Écrit par : Gnostic Instructor          Catégorie : Commencer Ici et Maintenant

Psyché et Eros

Dans notre exercice de Méditation d’aujourd’hui, nous avons fait quelques expériences, car la base de notre façon d’enseigner et d’étudier consiste à pouvoir confirmer des choses dans notre propre expérience. Il ne suffit pas de simplement croire aux choses. Il faut connaître. En termes de notre vie spirituelle et de notre développement spirituel, il est nécessaire de connaître avec exactitude où nous sommes, qui nous sommes et quels obstacles nous rencontrons.

Un Exercice de Méditation Pratique

Tout d’abord, nous nous sommes préparés pour la Méditation. Nous avons assoupli le corps, attiré notre attention sur le présent et veillé à commencer à cultiver la relaxation et la quiétude nécessaires pour pouvoir entrer dans l’état de Méditation.

Après être devenus très détendus, nous avons travaillé avec concentration. Nous nous sommes concentrés sur l’observation des sensations de la respiration dans nos narines, afin d’évaluer combien de temps nous sommes capables de maintenir notre attention sur une chose, par rapport à combien de temps sommes-nous distraits. Combien de personnes ont trouvé difficile de se concentrer? Combien ont trouvé difficile de se détendre?

Après cela, nous avons ensuite ajouté de l’imagination et imaginé le processus d’acquisition de notre repas préféré. Combien de personnes ont trouvé cela facile? Combien ont trouvé cela difficile? Combien ont eu du mal à conserver continuellement l’image dans votre imagination? Combien ont trouvé qu’ils s’identifiaient à la scène et étaient même salivés?

Dans la phase finale de notre expérience, idéalement avec notre relaxation, notre concentration et notre imagination très bien établies, nous avons cultivé l’émergence de l’état de rêve et imaginé aborder une forme de divinité avec une question, une question à laquelle nous avons vraiment besoin d’une réponse. Qui a trouvé cette phase la plus difficile? Qui est réellement entré dans l’état de rêve ou a quitté consciemment son corps physique? Et puis qui, après avoir quitté le corps physique consciemment ou être entré consciemment dans l’état de rêve, a vu la divinité consciemment, objectivement, a posé une question et obtenu une réponse?

Avant d’étudier ce cours, nous vous recommandons de commencer par les expériences. Prenez note des étapes de cet exercice et exercez-vous en silence pendant au moins une heure. N’évaluez pas votre pratique lors de la réalisation de l’expérience ; concentrez-vous uniquement sur le faire. Ensuite, il est bon de revenir sur votre expérience, de vous rappeler ce que vous avez fait.

Les phases de cette expérience sont conçues dans un but très particulier: vous aider à évaluer vos compétences et ce que vous devez développer. Chaque phase de cet exercice met l’accent sur les qualités et capacités spécifiques indispensables à la Méditation et au moment de votre mort. Lorsque vous atteignez le moment de la mort, vous avez besoin de ces compétences. De plus, vous devez être capable de les utiliser même lorsque vous souffrez, que vous êtes affligé de peur, de maladie, et que vous allez bientôt perdre tout ce que vous connaissez et aimez, ce qui signifie que vous avez besoin d’un mental serein, capable de vivre de grandes difficultés pacifiquement, sans peur, sans attachement, sans hésitation, et a la capacité, au moment de la mort, de traverser cette expérience, consciemment, avec Conscience, afin que vous puissiez participer activement à ce processus et vous guider tout au long de ce processus.

Donc, ce n’est pas un jeu. Ce n’est pas théorique. Ce sont des compétences incroyablement pratiques et critiques qu’il faut posséder. Il n’y a pas d’alternative. Si nous passons par le processus de la mort et mourons sans ces compétences, nous mourrons inconsciemment, et nous passerons par cette expérience sans en prendre Conscience, et nous serons secoués et émus par des forces que nous ne percevons pas, et donc nous ne saurons pas quel en sera le résultat.

Vous pouvez connaître la vérité sur ces choses par vous-même ce soir quand vous allez vous coucher, parce que le processus de s’endormir la nuit est exactement le même processus que celui de la mort. La seule différence est que le matin, vous vous réveillez et revenez dans votre corps physique, car votre âme, votre Conscience, est toujours liée au corps, alors qu’à la mort, cette connexion est rompue, mais l’expérience est la même. Quand vous sortez de votre corps la nuit et que vous dormez, c’est le même monde que celui dans lequel vous entrez quand vous mourez. Donc, si maintenant, quand vous dormez la nuit, vous entrez dans ce monde inconsciemment, sans Conscience, sans cognisance, sans la capacité de vous diriger consciemment hors du corps et dans ce monde, alors vous manquerez également de cette capacité lorsque vous mourrez. C’est à quel point c’est important. C’est vraiment important.

Après avoir fait cette expérience, évaluez vos capacités et vos compétences en Méditation. Si, dans la dernière étape de cette expérience, vous pouviez détendre le corps, quand même, le concentrer, imaginer un événement, ouvrir la porte du rêve et y entrer consciemment en sortant du corps, alors vous serez capable de le faire quand vous mourez. Le processus de rêver est le même que la porte de la mort.

C’est pourquoi nous nous entraînons maintenant à la Méditation et au rêve: entrer dans cette porte avec Conscience. Nous travaillons chaque jour pour développer cette compétence. De cette façon, lorsque le moment de la mort arrive, nous sommes prêts. Nous sommes prêts et nous pouvons suivre ce processus en toute Conscience sans crainte.

Vous apprendrez également de ce type d’expérience une connaissance intime de ce qu’est l’âme, basée sur des faits, non pas sur des croyances abstraites et peu claires, mais sur des faits que vous pouvez expérimenter et prouver consciemment avec Conscience.

Telle est la base de notre discussion d’aujourd’hui: Qu’est-ce que l’âme?

En Français, ce mot « âme » (soul) est utilisé de manière très vague et imprécise. Il vient d’une racine en Vieux Anglais « sawol », pour indiquer « la partie émotionnelle ou spirituelle d’une personne », qui représente sa véritable identité ou nature et qui, vraisemblablement, se poursuit après la mort. C’est l’hypothèse que les Occidentaux ont sur l’âme, que c’est ce que nous sommes vraiment et que notre façon de percevoir notre soi intérieur est maintenant notre âme et qu’elle continue dans sa forme actuelle après la mort. Mais, si vous demandez aux gens de définir leur âme ou de donner des exemples pratiques ou expérientiels de leur âme, personne ne peut vous en donner, car tout cela n’est que théorie et croyance. Il est difficile de trouver des faits au sujet de l’âme, et c’est précisément notre objectif ici: trouver les faits.

Psyché

Pour comprendre les racines de cette croyance, nous savons que la culture Occidentale est fortement enracinée dans la mythologie Grecque. Dans la mythologie Grecque, l’âme est symbolisée par Psyché, une jeune fille, une vierge, une femme innocente. Elle symbolise notre vraie nature. Ce mot « psyché » signifie littéralement « force de vie ». Il peut signifier « souffle ». Il peut signifier « âme ».

« A quoi sert à un homme s’il gagne le monde entier et perd sa propre psyché? Ou que donnerait un homme en échange de sa psyché? » – Matthieu 16:26

Dans la mythologie de Psyché, elle est très intimement liée à Eros, qui signifie « amour » ou « force de vie. » Eros symbolise le pouvoir de la divinité qui donne la vie à toutes choses. Dans les temps modernes, nous appelons ce pouvoir « Christ, Avalokiteshvara, Shekinah, Apollo, Dieu. » C’est le principe qui donne la vie dans la nature.

Dans la plupart des religions, l’âme est considérée comme une particularisation de la divinité. Observez cette image de l’Arbre de Vie et imaginez qu’il représente les niveaux de la nature du plus dense en bas, allant vers le plus abstrait et le plus élevé, qui est Eros, le Christ, au sommet, en tant que force de vie sous une forme universelle qui descend et se cristallise en une forme individuelle, telle que Psyché, âme, mais comme une graine plantée sur la Terre avec le potentiel de croissance et de devenir quelque chose de plus qu’une graine. Ce quelque chose de plus est ce que nous appelons un héros. Le mot « héros » vient du mot « Eros ». Nous en avons parlé dans une précédente conférence [ Héros sur le Chemin de l’Amour (en attente de transcription) ].

Eros, le Christ, est la divinité primordiale qui donne naissance à tous les êtres vivants. C’est une intelligence profonde, une Conscience profonde, qui n’est pas un individu. Ce n’est pas un vieil homme barbu assis au ciel qui nous regarde. C’est plutôt, l’entité vivante racine dans toutes choses. C’est une intelligence universelle, bien au-delà de tout concept que nous pouvons avoir de cette intelligence. Quand il élabore la nature et plante des graines dans la nature pour faire croître la vie, il est en nous comme Conscience. Notre Conscience, notre capacité à être perspicace, attentif et à comprendre ce que nous percevons est notre âme. C’est l’embryon ou la graine à partir duquel nous pouvons faire pousser quelque chose de plus grand: un maître, un bouddha, un ange, un Dieu, un héros. Utilisez les termes que vous voulez. Ils pointent tous vers la même chose. Une créature sensible ordinaire, comme chacun de nous, a pris cette graine, l’a cultivée et est devenue quelque chose de plus. Jésus, Bouddha, Krishna, Moïse, Padmasambhava représentent tous des exemples d’êtres humains communs qui sont devenus quelque chose de plus.

Nous avons chacun le même potentiel. Mais en nous la graine n’est pas développée et la preuve en est ce que nous pouvons percevoir. C’est ce que nous devons étudier. Quelle est la portée et la profondeur de notre perception? Quelles sont les qualités et les capacités de notre Conscience ?

