se mêlant à l’Âme, à l’Esprit, en pénétrant dans ces corps d’or pur, il fera de l’Âme et de l’Esprit de cet être humain quelque chose de différent: un ange, un ineffable ; et bien sûr, à l’intérieur de cet ineffable se trouve tout. Le Dieu interne doit pénétrer dans cet initié, dans cet ineffable, et à son tour cet ange, cet ineffable, devra pénétrer dans le Dieu interne, ainsi, c’est ainsi que nous deviendrons Auto-réalisés et parfaits.

Lucifer porte les pouvoirs. Ainsi, une fois Lucifer libéré, il nous donnera l’élixir de longue vie, la médecine parfaite, et les pouvoirs sur tout ce qui est, a été et sera.

La Mère Divine Kundalini a donc besoin de dévorer les corps existentiels supérieurs de l’Être, mais pour qu’elle les engloutisse, ces corps doivent avoir été transformés en or pur, parce que «Elle n’avale rien de sale…»

C’est comme cela, mes frères et sœurs bien-aimés. Nous devons rester à l’intérieur du serpent et le serpent à l’intérieur de nous. C’est ainsi que l’aigle restera à l’intérieur de nous, et nous à l’intérieur de l’aigle. En un mot, voilà comment le Père-Mère, l’Elohim immortel, se lèvera du tombeau de cristal pour venir dans le monde et voir avec les yeux de notre visage et parler avec notre larynx créateur. Voilà comment chacun d’entre nous est appelé à devenir un Kumara, un Elohim primordial, un grand maître. Mais je dois souligner que le fondement de tout ce Grand Œuvre est le mercure.

Maintenant, je vais raconter une histoire, une histoire très intéressante, qui raconte comment Saint-Christophe dit: «Je vais servir l’homme le plus puissant sur la Terre…» Ainsi, il connaissait un roi (un Malachim), et il est allé rester là.

«Monsieur», dit-il au roi, «on m’a dit que vous êtes l’homme le plus puissant sur la Terre. Ainsi, je viens vous servir…»

Par conséquent, le roi le prit comme son esclave. Il lui a fait un esclave.

Un jour, il vit que le roi tremblait au sujet de quelque chose, et qu’il a été dérangé. Christophe, l’esclave, a demandé au roi, «Monsieur, pourquoi avez-vous peur?»

Le roi répondit: «Parce que j’ai peur du diable.»

«Alors le diable est plus puissant que vous!»

Ainsi, Christophe a quitté ce royaume, et en descendant une route, il a vu un groupe de chevaliers sur leurs chevaux. Il y avait un qui les dirigeait, le patron: il était le diable.

Saint-Christophe lui demanda alors: « Es-tu le diable?»

Le cavalier a répondu: «Oui, je le suis.»

«On m’a dit que vous êtes le plus puissant, donc je veux vous servir.»

«D’accord, suivez-moi!» dit le diable.

Ainsi, Christophe est entré au service du diable.

Mais il se trouve que beaucoup plus tard, il a vu que le diable tremblait devant une croix. Bien sûr, alors Christophe a demandé au diable, «Pourquoi tremblez-vous? Que craignez-vous?»

Le diable répondit: «Je tremble parce que je crains le Christ

«Oh!» Répondit Christophe, «Alors le Christ est plus fort que vous.»

«Oui», répondit le diable, «Le Christ est plus fort que moi.»

«Bien», dit Christophe, «Je vais servir le Christ

Ainsi, se promenant le long de ces routes, il trouva un moine.

«Où allez-vous?» lui a demandé le moine.

Saint-Christophe répondit: «Je suis à la recherche du Christ, parce qu’ils m’ont dit que parmi tous il est le plus puissant!»

Le moine lui dit: «Bien, si vous voulez servir le Christ, regardez! Voyez-vous cette rivière?»

Christophe a dit: «Oui, je la vois.»

«Bien», dit le moine, «D’abord, aidez les gens à passer de l’autre côté. Faites quelque chose pour ces gens misérables! Ils n’ont pas de bateaux, ni rien pour traverser, mais avec votre force vous pouvez aider les gens à traverser de l’autre côté.»

Ainsi, Saint-Christophe est allé à la rivière, et pendant un certain temps, a aidé les gens à traverser d’une rive à l’autre.

Puis, un jour, un enfant est venu. Saint-Christophe a soulevé l’enfant et a essayé de passer à l’autre rive, mais l’enfant pesait beaucoup. Alors, Saint-Christophe lui dit avec impatience: «Allez garçon, ne soyez pas si lourd.»