Dans les traditions Asiatiques, cette même perspective est partagée mais avec une organisation légèrement différente.

Âme dans l’Hindouisme

Le plus vieux est l’Hindouisme.

Dans l’Hindouisme, la forme la plus élevée de divinité est impersonnelle, abstraite, non individuelle, universelle, appelée Brahman ou Paramatman (« soi supérieur »). Il est symbolisé par la trinité supérieure de l’Arbre de Vie.

Ce « soi suprême » se particularise ou se cristallise sous le nom d’Atman, qui signifie « soi, âme » et est un Esprit ou une intelligence vivant. Il est symbolisé sur la deuxième trinité de l’Arbre de Vie.

Atman se condense dans l’âme individuelle, appelée jiva. L’âme individuelle est ce qui naît dans les corps physiques. Le jiva fait l’expérience de l’existence enfermée dans ce qu’on appelle des gaines (koshas). Notre corps physique (rupa) est une gaine ou une tenue que la Conscience habite. Quand nous dormons la nuit, elle sort et rêve, et dans le monde des rêves, elle a un autre voile, une gaine, en rapport avec le monde astral.

La même structure est symbolisée sur l’Arbre de Vie. La divinité abstraite et universelle de la trinité (Christ, Eros, Osiris) se dédouble en Chesed (Atman, Horus) en tant qu’esprit individuel ou soi, qui cristallise une graine de Conscience (âme, Essence) qui naît dans un corps pour grandir lui-même.

Ceci est la structure essentielle:

Dieu > Esprit> Âme> Corps

La spiritualité est le processus consistant à connaître tout cela consciemment et à unifier toutes ces parties en un tout conscient. Tout comme votre Conscience aspire à connaître sa vraie nature, à connaître Dieu, votre esprit aspire également à s’unir au Christ (Eros, Brahma). Le terme « auto-réalisation » est l’accomplissement de cette connaissance: se connaître à tous les niveaux et les unir en un seul être.

Pour ce faire, le jiva ou l’âme individuelle doit reconnaître l’impermanence ou la nature illusoire des corps qu’il utilise, et reconnaître qu’elle (la Conscience) n’est pas les corps. La Conscience est simplement une extension d’Atman (Chesed), qui est simplement une extension de Paramatman, le soi ultime ou suprême. Donc, en nous, comme dans la nature, il y a des niveaux qui se dédoublent.

Le problème est que très peu d’Hindous ont vraiment saisi la subtilité de cette philosophie et sont plutôt devenus attachés à la notion que l’âme est permanente et existe éternellement, tout comme les gens de l’Occident aujourd’hui. Nous pensons que notre âme est ce que nous sommes ici et maintenant, que je vis moi-même et que cette âme est éternelle et que quoi que je fasse, Dieu m’aimera et m’acceptera et me pardonnera et j‘irai finalement au Ciel. Tout le monde dans chaque religion croit cela. Les gens croient: « Tant que je suivrai les règles que ma religion traditionnelle m’aurait données, tout ira bien pour moi et j’irai au Ciel et serai avec Dieu. » Mais cela va à l’encontre de la nature, des Écritures et des faits.

Âme dans le Bouddhisme

Un peu plus tard, un être humain est arrivé, qui a beaucoup médité et a compris qu’il y avait des défauts dans cette perception. Il a commencé à enseigner une doctrine appelée Anatman, qui signifie « pas de soi ». C’était l’homme que les gens appellent maintenant « le Bouddha ». Il a enseigné la doctrine d’Anatman, qui signifie « pas de soi » ou « soi vide ». Il a enseigné que ce que les Hindous croyaient était erroné et que le sens de l’identité de soi n’existait pas fondamentalement, et qu’il n’y avait pas d’âme permanente, toujours immuable, mais que tout ce qui nous concerne est impermanent et sujet à des changements constants et n’est donc pas fiable. Nous ne pouvons pas trouver en nous un « Moi » permanent et qui ne change jamais. Ce que nous trouvons à la place, c’est un ensemble de conditions, un ensemble de causes, qui présentent une interdépendance très complexe à travers laquelle nous passons et émigrons et qui ont de nombreux types d’expériences, mais qui ne sont jamais les mêmes.

Ainsi, le Bouddha n’a pas dit qu’il n’y a pas de chose comme « vous » et « moi ». Ce qu’il a expliqué, c’est que notre notion d’âme est fondamentalement inexacte. Il a expliqué que nous avons ce qu’il a appelé Tathagatagarbha ou Buddhadatu. Ces deux termes sont interchangeables. Tathagatagarbha signifie « un embryon de tel » ou Buddhadatu signifie « le potentiel inhérent de s’éveiller ».

Le mot Bouddha signifie « éveillé ». Avoir la Conscience éveillée et voir la réalité, c’est être un bouddha. Ce n’est pas être un Bouddhiste. Un Bouddhiste est un croyant, un disciple. Un Bouddha est éveillé. Jésus est un Bouddha. Il peut ne pas utiliser ce mot, mais il est un très grand Bouddha très éveillé.

La philosophie Bouddhiste explique un concept très similaire à celui de l’Hindouisme, à savoir que d’Adhi-buddha (bouddha primordial immanifesté) ou Amitabha (« lumière illimitée ») émerge une existence relative, quelque chose que nous pouvons percevoir et appeler une vérité, une réalité.

À l’intérieur de cela se trouve une Conscience racine, qui est représentée par une trinité fondamentale (les kayas). Cette trinité se manifeste ou se particularise ensuite sous une forme que nous pouvons appeler notre « Bouddha intérieur » ou yidam. Il correspond à l’Atman de l’Hindouisme, et dans la Bible, il est appelé Abraham.

De là découle une étincelle de Conscience, un embryon, qui est Tathagatagarbha, Buddhadatu. Elle entre dans le monde matériel voilé en couches appelées skandhas, « agrégats ». Chaque skandha est un ensemble d’éléments temporairement liés par des causes et des conditions, mais qui n’ont fondamentalement aucune réalité durable.

Le corps physique est un skandha appelé rupa, « forme ». En tant que skandha ou agrégat, il s’agit d’un ensemble d’éléments temporairement liés, mais intrinsèquement instable et impermanent. Notre corps physique semble stable et durable, mais il s’agit en fait essentiellement d’espace vide et manque de réalité fondamentale inhérente. C’est-à-dire qu’il apparaît brièvement dans l’univers, mais uniquement à cause de conditions temporaires et extrêmement instables.

Nous sommes tous d’accord pour dire que nous avons un corps physique. Nous pouvons le percevoir et l’utiliser. Nous supposons qu’il est réel et durable, mais ce n’est pas le cas. Il est entièrement temporaire. Il est extrêmement instable et extrêmement vulnérable. Un seul microbe peut le tuer. Ce corps n’est pas fiable. De plus, il n’est pas notre soi.

De nos jours, beaucoup de gens croient que le corps est notre soi. Il ne l’est pas. Il est un véhicule, comme un costume. Quand nous naissons, nous le mettons. L’âme le porte comme un vêtement jusqu’à ce qu’il se décompose, puis nous le jetons et nous en obtenons un nouveau. Il est un skandha, un agrégat. Il est temporaire. Il est illusoire. Il n’est pas fondamentalement réel ou fiable.

Il y a cinq skandhas liés à tous les processus que nous expérimentons en nous en tant que « moi ». Nous n’avons pas le temps d’entrer dans les détails de tous les koshas et skandhas aujourd’hui. Ce que j’essaie de vous montrer, c’est que ces deux philosophies montrent la même chose avec un point de vue légèrement différent. Mais la synthèse ultime est que ce que nous vivons en tant que moi, moi-même et « Je », n’est pas ce qu’il semble être, car nous ne le regardons pas de près. Nous ne le questionnons pas. Nous avons un ensemble de croyances et d’hypothèses fondamentalement erronées sur nous-mêmes. Nous devons aller plus loin.

Pour comprendre qui nous sommes réellement, ce qu’est réellement l’âme, quelle est notre véritable identité, nous devons d’abord reconnaître ce qu’elle n’est pas.

Ce que l’Âme n’est Pas

Le Corps Physique

Je vous ai déjà donné le premier exemple: le corps physique.

Nous sommes profondément hypnotisés par la physicalité, par les apparences. Nous travaillons très dur pour créer une apparence physique afin de transmettre aux autres un « sens de soi », notre « image », notre « identité » et de nous transmettre un sentiment de soi. Notre coupe de cheveux, nos vêtements, notre maquillage, nos bijoux, notre parfum, notre façon de marcher, notre façon de parler, la façon dont nous interagissons avec les autres, les choses que nous rassemblons autour de nous-mêmes, sont toutes dans le but de nous faire, ainsi qu’à d’autres, croire en notre « sens de soi », et tout cela est un mensonge. Nous cueillons et choisissons des choses selon nos goûts, puis nous les ajoutons à nous-mêmes pour créer une illusion de « moi », une illusion que nous nous montrons, une illusion que nous montrons aux autres. Mais ce « moi » n’existe pas.

Notre « moi » n’est pas le corps. Non seulement le corps physique est hautement peu fiable, en constante évolution et impermanent, il s’agit aussi principalement d’un espace vide. Il est juste un véhicule que nous utilisons temporairement. Cela n’a rien à voir avec notre identité. C’est quelque chose qu’on adopte brièvement puis qu’on jette.

Vous ne le réaliserez peut-être pas, mais votre corps mourra. Il reviendra sur la Terre. Tout ce qui concerne votre corps sera perdu. Donc, tout ce dans quoi vous investissez sera perdu. Les chirurgies, les traitements, les implants, les séances d’entraînement, tous ce qui sont destinés à nourrir votre vanité et votre fierté, seront tous perdus. Ainsi, ils sont la plupart du temps une perte de temps. Nous devons garder le corps en bonne santé, fort et en forme. Nous devons en prendre soin, car nous en avons besoin pour faire notre travail, mais nous en exagérons l’importance. Nous faisons cela parce que nous ne nous souvenons pas de tous les corps que nous avions avant celui-ci, car notre Conscience ne s’en souvient pas, car elle est endormie. Elle est faible

Le corps physique est la première chose à réaliser n’est pas notre âme. Il correspond à Malkuth, la sphère la plus basse des dix sephiroth de l’Arbre de Vie.

Le corps physique n’est pas notre identité. Vous avez eu beaucoup de corps physiques auparavant. Et si vous avez de la chance, vous en aurez plus. Si vous éveillez votre Conscience à un certain degré, vous réaliserez que ces corps physiques ne veulent vraiment rien dire. Vous les prenez et les utilisez au besoin, sans attachement.

Le Corps Vital

Ensuite vient le Corps Vital. C’est l’aspect énergétique du corps physique; c’est chi, prana, énergie vitale. C’est ce qui permet au corps physique d’être en vie. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui perçoivent cette énergie, ou croient la percevoir, et ils pensent que c’est notre âme. Ils sont très identifiés avec l’énergie, très fascinés par l’énergie et croient à tort que c’est notre identité, notre âme. C’est la force de vie du corps physique, mais ce n’est pas l’âme. Ce n’est pas la Conscience. C’est juste de l’énergie. Le Corps Vital correspond à Yesod sur l’Arbre de Vie. Il est important, mais ce n’est pas qui nous sommes.

La Personnalité

L’endroit suivant où nous avons tendance à confondre l’âme est avec notre personnalité. Ce mot « personnalité » vient du mot Latin personae qui signifie « masque » et c’est tout ce qu’est la personnalité. C’est un masque.

Nous créons la personnalité dans chaque vie en combinaison avec le Corps Vital et le corps physique. Ils sont intimement liés les uns aux autres. Lorsque nous naissons et que la Conscience est introduite dans le corps physique, elle émerge dans le monde physique dans un état non formé: le corps physique, le Corps Vital, la personnalité sont non formés. À mesure que nous grandissons, en particulier au cours des sept premières années, chacune se développe aux côtés des autres.

Au cours des sept premières années de notre vie physique, la majorité de la personnalité est formée. Et qu’est ce que c’est? C’est notre langue, notre culture, notre éducation, nos goûts en matière d’alimentation et de style de vie, et le fondement de tout autre élément culturel: nos goûts en matière de mode, d’alimentation, de musique, de politique, etc. Ce sont toutes les choses que nous apprenons en grandissant. C’est ce que les gens pensent de nos jours comme « moi ». Nous pensons tous que ma véritable identité a mon nom actuel, mes goûts musicaux, culinaires, culturels et c’est ma véritable identité, mon âme. C’est faux, et il est facile de voir que c’est faux. Si la Conscience est éternelle et migre de corps en corps, alors dans votre corps précédent, vous n’auriez plus les mêmes goûts qu’aujourd’hui, car dans ce corps précédent, la politique, la musique, la nourriture, la culture auraient été différentes. Si ces goûts appartenaient à votre « âme éternelle », il aurait toujours le même goût, n’est-ce pas? Donc, si vous étiez né à l’époque Romaine, Grecque ou Égyptienne, votre âme aurait exactement la même langue, le même goût, la même culture, la même politique, la même religion et tout ce que vous avez appris à l’époque Égyptienne. Mais vous n’avez pas ces goûts et ces intérêts maintenant, car lorsque vous étiez à cette époque Égyptienne et que vous êtes décédé, vous avez laissé votre personnalité derrière vous. Vous avez laissé votre nom, votre culture, votre langue, votre goût dans la nourriture et les vêtements, et tout le reste. Vos anciennes personnalités sont toutes mortes. Lorsque vous êtes né dans cette nouvelle vie, dans ce nouveau corps, vous n’aviez pas encore de personnalité. Elle doit être fabriquée, et elle est fabriquée à partir de votre situation: famille, environnement, pays, religion, morale, richesse ou pauvreté, éducation, etc. Ainsi, votre personnalité n’est pas votre âme. Votre personnalité est simplement un masque que vous utilisez pour interagir avec le monde extérieur.

Lorsque vous voulez voir qui vous êtes vraiment, vous devez mettre de côté ces goûts, plaisirs et intérêts vains et temporaires de la vie terrestre, car ils sont tous temporaires et impermanents et, lorsque vous mourrez, vous les abandonnerez. Votre véritable identité, votre vraie nature, sont plus profondes que la politique, la religion, les vêtements, la musique et toutes les autres choses auxquelles nous nous attachons. C’est pourquoi, lorsque nous activons la Conscience, que ce soit pour l’auto-observation, la Méditation ou toute autre activité, nous devons rendre la personnalité passive. Si la personnalité est active, elle interfère. Elle obscurcit la perception de la Conscience.

Notez qu’à chaque étape, nous allons plus loin.

Egos, Moi, Défauts

Enfin, derrière tout cela, nous avons ce que nous appelons « ego, Moi ». Ce sont des qualités psychologiques que nous conservons de vie en vie. Ce sont des façons de penser, de ressentir et de se comporter. Ce sont des tendances psychologiques, des habitudes, des attachements, des désirs. Ils peuvent même être accompagnés de compétences. Vous avez tous entendu parler d’histoires de « prodiges » qui, à trois ou quatre ans, jouent sans effort du Mozart au piano. Ces compétences ont été développées dans une vie antérieure. Ce sont des qualités psychologiques que l’âme a conservée. Nous avons tous ces comportements « hérités », mais les nôtres ne sont généralement pas aussi impressionnants. Ce sont des façons de penser, de ressentir et d’agir, et nous en avons un nombre incalculable. Les parents le voient clairement lorsque leurs jeunes enfants, qui commencent si innocemment et si gentiment, commencent à montrer de nouveaux comportements troublants sans source visible. En grandissant, nos anciennes tendances commencent à émerger: tendances à la colère, à l’orgueil, à l’envie, à la jalousie, etc.

Ces tendances sont plus profondes que la personnalité. Les traits, les habitudes, les désirs et les tendances que nous avons développé dans nos vies antérieures ont lié la Conscience à un schéma répétitif. Au fur et à mesure que vous grandissez et que vous expérimentez des modèles dans votre vie, certains types de circonstances qui se répètent sont liées à ces egos, ou au Moi. Ce sont des modèles d’une vie antérieure que vous pouvez appeler karma. Ils sont comme des nœuds dans la nature, où quelque chose est piégé et répété afin de se satisfaire.

Ces traits, habitudes, désirs et tendances ne sont pas notre âme, notre soi; au contraire, notre âme est piégée en eux. La Conscience est piégée en eux. Ils ne sont pas ce que nous sommes vraiment. Le problème est que, parce que nous avons répété ces comportements d’une vie à l’autre, nous y sommes tellement habitués qu’ils sont sentis comme notre identité.

Beaucoup de gens sont nés dans la même religion de vie en vie. Ainsi, ils se sentent profondément liés à cette religion par la simple répétition. Ils croient fermement que leur perspective religieuse est leur âme, leur identité. Mais ce n’est pas le cas. C’est simplement qu’ils s’y sont habitués à travers la répétition, de vie en vie.

Certaines personnes sont nées paysannes de vie en vie. Elles croient donc profondément que leur âme est celle d’un paysan. Ils sont simplement habitués à un motif répété qui est si familier que cela ressemble à leur vrai soi, mais c’est simplement un motif. Rien de plus.

C’est pourquoi, tout au long de notre vie, nous sommes attirés par certains emplois, habitudes, personnes, groupes, lieux… simplement parce que nous répétons ce que nous avons fait dans notre vie passée.

Ceci est appelée la récurrence. Presque tout dans nos vies est une simple répétition, bien que cela se produise dans une spirale qui descend généralement dans des répétitions de plus en plus douloureuses.

Pour vraiment apprendre la vérité sur ces quatre parties de nous-mêmes, il faut beaucoup d’auto-observation, d’objectivité et de réflexion. Nous avons beaucoup de suppositions erronées que nous faisons sur nous-mêmes. Pour voir la vérité de ces choses, il faut une Conscience honnête et expansive.

Lorsque vous vous observez, l’essentiel est de voir la distinction entre ces éléments et la Conscience. Alors la question se pose naturellement: « Si la Conscience est mon âme, quelles sont ses qualités? Quelles sont ses capacités? Quand l’utilise-je? »

La plupart du temps, notre Conscience est inactive, passive. Au lieu de cela, nos activités sont régies par tous ces autres éléments:

Le corps contrôle une grande partie de notre vie, avec ses besoins constants de sommeil, de confort, de nourriture, de boisson, de plaisir, de distraction, de sexe, d’addictions, etc. Le corps veut seulement répéter ses habitudes quotidiennes, encore et encore. Il répète les mêmes actions, encore et encore. Pour tout cela, la Conscience n’est pas utilisée, elle est donc passive, endormie. La plupart des gens vivent de cette façon, comme de simples animaux conduits par les instincts du corps.

Le Corps Vital reflète mécaniquement le contenu de notre psychologie sous forme de rêveries et de fantasmes. Une grande partie de notre journée est investie dans l’hypnotisation par ces images. C’est un état de sommeil, puisque nous rêvons.