Alors, l’enfant a répondu: «Je suis plus lourd que le monde entier. N’avez-vous pas dit que vous vouliez servir le Christ? Bien, je suis Jésus, le Christ

Bien sûr, Saint-Christophe était perplexe. Il passa l’enfant de l’autre côté, mit l’enfant sur une pierre, et un moine avec une lampe prit l’enfant entre ses mains…

Saint Christophe portant l’enfant est un symbole du mercure, dans lequel l’or pur, l’or du Christ, doit être formé. Le mouton portant sa toison est un autre symbole de la même chose. Saint-Christophe représente précisément le mercure.

Cet ange de l’Apocalypse «vêtu d’un nuage, avec un arc en ciel sur sa tête, et son visage comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu, et qui avait dans sa main un petit livre ouvert et son pied droit sur la mer, et sa gauche sur la terre, et qui crie et jure d’une voix forte» n’est rien d’autre que le même mercure. Le petit livre est le livre de la sagesse qui a sept sceaux. Celui qui est capable de briser les sept sceaux du livre de l’Apocalypse deviendra un formidablement Dieu divin.

L’arc en ciel autour de la tête de l’ange qui «jure par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé les cieux et les choses qui sont sur la terre», ne sont que les couleurs du Grand Œuvre. Le mercure au début est noir, ce qui représente la mort des éléments inhumains. Il est blanc quand nous avons gagné le droit de porter la tunique de lin blanc. Il est jaune quand nous avons gagné le droit de porter la tunique jaune pour officier dans le temple. Et enfin, il est rouge quand on nous donne la pourpre des rois. Ce pourpre nous est donné seulement après que le serpent sacré a avalé les véhicules qu’elle doit avaler.

Le même processus de couleurs de l’arc en ciel qui apparaissent autour de la tête de l’ange est répété dans chaque corps (dans l’astral, dans le mental, dans le causal, etc.). Mais je le répète, et souligne encore une fois, ce qui est important c’est le mercure.

Dans une œuvre antique, on peut voir une sirène merveilleuse dans l’océan. Elle est parmi les vagues, et de ses deux seins s’écoule du lait qui tombe sur l’eau. Elle est déjà couronnée… Voilà les trois aspects du mercure. Tout d’abord, l’eau chaotique, ou tout simplement le sperme. Deuxièment, le lait de la Vierge, qui est, l’âme métallique du mercure. Et troisièmement, la couronne là, sur ses tempes, ce qui nous amène à penser que c’est le troisième aspect du mercure montant déjà à travers les canaux d’Ida et de Pingala pour être fécondé par le feu, le feu qui prend plus tard la forme des corps existentiels supérieurs de l’Être.

Voici une autre image du Moyen Age: une grande fontaine apparaît. En lui une vierge serre ses seins. Le Christ qui saigne de son côté tombe sur la même fontaine. La fontaine est remplie, déborde, et le produit tombe sur une autre fontaine. Ensuite, beaucoup d’âmes sortent du purgatoire et la reçoivent pour leur purification. Voilà les trois aspects du mercure.

Il y a trois aspects. Le mercure a trois aspects. Ainsi, je veux que vous réfléchissez et le comprenez…

Pour que le travail soit effectué, il est nécessaire de donner des opportunités à la nature.

«La nature aide la Nature.»

Si le travail devait être fait pendant le jour, ce ne serait pas correct. Nous allons créer l’or. Nous allons créer les corps existentiels supérieurs de l’Être. Alors, que devons-nous faire? Imitons la Nature. Si nous exposons des œufs d’une poule sous la lumière du soleil, ils seront perdus, les poussins n’écloreront pas, et si on le sort dehors, il dure seulement peu de temps ensuite meurt. Ainsi, les œufs doivent être posés dans l’obscurité pour qu’ils soient fécondés.

La reproduction se fait toujours dans l’obscurité en raison de la disposition des organes sexuels créatifs. La créature est formée dans l’obscurité de l’utérus, de l’utérus maternel. Tout est dans l’obscurité en gestation. Le Soleil est l’ennemi numéro un de chaque graine. Par conséquent, le travail avec le mercure doit être fait dans la nuit, pas dans la lumière du jour. Je le répète, dans la nuit.

Les corps doivent prendre forme peu à peu. Ils sont la cristallisation du mercure lui-même. Mais ils sont appelés, je le répète, à être perfectionnés; ils sont parfaits quand ils deviennent d’or pur, et ils deviennent d’or pur lorsque tous les éléments inhumains ont été annihilés, détruits, réduits en cendres.