La personnalité est très investie dans être apprécié, accepte, inclus, elle est donc toujours active, nous poussant à adopter des comportements qui attireront ces sensations. Pour cela, la Conscience n’est pas nécessaire, elle reste donc passive, endormie. Lorsque la personnalité est active et que la Conscience est endormie, nous sommes une marionnette contrôlée par des influences de la culture, de la politique, de l’argent, du sexe, etc.

La personnalité cherche toujours à faire plaisir aux autres, à impressionner les autres, pour attirer l’attention.

Nos défauts sont les plus immergés, car ils contrôlent tous ces autres aspects. Par exemple, dans une vie antérieure à un certain âge, nous avons eu une bagarre violente et un colère avec une certaine personne. Maintenant, dans notre nouvelle vie, cette colère violente manipulera le corps et la personnalité pour retrouver ce combat. Nous qui sommes endormis et inconscients de nous-mêmes, nous nous retrouvons soudain dans un combat mais nous ne savons ni comment ni pourquoi.

L’humanité est endormie.

Au cours de chaque journée, nous ignorons généralement le corps. Nous ne sommes pas conscients de l’énergie dans le corps. Nous ignorons la personnalité et c’est peut-être la première fois que nous en entendons parler. Nous ne sommes pas conscients des impulsions subconscientes qui nous émeuvent en pensées, en émotions et en actions.

C’est la Conscience – l’âme – qui peut toutes les observer et toutes les contrôler. C’est la distinction. Mais notre Conscience est endormie, inconsciente, inactive. Elle n’est au courant de rien parce que nous n’avons jamais été entraînés à nous éveiller.

La Conscience est l’Âme

Le pouvoir fondamental de la Conscience est la perception: voir, pas de façon vague, pas par hasard, mais par volonté. Ce n’est pas simplement une vision physique, c’est plutôt ce qui en nous peut percevoir à travers tous les sens. Tracez tout sens jusqu’à son origine et vous retrouverez la Conscience. Comment sentez-vous une pensée? Avec la Conscience. Cependant, la plupart du temps, lorsque les pensées émergent, vous ignorez la différence entre la pensée et la Conscience de la pensée. Cette distinction est très importante et doit être rendue consciente, continue et active, non seulement en ce qui concerne les pensées, mais dans tous les domaines de la perception.

Le pouvoir fondamental de la Conscience est la perception: choisir de regarder et d’observer. Le pouvoir fondamental de la Conscience n’est pas une pensée, une émotion, une énergie ou une réalité physique, mais d’utiliser son attention et de la diriger vers quelque chose pour le voir et le comprendre. C’est la base de la Conscience.

Donc, premièrement, si nous étudions réellement, vraiment la religion, la spiritualité ou la Méditation, c’est la toute première chose que nous devons développer: comment utiliser la Conscience ici et maintenant. Nous devons savoir reconnaître notre Conscience et utiliser la Conscience tout le temps. Il est essentiel d’être continuellement présent, de manière volontaire, en observant attentivement tout ce qui est observable, afin de comprendre ce que nous voyons. Pour vraiment faire cela, vous devez suspendre votre identification à la pensée. Vous devez suspendre d’être identifié à l’émotion, vous devez séparer la Conscience de l’émotion. Vous devez observer le corps avec un sentiment de séparation du corps, le voir comme un vaisseau, une gaine, un voile, un véhicule. Vous devez vous séparer de l’énergie du corps pour ne pas être identifié à elle. Vous devez vous séparer de la personnalité et la rendre passive. Et enfin, vous devez reconnaître toutes les impulsions du mental pour ce qu’elles sont: des impulsions habituelles, mécaniques qui sont enracinées dans les désirs.

C’est le premier niveau de formation à la vraie spiritualité. C’est comme ça que vous commencez à vous éveiller. Vous commencez à utiliser la Conscience.

La première chose que vous apprenez est que vous êtes endormis, car il est difficile d’être éveillé. La Conscience est faible et n’a pas d’énergie. Vous pourrez peut-être faire attention pendant quelques secondes, peut-être quelques minutes, puis vous serez à nouveau distrait et passerez en pilote automatique sans attention consciente. Vous avez peut-être déjà découvert cela dans notre pratique de Méditation aujourd’hui. Peut-être avez-vous été en mesure de retenir votre attention pendant une respiration, deux, trois ou quatre, mais vous êtes distrait et le mental vous emmène tout simplement, et vous vous promenez partout pour qui sait combien de temps jusqu’à ce que vous réalisez: « attendez je suis censé prêter attention » et vous recommencez à faire attention. Cet effort, effectué au cours de la journée à travers l’auto-observation, révèle le même problème. Vous pourrez peut-être être attentif et conscient pendant de brefs instants, mais restez distrait et inconscient la plupart du temps.

Ce que cela montre dans les faits, c’est à quel point la Conscience est faible. Cela démontre dans les faits votre niveau d’âme. Chacun de nous n’est qu’un embryon. Nous sommes tous comme des petites graines: faibles, sans énergie, sans entraînement, mais avec le potentiel de croissance si on leur donne de la nourriture, de l’énergie et un entraînement.

Cela révèle également que même si, en tant que personnes intéressées par la religion, nous parlons de nombreux mondes, nous parlons du ciel, nous parlons de l’enfer, le fait est que notre âme, notre Conscience n’en est pas consciente. Nous sommes à peine conscients du monde physique. Beaucoup de gens prétendent être spirituels, religieux, mais la preuve en est ce que nous pouvons voir et comprendre. Pouvez-vous voir l’âme et la comprendre? Pas seulement y croire, mais pouvez-vous la percevoir? Pouvez-vous voir Dieu et comprendre ce que vous voyez?

La réalité est que la Conscience est un prolongement de la divinité et que sa nature inhérente est de grandir et de se développer de manière à pouvoir voir la divinité. Ceci est la base de toutes les religions du monde. Notre nature inhérente est très profondément liée à la divinité, mais elle n’est pas développée en nous.

Pour véritablement éveiller la Conscience et la développer, nous devons d’abord prendre Conscience du monde physique. Avant de pouvoir vous éveiller dans le ciel, vous devez vous éveiller ici et maintenant dans le monde physique.

À mesure que cet éveil s’étend et s’expand, nous finissons par devenir conscients dans le monde vital, qui est dans la quatrième dimension.

Quelqu’un qui élargit la Conscience s’éveille plus dans la cinquième dimension, et ne rêve plus. Au lieu de rêver dans ce monde comme nous, ils sont éveillés et conscients.

Quelqu’un qui s’est éveillé au-delà de cela, dans la sixième dimension, est capable d’entrer dans les cieux, où il n’y a pas d’ego. Ce n’est pas imaginaire. C’est plus réel que de rester ici dans votre corps physique. Quelqu’un qui a éveillé la Conscience est capable d’entrer dans d’autres royaumes, dimensions, à volonté. Ils sortent de leur corps physique, entrent dans ces mondes, sont actifs consciemment, exactement comme nous sommes ici et maintenant, et effectuent les tâches dont ils ont besoin d’accomplir dans d’autres dimensions. Nous savons tous que c’est possible parce que chaque religion raconte des histoires à ce sujet. Ce potentiel est aussi en nous, nous avons juste besoin de le développer.

Quelqu’un qui développe véritablement la Conscience acquiert ces capacités, non seulement être conscient dans d’autres mondes, mais aussi se rappeler de ses vies passées, percevoir d’autres dimensions, peut sortir du corps à volonté, méditer sur des choses et obtenir des réponses, obtenir des informations, une perspicacité profonde. Ce sont des compétences qu’a notre Conscience, mais seulement quand elle est développée.

C’est pourquoi nous avons fait cet exercice avant cette conférence: vous pouvez ainsi voir vos propres capacités et savoir ce que vous devez développer.

D’abord, nous devons éveiller la Conscience.

Pour ce faire, nous devons apprendre au sujet des qualités d’âme que nous pouvons utiliser maintenant.

La notion moderne d’âme est une dégénérescence. Dans la Bible originale, écrite en Hébreu et en Grec, il n’y a pas un mot pour âme. Il a beaucoup de mots pour âme, et chacun est différent.

Âme dans le Christianisme et le Judaïsme

Jésus était un maître de la Kabbale et de l’Hébreu. Dans la Kabbale, il y a cinq âmes, pas une. Le vrai Christianisme est fondé sur l’Hébreu et la kabbale. Jésus était un maître de l’Hébreu et de la Kabbale. Ce qu’il enseigna donc, c’était en réalité la Kabbale basée dans l’Hébreu. Mais lorsque les enseignements qu’il a donné ont été traduits en Français, les traducteurs ne connaissaient pas l’Hébreu et la Kabbale et ils traduisaient en fonction de leurs croyances.

Lorsque vous lisez la Bible et que vous trouvez des mots tels que « souffle, esprit, vent, sang », tous ces mots sont des mots pour « âme » en Hébreu ou en Grec.

Les mots principaux que nous devons connaître à notre niveau sont ces trois.

  • Neshamah נשמה
  • Ruach רוח
  • Nephesh נפש

Ces trois mots sont expliqués dans le Judaïsme ésotérique, appelé Kabbale.

Fait intéressant, Platon a enseigné exactement les mêmes trois aspects de l’âme, mais il a bien sûr utilisé des mots Grecs et les a enseignés en fonction de la psychologie de ses étudiants:

  • λογιστικός, logistikós
  • θυμοειδές, thumoeidés
  • πιθυμητικόν, epithumētikón

Ces trois aspects de l’âme sont à l’intérieur de chacun de nous, mais nous ne les connaissons pas parce que nous n’avons pas été éduqués. Nous n’avons pas été formés. Cependant, tout cela est dans la Bible, dans la philosophie Grecque, dans le mysticisme Égyptien, dans le Judaïsme. Toutes les religions ont ces représentations de différentes manières, car ce ne sont pas simplement des croyances ou des théories. Ces trois termes décrivent des faits en nous-mêmes.