Alors, comprenez ce que je suis venu expliquer ce soir: comment amener le Elohim sacré, et comment l’enfermer en notre présence…

Le Elohim qui a émané un jour de l’espace inconditionné et éternel doit venir dans le monde. Chacun de nous, chaque personne, doit devenir un Elohim du Grand Œuvre, et le Grand Œuvre consiste précisément à l’Auto-réalisation en travaillant avec le mercure de la philosophie secrète.

Comprenez-vous, mes chers frères et sœurs? Nous avons déchiré tous les voiles de l’Alchimie. Cette connaissance a été accordée, mais voilée. Maintenant, nous avons besoin de déchirer tous les voiles afin que l’humanité puisse la connaître.

Je vous parle sur la base de l’expérience, parce que mon mental a été avalé par ma Déesse Isis, sinon je ne pourrais pas expliquer cela. Je ne vous parle pas de vaines paroles, de bavardage ambigu insubstantiels. Je ne suis pas en train de verbaliser des souvenirs, ni lancer de nouvelles hypothèses dans l’air. Je suis simplement en train de dire, révéler ce que j’ai vécu. Je le répète, mon mental a été avalé par ma Déesse Isis, c’est la raison pour laquelle je peux vous donner ces explications.

Travailler avec le mercure, c’est-ce qui est important! De cette façon, nous serons tous capable d’envelopper le grand Père-Mère avec notre présence, celui qui a émergé un jour de l’Espace Abstrait Absolu.

Alors, se termine ce soir ma conférence. S’il y a quelqu’un qui a quelque chose à demander, qu’il demande…

Disciple:… Dans une relation commune et ordinaire, dans l’union sexuelle…… il y a un orgasme, mais chez l’homme il y a éjaculation, chez la femme, il n’y a pas d’éjaculation, c’est, chez l’homme il y a décharge, mais chez la femme il n’y a aucune éjaculation. En d’autres termes, les femmes ne sont pas fornicatrices; c’est mon humble concept. Voulez-vous s’il vous plaît rendre cela clair pour moi un peu, s’il vous plaît, Maître?

Samaël Aun Weor: Bien, votre concept, cher frère, est celle de beaucoup de gens dans ce sens, mais bien sûr, il est faux, parce que l’orgasme existe chez l’homme et la femme…

Disciple: Mais l’éjaculation….?

Samaël Aun Weor: Alchimiquement, les hommes et les femmes perdent leur sperme à travers leur orgasme…

Hymne Védique au Dieu Inconnu [1000 av JC ou plus]

1. Au commencement il y eut Hiranya-garbha [graines d’or, ou enfant d’or, ou embryon d’or]; dès sa naissance, il était le seul seigneur de tout ce qui est. Il affermit la terre et ce ciel: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

2. Celui qui donne le souffle, celui qui donne de la force, dont le commandement tous les dieux brillants vénèrent, dont छाय Chaya (ombre) [Lucifer] est l’immortalité, dont l’ombre [Lucifer] est mort: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

3. Celui qui, par sa force est devenu le seul roi du monde respirant et scintillant, qui gouverne tout cela, homme et bête: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

4. Celui par la puissance de qui ces montagnes enneigées sont, et la mer, disent-ils, avec la rivière lointaine (le Rasa), celui dont ces régions sont en effet les deux bras: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

5. Celui par lequel le terrible ciel et la terre ont été faites vite, celui par qui l’éther a été affermis, et le firmament; celui qui a mesuré l’air dans le ciel: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

6. Celui à qui le ciel et la terre, restant ferme par sa volonté, regardant, tremblant dans leur mental; celui sur qui le soleil levant brille encore plus: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

7. Lorsque les grandes eaux allaient partout, tenant Hiranya-garbha, et générant la lumière, alors s’élévant d’eux le souffle des dieux: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

8. Celui qui, par sa puissance semblait même sur les eaux qui détenait le pouvoir (la graine) et a généré le sacrifice (lumière), celui qui seul est Dieu au- dessus de tous les dieux: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

9. Qu’il ne nous blesse pas, celui qui est le géniteur de la terre, ou celui, le juste, qui engendra le ciel; celui qui engendra aussi les eaux vives et puissantes: – Qui est le Dieu à qui nous offrirons le sacrifice?

10. Prajâpati [ «Seigneur des Procréation» प्रजापति Praja «pouvoirs procréatifs» et Pati «seigneur, maître»], aucun autre que toi embrasse toutes ces choses créées. Que cela soit nôtre que nous désirons en sacrifiant à toi: que nous soyons des seigneurs de la richesse!

Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Gnostic Cult to Agnostos Theos.