« L’âme est une trinité. Elle comprend trois éléments, à savoir: (a) Neshāmāh, l’élément rationnel qui est la phase la plus élevée de l’existence; (b) Ruach, l’élément moral, le siège du bien et du mal, les qualités éthiques ; (c) Nephesh, le côté brut de l’esprit, l’élément vital qui est en rapport avec le corps et le ressort de tous les mouvements, instincts et envies de la vie physique… Les trois divisions de l’âme sont des émanations des Sefirot. La Neshāmāh, qui, comme on l’a dit, est l’âme dans son sens le plus élevé et le plus sublime, émane de [Chokmah] la Sefirah de Sagesse. Le Ruacḥ, qui désigne l’âme dans son aspect éthique, émane de [Tiphereth] la Sefirah de Beauté. Le Nephesh, qui est le côté animal de l’âme, est une émanation de [Yesod] la Sefirah de fondation, cet élément de divinité qui entre surtout en contact avec les forces matérielles de la terre. » – Mysticisme Juif par J. Abelson [1913]

Nephesh נפש

Nephesh signifie « sang, force de vie, vitalité, appétit, âme » ou « ce qui respire ».

Nephesh est le niveau de base de l’âme. C’est la force de vie dans chaque être vivant. C’est la vie inhérente en nous. C’est pourquoi le mot Nephesh peut signifier simplement « sang » ou « force de vie, vitalité ». C’est ce qui nous rend vivants. Mais, Nephesh n’est pas une matière physique ou de l’énergie. Nephesh est la Conscience qui fait vivre un être vivant.

Sur l’Arbre de Vie, Nephesh est lié à la sephirah Yesod, qui signifie «fondation». Il est lié au Corps Vital.

Dans notre corps physique, Nephesh est lié au sang et au foie.

En nous, Nephesh est animal, bas, instinctif. Il est simple.C’est l’urgence, l’impulsion d’être en vie. C’est un appétit de base pour vivre. C’est une matière brute non formée. C’est cru, comme une graine.

Nephesh est le lien entre le physique et le non physique.

Sur l’Arbre de Vie, la sphère la plus basse de Malkuth est physique. Tout ce qui précède est non physique. Yesod est l’intermédiaire ou la colle entre le physique et le non-physique. C’est Yesod, « la fondation » de la vie.

Ainsi, la colle qui unit le spirituel au physique est Yesod, Nephesh, cet aspect de l’âme en nous. Nephesh flue dans votre sang. Nephesh flue dans votre énergie sexuelle. Nephesh bouge dans votre foie, dans votre estomac, dans vos poumons, dans votre cerveau. Nephesh est dans votre système nerveux énergétique. Nephesh est l’impulsion de vivre.

Mais en nous, Nephesh est animal, instinctif. Tout ce qu’il sait, c’est la sensation, la physicalité. C’est pourquoi il est également traduit par « appétit ». Dans son état brut et non développé, comme dans chacun de nous, il est instinctif, mécanique et ne sert que la nature mécanique.

Nous partageons Nephesh avec tous les animaux de la planète. C’est pourquoi nous sommes si semblables. C’est une force instinctive et impulsive. C’est une Conscience brute, non développée, consciente, mais timidement, faiblement. Nephesh a seulement la plus petite notion d’être en vie, il s’agit simplement d’une impulsion à manger, à consommer, à procréer. Cette Conscience ou âme ne voit pas Dieu.

Observez l’humanité. Quels sont les comportements de cette race humaine? Compétition, appétit, violence. Quel est le centre de gravité autour duquel tout dans notre société tourne? Sexe. C’est l’instinct, l’animal. Il n’a aucune Conscience et aucune cognition de la divinité. Il peut avoir certaines croyances, mais les impulsions fondamentales de notre comportement en tant que société, en tant que planète, sont la concurrence pour le territoire, la concurrence pour la reproduction, la concurrence pour les ressources. Nous essayons toujours de nous démarquer pour obtenir le partenaire le plus attrayant, pour obtenir plus de pouvoir, plus d’argent, plus d’attention. C’est animal. Il n’y a aucune Conscience de Dieu dans cela. Aucune Conscience de l’esprit. Aucune Conscience du développement. Aucune Conscience de la vertu. Nephesh est l’appétit.

« Tout le travail d’Adam est pour sa bouche, et pourtant le Nephesh [appétit] n’est pas rempli. » – Ecclésiaste 6: 7

Vous pouvez gagner autant d’argent qu’il y a sur la planète et Nephesh ne sera pas satisfait. Vous pouvez avoir tout le pouvoir et devenir l’empereur du monde, mais Nephesh ne sera pas satisfait. Telle est la nature de Nephesh sous sa forme animale: c’est un désir débridé.

Nephesh est le fil conducteur de toutes les histoires sur la manière dont la souffrance est apparue. C’est pourquoi Eve a été tentée de manger le fruit défendu. C’est pourquoi Cain tue Abel. C’est pourquoi Samson est tombé à Dalilah.

L’appétit de Nephesh veut, et en voulant, en désirant, nous échouons, nous tombons dans la tentation, nous agissons mal, nous créons des conséquences, nous créons des souffrances.

Heureusement, ce n’est pas tout ce que nous sommes.

Ruach רוח

Le deuxième aspect, רוח Ruach, signifie également « souffle » en Hébreu. Il peut aussi est « vent » et « esprit ».

Dans la Kabbale, on appelle cela « l’âme pensante et émotionnelle », parce que Ruach fournit notre perception éthique. Il est lié aux sephiroth Tiphereth et Chesed. Tiphereth signifie « beauté » et est lié à notre âme humaine. Chesed signifie « miséricorde » et est lié à notre Être Intime, à notre Esprit, à Atman ou au Bouddha Intérieur.

Nephesh est l’âme animale, liée à Yesod. Le potentiel pour devenir un être humain est dans Ruach (Tiphereth) vainquant et formant Nephesh (Yesod). Souvenez-vous d’Herakles, qui doit se rendre dans les mondes infernaux pour capturer et entraîner Cerberus, le chien à trois têtes, pour qu’il devienne son serviteur, son guide. Ce chien est Nephesh, la nature animale, qui est un pouvoir débridé: c’est notre pouvoir sexuel. C’est le pouvoir dans le sang et dans le sexe. Herakles (qui signifie « l’aura de la Mère Divine ») forme cette nature animale, l’élève et la convertit de quelque chose qui crée la souffrance en un pouvoir qui rachète l’âme. Ruach est ce pouvoir en relation avec Tiphereth et Chesed. Nous devons transformer notre nature animale sauvage en un protecteur et un guide loyal et puissant. C’est avec Ruach que nous le faisons.

Si vous mettez l’Arbre de Vie sur votre corps, vous verrez que Tiphereth et Chesed sont liés à votre cœur. Votre cœur a deux aspects, deux côtés, deux mouvements. Ils pompent le sang. Qu’est-ce que le sang? Nephesh: énergie, pouvoir, dans votre sang, votre poumons et votre sexe. Ce sont la respiration, les poumons, le sang, qui nourrit votre cerveau et vous donne la possibilité d’être en vie.

Ruach a également des niveaux de développement. En nous, il est non formé, à peine présent, mais nous en avons tous fait l’expérience. En nous, il est très calme. Très subtil: c’est notre Conscience. Il ne crie pas. Mais lorsque vous avez la possibilité d’agir, vous avez le sentiment que c’est bien ou mal d’accomplir cette action. C’est Ruach: votre Conscience, votre perception éthique. Ruach est cette impulsion dans votre cœur qui vous dit le vrai du faux.

Dans la plupart des cas, lorsque vous avez le choix entre le bien et le mal, qui gagne? Nephesh. Désir. Nous utilisons notre mental pour justifier notre désir et trouver un moyen d’obtenir ce que nous voulons, n’est-ce pas? Nous ne faisons pas la bonne chose simplement parce que c’est la bonne chose. Si nous pouvons nous en sortir et nourrir notre désir, nous le ferons, car en nous Nephesh règne. Ruach est là pour nous guider, pour nous aider. C’est la connexion à travers notre cœur avec notre Esprit Intime (Chesed) qui pousse le cœur à travers les impulsions, l’intuition, la Conscience, ce sens du bien du mal.

Les gens qui se sont habitués à commettre des crimes, qui se sont habitués à mentir, à voler, à tromper les gens, ils ont effacé le Ruach d’eux-mêmes. Ils n’ont pas de Conscience. Ils n’ont pas d’âme. Des criminels en série. Des menteurs. Des trompeurs. Ils n’ont pas de Conscience. Ils ont brisé le lien avec la divinité en eux-mêmes.

Mais, quelqu’un qui a un sens aigu de l’éthique, de faire ce qu’il faut, même si personne ne peut les voir, ces personnes ont le Ruach très présent en eux. Ils ont un lien direct avec la divinité en eux. Et plus ils l’écoutent et agissent, plus il devient fort et plus facilement entendu.

Il y a une énorme différence dans la présence de Ruach parmi les gens. Ruach n’est pas une chose. Ruach est une connexion. Ruach est un type de perception et de compréhension lié à l’âme, la Conscience, qui se trouve dans Tiphereth et Chesed.

« Qui connaît le רוח des fils de l’homme qui monte en haut, et le רוח de la bête qui descend sur la terre? » – Ecclésiaste 3:21

Un prophète, un saint, un Bouddha, a un Ruach très haut, très pur et les guide vers une action très haute, alors que le Ruach d’une bête comme nous est très basse et ne veut que se vautrer dans la boue.

Neshamah נשמה

Le troisième aspect de l’âme est appelé נשמה Neshamah. Cela signifie aussi « souffle ». Cela signifie aussi « vent ». Cela signifie aussi « esprit ». Ainsi, vous pouvez voir pourquoi les traducteurs qui ne connaissaient pas le sens réel de ces mots étaient confus quand ils traduisaient les Écritures à partir de l’Hébreu.

Neshamah est la partie de l’âme qui peut distinguer le réel de l’irréel. Neshamah est objectif, spirituel.

Neshamah est consciente de la divinité. Neshamah perçoit la divinité directement. Neshamah est lié aux sephiroth Geburah et Chokmah.

Neshamah est quelque chose que la plupart d’entre nous n’a probablement jamais expérimenté et si nous l’avons fait, c’est bref et inexplicable, car Neshemah est la partie de notre Conscience qui voit Dieu. Combien d’entre nous ont eu cette expérience? Pas seulement en rêver ou en fantasmer, mais activement, consciemment, percevoir la divinité. C’est ce que Neshamah apporte.

Neshamah voit la réalité.

Neshamah est lié à Geburah, à la limite entre la trinité supérieure et le reste de l’Arbre de Vie. Les sept sephiroth inférieurs représentent notre Esprit, notre âme et notre corps. Les trois au-dessus sont Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit. Bramha, Vishnu, Shiva. Dharmakaya, Sambhogakaya, Nirmanakaya. Ces trois forces sont la divinité. Percevoir cela nécessite un développement.

Dieu est toujours ici en nous, maintenant. Mais pouvez-vous le voir? Savez-vous comment le voir? Il est ici. Maintenant. Mais vos yeux le perçoivent-ils? Pas seulement vos yeux physiques, votre Conscience. Pouvez-vous voir cette lumière? Ce n’est pas simplement une croyance, c’est une lumière, une intelligence qui est à l’intérieur de tout. Neshamah est ce qui vous donne la possibilité de le voir.

« Le נשמת (Neshamah) de אדם (Adam, homme) est une lampe de יהוה (Jehovah), fouillant toutes les parties intérieures du ventre. » — Proverbes 20:27

La lumière de la divinité brille, mais nous ne la voyons pas. Neshamah est la lampe qui projette cette lumière.

Dans ce passage, nous expliquons que le Neshamah est la façon dont Dieu éclaire «toutes les parties intérieures du ventre», ce qui indique le Nephesh, notre appétit. Mais, cela indique aussi la subconscience.

Pour voir cette lumière, nous devons éveiller la Conscience, et le moyen de l’éveiller consiste à écouter les conseils que nous recevons de la Conscience.

Divinité (lumière) > Neshamah (vision spirituelle) > Ruach (perception éthique) > Nephesh

En entraînant Nephesh à écouter Ruach et à faire ce qui est juste, Ruach peut fournir les conseils qu’il reçoit de Neshamah, qui tire ces conseils (lumière) de la divinité. En écoutant constamment votre Conscience, toutes ces parties sont connectées ensemble. Finalement, cette lumière devient très claire et visible pour votre âme.

La lampe de Dieu en nous est Neshamah. Si vous voulez allumer cette lampe et voir la divinité, c’est à vous de le faire. Dieu ne fait pas ça pour vous. Dieu nous a donné Nephesh, Ruach et Neshamah parce que nous avons besoin d’eux pour grandir. Alors, l’énergie nous est donnée, et nous l’utilisons comme bon nous semble. Nous avons le libre arbitre.

“Que chaque psyché [Nephesh] soit guidé par l’exousia supérieur [pouvoir de choix; force, Conscience: Neshamah et Ruach]. »- Romains 13: 1

Nous avons le libre arbitre de prendre des décisions et de choisir notre propre voie. Si vous choisissez de nourrir vos désirs, vous obtiendrez exactement ce que vous avez toujours obtenu d’eux: un moment de plaisir, puis beaucoup de douleur, car c’est la nature du désir. C’est la base de toute formation éthique. La cause de la souffrance est le désir. Si vous agissez sous le desir, vous apportez de la souffrance.

Comment Développer l’Âme

Donc, si vous ne pouvez pas le voir, votre Neshamah est inactive. Vous pouvez toutefois l’activer si vous avez de la formation et de l’énergie. Où commence la formation? Avec Nephesh et Ruach.

L’entraînement commence par une éthique: Ruach (intuition, Conscience) doit entraîner Nephesh (âme animale). C’est pourquoi chaque religion du monde commence par une formation en éthique. Chaque religion dit: « Ne faites pas toutes ces choses. Au lieu de cela, faites ces choses. Arrêtez les actions nuisibles. Adoptez des actions bénéfiques. » Elles commencent par une éthique à cause de cause à effet: les actions produisent des conséquences. Nos actions affectent notre Conscience. Lorsque vous agissez sous l’emprise des désirs, vous chargez le Nephesh de son addiction aux sensations (luxure, fierté, colère). Et quand le Nephesh est chargé de cette addiction aux sensations, c’est tout ce qu’il voit. Ruach est là en train de dire « Non, ne faites pas cela », il donne une impulsion éthique, une Conscience intuitive. « Ne faites pas cela. » Mais le Nephesh dit « Je le veux. Je m’en fiche » et nous suivons Nephesh. C’est pourquoi nous souffrons. C’est pourquoi nous sommes aveugles spirituellement. C’est pourquoi nous ne voyons pas Dieu.

Pour apprendre à voir la divinité, arrêtez l’action nuisible. Adoptez une action bénéfique. Conservez l’énergie et donnez-la à la Conscience afin que Ruach puisse dominer Nephesh, et quand cela devient plus fort, il a accès à Neshamah. L’énergie que Nephesh aurait perdue à travers ses habitudes néfastes est convertie en quelque chose de beau et de spirituel. Le résultat est que le Ruach est renforcé et relie le nepesh au Neshamah. L’âme devient forte, rayonnante. Puis, quand vous fermez les yeux pour méditer, quand vous vous couchez la nuit pour dormir, au lieu que votre âme sorte du corps et poursuive ses désirs comme une brute, Nephesh brut, ce Nephesh est retenu. Il est guidé par le Ruach (Conscience). Le Neshamah peut alors percevoir la divinité et cette perception est partagée entre les trois aspects de l’âme. Alors, au lieu de sortir la nuit et de rêver de vos désirs et de battre votre patron ou d’avoir des relations sexuelles avec untel ou unetelle, au lieu de cela votre âme peut se lever et voir la divinité et apprendre.

« Quand une personne s’endort, son Neshamah la quitte et, en montant, rend compte de ses actions, de ses actes et de ses paroles… Chaque action, acte ou mot qu’une personne dit ou fait, la Neshamah doit en rendre compte. » – Zohar

Neshamah (Geburah, l’âme spirituelle) est conscient de la divinité et de tout ce qui se trouve en dessous. En nous, vous avez Neshamah, mais vous n’en avez pas Conscience, mais il est conscient de vous. Il est conscient de tout ce qui fait partie de lui-même. Chaque action que nous effectuons, physiquement ou dans les rêves, est reflétée dans Neshamah. Sur l’Arbre de Vie, Neshamah est-elle à côté quoi? Chesed (Bouddha. Abraham). Et c’est juste en dessous de la Trinité. Ainsi, tout ce que nous faisons, sans aucune exception, est reflété dans Neshamah à la divinité. Chaque pensée, chaque sentiment, chaque action est permanent, enregistré, irréversible, et cela se reflète dans les mémoires de la nature, en vous. Cela signifie que vous n’existez pas dans une petite bulle, que dans votre mental, dans vos pensées, dans vos sentiments ou dans votre imagination, que vous pouvez faire ce que vous voulez. C’est une illusion. Ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas voir au-delà de cette petite bulle autour de votre tête qu’elle est invisible pour tout le monde. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas invisible pour votre divinité intérieure.

« Le נשמת (Neshamah) de אדם (Adam, homme) est une lampe de יהוה (Jehovah), fouillant toutes les parties intérieures du ventre. » — Proverbes 20:27

Tout ce qui se passe dans l’Arbre de Vie est une extension de la divinité, en fait partie. Donc, quand vous pensez, quand vous sentez, quand vous agissez, votre Neshamah reflète cela vers la divinité.

C’est logique si vous y réfléchissez. Comment pouvons-nous prier? La plupart des gens joignent les mains, ferment les yeux et se disent: « Oh mon Dieu, donne-moi cela, s’il te plaît, donne-moi cela. » Donc, si Dieu peut voir cette pensée, pensez-vous vraiment que vous avez un petit interrupteur que vous pouvez désactiver pour contrôler ce que Dieu peut voir et ne peut pas voir en vous? La plupart des gens semblent penser cela. « Pour le moment, je vais allumer l’interrupteur pour que Dieu m’entende. Ok: Dieu s’il te plaît, donne-moi ceci et cela. Je vais l’éteindre. Maintenant, Dieu ne peut pas voir ou entendre ce que je pense. Maintenant, je peux penser à des méchancetés sur mon voisin et à des choses sexuelles à propos de telle personne, ou à toutes les envies que j’ai pour telle et telle et je veux toutes les choses dont elles disposent. » Il n’y a pas d’interrupteur. Tout ce qui se passe dans votre mental et dans votre corps est enregistré par Neshamah et est continuellement transmis à la Divinité sans aucune exception. Dieu vous connaît très bien.

Lorsque nous voulons nous développer spirituellement, c’est comme ceci: en utilisant ces parties de l’âme. C’est un travail de prise de Conscience de soi. Ce n’est pas croire, c’est observer, être conscient et changer.

Commencez à comprendre comment Nephesh se trompe. Vous savez que vous vous trompez lorsque vous écoutez votre Conscience. Ruach, la Conscience, est l’intermédiaire qui reçoit les impulsions de Neshamah en nous. Neshamah est la lampe qui transmet la lumière de la divinité, qui se reflète dans Ruach, qui est notre perception éthique. Ainsi, dans tout ce que nous faisons, tout ce que nous traitons, tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés, nous avons besoin d’un peu de retenue et de Conscience et d’écoute des impulsions du cœur. La voix subtile du Ruach qui dit: « Ne faites pas cela. Faites ceci », ce conseil vous permet de savoir ce qui est bien du mal, et en l’écoutant, vous commencez à changer votre comportement et à ne pas agir selon les désirs de Nephesh mais au lieu de cela, agir sous les impulsions du Ruach, la Conscience. Faire ce qui est juste. Le salut se trouve dans les actions, pas dans les croyances. Les croyances ne créent pas de conséquences. L’action le fait. Si vous voulez un changement fondamental dans votre vie, agissez en conséquence. Effectuez les actions qui entraînent les conséquences souhaitées. Si vous voulez une vie spirituelle, une vie plus heureuse, une vie plus épanouissante, arrêtez d’agir en fonction des désirs. Les désirs sont une illusion, un piège qui crée de la souffrance.

« Pendant tout ce temps, mon Neshamah est en moi et la Ruach de אלוה Elah est dans mon visage, mes lèvres ne parleront pas de méchanceté ou ma langue ne sera pas trompeuse. » – Job 27

Ici, la Bible donne des indications très claires sur la marche à suivre pour sortir de la souffrance. C’est avoir Neshamah présente et le Ruach ici avec moi.

La Bible dit: « Le Ruach d’Elah ». En Français, אלוה Elah est traduit par « Dieu », mais le mot Hébreu אלוה Elah est féminin. Cela ne signifie pas que Dieu est masculin (cela serait écrit comme אל). Elah אלוה signifie « Déesse ».

La Déesse est notre Mère Divine. Oui, la Bible parle de la Mère Divine. Ils ne l’ont pas traduit ainsi, alors tout le monde pense que Dieu est masculin. Un seul Dieu masculin qui crée tout n’a aucun sens. La réalité est que ce que nous appelons Dieu est en réalité une intelligence sans forme et sans genre qui s’exprime sous différentes formes pour créer et gérer la création. La Mère Divine, אלוה Elah, est l’aspect féminin de la divinité, l’exposant actif du principe masculin passif ou caché. Ainsi, la divinité sans forme s’exprime en tant que masculin et féminin pour créer. Ainsi, אלוה Elah est équivalent à ce que l’Hindouisme appelle Shakti, qui signifie « énergie, force de vie, prana ».

Il y a une relation très profonde entre רוח Ruach et אלוה Elah, la Mère Divine, et vous pouvez le voir très clairement si vous étudiez les mystères Grecs. Qui guide les héros dans chaque histoire? La Déesse, toujours. Qui donne naissance à Jésus? Qui élève Moïse? Une femme. La Déesse. Tout le chemin de la libération est rendu possible par elle. Sans elle, nous serions perdus.

La Mère Divine Athéna fournit à Thésée les armements nécessaires à la conquête du Minotaure, la nature animale.

Ce passage indique que lorsque nous avons Neshamah et Ruach qui guident Nephesh: « Mes lèvres ne parleront pas de méchanceté, ni ma langue ne sera une supercherie », c’est-à-dire que nous n’utiliserons pas l’énergie, la parole, pour causer du tort, pour mentir. Ceci est une déclaration ésotérique. Cela ne signifie pas simplement comment vous parlez physiquement. Chaque action est un mot, une expression. Donc, c’est une façon symbolique de dire: « nous ne ferons rien de mal à n’importe quel niveau ».

« O génération de vipères, comment pourriez-vous, étant méchant, parler de bonnes choses? Car de l’abondance du kardias la bouche parle. Un homme bon de l’abondance du kardias produit de bonnes choses: et un homme mauvais du mal fait sortir les choses mauvaises. » – Matthieu 12

« Mais les choses qui sortent de la bouche sortent du kardias; et ils souillent l’homme. Car du kardias sortent des pensées mauvaises, des meurtres, des adultères, des fornications, des vols, du faux témoignage, des blasphèmes… » – Matthieu 15

Le mot Grec καρδίαι [kardias] peut signifier « mental, cœur, estomac, centre ou partie intérieure ». Cela ne vous ressemble-t-il pas à Nephesh? Il est clair que Jésus explique que le Nephesh peut apporter du bien ou du mal, mais que c’est à nous de décider.

La relation entre Neshamah, Ruach et Nephesh est représentée par un triangle et est décrite dans le Zohar :

« Le Nephesh et le Ruach sont les deux angles à la base d’un triangle et avec celui du sommet forment une figure entière ou parfaite. Quand le Neshamah prévaut et règne à l’intérieur d’une personne, on devient saint et divin, car on commence alors à réfléchir l’image ou la ressemblance du Saint. Le Nephesh est la partie inférieure de l’individualité et sa manifestation personnelle est le corps matériel extérieur. Sans l’un, l’autre ne pourrait pas exister. Comme le corps est pour le Nephesh, ainsi est le Nephesh pour le Ruach. Le Ruach est supérieur au Nephesh et il est mentionné dans les mots: « Jusqu’à ce que le Ruach (traduit esprit) soit déversé sur nous d’en haut ». Le soi inférieur, composé de Nephesh et de Ruach, est susceptible d’influence de la Neshamah agissant sur lui. Ainsi, il y a un lien logique et intime et une relation entre ces trois parties de chaque individualité, formant une échelle d’ascension du Nephesh au Neshamah, dont la nature et l’existence, son lien actuel avec l’âme et son propre état futur et son destin, est un mystère plus profond. Au-delà de la compréhension humaine, à travers et par la Méditation dessus, nous pouvons à juste titre en déduire que tous les degrés d’existence entre le plus bas et le plus haut, entre un être humain et le zoophyte d’une part et entre un être humain et un archange de l’autre, bien qu’infinis en nombre, ne sont que des termes dans la série infinie de la vie organique et inorganique, dont l’intégration et la sommation est le Divin, la vie de toutes les vies, la source de tout être. »

La Bible dit:

« Oui, dans la voie de tes jugements, ô SEIGNEUR, nous t’avons attendu; le désir de notre Nepheseh est pour ton nom et pour le rappel de toi. Avec mon Nephesh je t’ai désiré dans la nuit; oui, avec mon Ruach en moi, je te chercherai de bonne heure; car lorsque tes jugements seront sur la terre, les habitants du monde apprendront la justice. » – Ésaïe 26

Ce passage montre comment une personne qui marche véritablement sur le chemin du développement de la Conscience, de son âme, a son Nephesh concentré, formé au rappel de Dieu.

Rappelez-vous, la perception de la divinité est une fonction de Neshamah, qui la reflète en tant que Conscience, et que Ruach fournit cela à Nephesh. Avoir le Nephesh « pour ton nom et pour le rappel de toi», c’est avoir un Nephesh très bien entraîné. Il n’est pas un esclave du désir, mais sert volontiers la Conscience, avec son attention sur la divinité.

« Mon Nephesh se régale en moi pendant la nuit… »

C’est très clair. Pendant la nuit, Nephesh sort du corps. C’est ce avec quoi nous rêvons. De quoi rêvons-nous? Est-ce que nous rêvons et faisons l’expérience du ciel? Parler avec les anges? Parler avec les Dieux? Les bouddhas? Les maîtres? Ou quand on rêve, allons-nous au travail? Allons-nous à l’école? Sommes-nous pris dans des actes sexuels ou de violence ou des ténèbres obscures toute la nuit? Notre vie de rêve nous montre très clairement le développement de notre âme, où nous sommes, ce que nous devons faire. Lorsque vous entraînez correctement votre Nephesh, vos rêves vont changer. Plutôt que de répéter votre vie mondaine dans les rêves, vous commencerez à expérimenter les mondes supérieurs, les cieux.

« Quand une personne se retire pour se reposer la nuit, le Nephesh quitte le corps et monte très haut. S’il est dit ainsi, toutes les âmes le font, ce n’est pas le cas, car toutes ne montent pas et ne voient pas la face du roi. Lorsque le Nepheseh quitte le corps, sa connexion avec le corps reste intacte, au moyen de ce qu’on appelle le cordon d’argent ou l’attache magnétique. Dans son ascension, il passe par une foule d’élémentaux, jusqu’à ce qu’il arrive et atteigne la région de lumière et de pureté. S’il est retrouvé intact et sans tache par tout acte immoral ou injuste et tout acte commis au cours de la journée précédente, il monte encore plus haut. Si, au contraire, il porte la moindre marque ou souillure du mal, ces esprits élémentaires se rassemblent autour de lui, empêchant son ascension pour se faire plaisir avec des illusions agréables du bonheur futur ou avec des visions de joie qui ne sont jamais réalisées et accomplies. Dans cet état de rêve faux et trompeur, il reste pendant la nuit jusqu’à ce qu’il revienne et, rentrant dans son corps, devient éveillé. Heureux les justes à qui le Saint révèle ses secrets par vision ou rêve afin qu’ils soient avertis et préservés des jugements et des calamités à venir et en cours. Mais malheur menteurs et ceux qui font du mal qui se corrompent corps et âme.

« Notez que lorsque les purs et les non-souillés se retirent pour se reposer, leurs âmes remontant à travers toutes les foules et les degrés d’esprits élémentaires qui s’interposent, dirigent leur course vers la région des esprits purs, poussés et guidés par leurs propres impulsions intérieures et le jour se lève, ils nouent des relations amoureuses et discutent avec des âmes sœurs, et, en compagnie d’eux, contemplent la gloire du roi céleste et visitent ses splendides temples. Celui qui a atteint ce stade et cet état de développement spirituel dans la vie supérieure et divine, trouvera une part éternelle dans le monde à venir, et aussi que son âme devient une arche pour lui-même qui, une fois unifié et fondu dans l’un, l’être parfait poursuit son ascension éternelle vers le Saint, car du divin l’a fait, l’esprit en sort, et à la volonté divine il reviendra à la fin. C’est ce que voulait dire le psalmiste: « Mon âme aspire à toi dans la nuit », c’est-à-dire, désire monter jusqu’à sa source et ne souffrira rien qui le détourne de son cours.

« Le mot Nephesh (âme) désigne le soi inférieur au moment du sommeil, tandis que le terme ‘Ruach’ lui est appliqué dans son état de veille et d’activité sur le plan terrestre. Les Nephesh et Ruach procèdent d’une même origine, n’étant que des productions d’un seul principe, l’esprit. Ainsi, chaque personne est donc un microcosme, une copie ou un paradigme de l’univers, un reflet de la nature divine, de la Sagesse Suprême.” – Zohar

Celui qui développe Neshamah, Ruach et Nephesh a sa vitalité et son appétit formés par la perception éthique et acquiert ainsi la perception de la divinité. Ensuite, il y a un long processus de développement pour atteindre deux aspects supérieurs de l’âme, appelés Chaiah et Yehidah. Chaiah signifie « pouvoir de la divinité ». Yehidah signifie « unité, unicité ». Un être humain parfait a pleinement formé Neshamah, Ruach et Nephesh, a acquis Chaiah (le pouvoir de la divinité), puis a acquis Yehidah: ils ne font plus qu’un avec la divinité. C’est le processus en synthèse. C’est un long travail et ce n’est pas facile ni accordé par Dieu sur un caprice.

Ce passage de la Bible explique comment un être humain parfait est créé:

“Et יהוה אלהים [Jehovah Elohim] forma Adam de la poussière de la terre et souffla dans ses narines le נשמת חיים [neshamoth chayim, traduit par “souffle de vie”]; et Adam devint un נפש חיה [Nephesh Chaiah, ‘âme vivante’].” – Genèse 2: 7

Neshamoth-Chaiyim, qui est le pluriel de Neshamah, combiné au pluriel de Chaiah. Donc, l’Adam primordial reçu Neshamoth chayim ; c’est l’union de Neshamah et de Chaiah, qui sont la perception de la divinité et le pouvoir de la divinité. Ayant cette union, « Adam est devenu un Nephesh-Chaiah. »

C’est-à-dire que Nephesh est alors associé au Chaiah, le pouvoir de la divinité. Le Nephesh ne peut jamais recevoir ce pouvoir tant qu’il ne le mérite pas. Pour que Nephesh ait le pouvoir de la divinité, il doit être aussi pur que la divinité.

« Devenez parfait comme votre père dans le ciel est parfait. »

Ce processus est très long. Nous l’avons expliqué dans les dernières conférences mais, en résumé, nous allons commencer par former notre Conscience et conserver notre énergie. Une fois que ce processus est en cours, nous entamons un processus progressif d’ascention à travers les étapes du développement interne. Comme nous l’avons expliqué dans la conférence précédente, la Première Montagne consiste à créer les corps solaires. Maintenant, nous appelons ceux-ci, dans leur synthèse, « l’âme », car ces véhicules fournissent un degré initial de permanence à la Conscience. Dans notre condition actuelle, notre Conscience réside dans des corps que la nature nous a donnés gratuitement, et la nature les reprendra. Les gaines ou les agrégats que nous utilisons ne nous appartiennent pas, mais à la nature.

Pour établir quelque chose de durable, nous fabriquons les corps solaires, qui sont formés par la Seconde Naissance décrite par Jésus et cachée dans toutes les religions et mythologies. Les corps solaires sont symbolisés par l’armure et les armes que la Mère Divine donne aux héros. Jésus a appelé les corps solaires l’Habit de Noce, et dans l’ancien testament, ils sont symbolisés comme le Char d’Ezéchiel, tandis que dans les mystères Égyptiens, ils sont appelés le Sahu, le Ka, Ba, les autres corps de l’âme, et dans la Kabbale, ils sont appelés la Merkabah. Ce sont des véhicules que l’âme utilise, de la même manière que notre âme utilise maintenant notre corps physique.

Parce que nous n’avons pas développé ces corps, nous n’avons que Nephesh, Ruach et Neshamah sous leur forme non développée, nous sommes ballottés dans le cycle de la nature en fonction de nos actions. Nous sommes cyclés à plusieurs reprises d’un corps à l’autre et cycle après cycle, entraînés par les forces de la nature, sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Le moyen d’échapper à cette roue est de développer l’âme. Premièrement, à travers cette formation, deuxièmement, à travers la création des corps solaires. Lorsque nous créons les corps solaires, ils nous donnent le premier pas de cette roue.

Quelqu’un qui a développé les corps solaires peut utiliser ces corps après la mort pour se maintenir consciemment dans les mondes internes, et continuer à y travailler ou à s’incarner dans un nouveau corps selon leur karma. Donc, cela leur procure un certain degré de stabilité interne. Si vous imaginez un océan très chaotique qui bouge, c’est ainsi qu’est le monde, pas seulement physiquement, mais au niveau interne. C’est pourquoi nos rêves sont chaotiques et déroutants. C’est aussi ce que nous connaîtrons après la mort. Si nous avons les corps solaires, nous avons une armure, une protection, qui fournissent stabilité et clarté dans ces mondes.

Le développement de l’âme est ce qui entame le processus de sortie des cycles répétitifs de la souffrance. Si nous nous développons de plus en plus loin, nous atteignons un degré d’autonomie ou de séparation accru par rapport à la roue. Le développement complet de l’âme est la seule chose qui nous permet de nous libérer complètement des processus mécaniques de la nature. Et c’est un long travail, que nous avons décrit dans des conférences précédentes.

Le but ici est de comprendre que le mot « âme » a des niveaux d’application.

C’est pourquoi Jésus a dit:

« Dans votre patience, vous possédez vos ψυχὰς [âmes]. » – Luc 21:19

Notez que le mot âmes est au pluriel. Jésus n’a pas dit « acquerrez votre âme », au singulier. Il a dit « âmes » au pluriel, car il savait ce que nous vous expliquons aujourd’hui. Le mot ici en Grec est « psyches », pluriel. Nous n’avons pas encore nos âmes. Nous devons les acquérir, nous devons les développer. Il a expliqué comment procéder, juste après cette phrase, il a déclaré:

« Observez-vous à tout moment de peur que votre καρδίαι [kardias] ne soit surchargé par l’intoxication de débauche, d’ivresse et des distractions de cette vie, et que ce jour-là où toutes les choses finissent vous arrivent à l’improviste. Veillez donc consciemment, et priez toujours, pour que vous soyez considérés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver et de vous tenir [éveillés] devant le fils de l’homme. » – Luc 21:34 -36

Jésus, le maître de la Kabbale, expliqua dans cette première partie: « Observez-vous de peur que votre [cardias] ne devienne surchargé. » Le mot Grec καρδίαι [kardias] peut signifier « mental, cœur, estomac, centre ou partie intérieure ». Clairement, cela indique Nephesh.

Il nous dit de ne pas laisser Nephesh se surcharger de plaisirs sensuels, de distractions, de luxure, d’intoxications de débauche, d’ivresse et de distractions de cette vie. Il dit de garder votre Conscience à l’écart de cela. Ne vous laissez pas distraire par le monde et par les désirs de votre Nephesh, car les désirs de votre Nephesh feront que Ruach et Neshamah seront déconnectés.

Ce passage survient après qu’il ait décrit comment toutes les choses du monde se terminent. Tout. Ainsi, il indique la même chose que le Bouddha a enseignée: toutes les choses sont impermanentes. Ne soyez pas attachés. Ne vous inquiètez pas du monde. Concentrez-vous sur les choses qui durent, à savoir la Conscience. Développez votre âme pour que lorsque la mort vient, vous soyez prêt.

« Heureux les purs en kardia, car ils verront Dieu. » – Jésus, Matthieu 5: 8

“Que chaque psyché [Nephesh] soit guidé par l’exousia [pouvoir de choix supérieur; force, Conscience: Neshamah et Ruach]. Car il n’y a pas d’exousia [pouvoir de choix; force: Conscience] sauf ce qui est donné par Dieu : les exousias [pouvoir de choix; force] qui sont sont arrangés par Dieu. Ainsi, quiconque résiste à l’exousia [Neshamah et Ruach] résiste à l’arrangement de Dieu ; et ceux qui résistent recevront à eux-mêmes la damnation. Car les archontes [dirigeants] ne sont pas une terreur pour les bonnes œuvres, mais pour le mal. Ne craindrez-vous pas alors le pouvoir de choisir? Faites ce qui est bien, et vous en aurez la louange; car ils [Neshamah et Ruach] sont les serviteurs de Dieu à vous pour le bien. Mais si vous faites le mal, craignez ; car ils ne portent pas l’épée en vain, car ils sont les serviteurs de Dieu, un vengeur pour [exécuter] la colère sur celui qui fait le mal [par cause et effet: karma]. C’est pourquoi [vous] devez être soumis, non seulement par colère, mais aussi par Conscience. Car vous payez aussi le tribut pour cette raison, car ils sont les serviteurs de Dieu, qui assistent continuellement à cette chose même. Rendez donc à toutes leurs redevances: hommage à qui un tribut est dû; coutume à qui coutume; peur à qui peur; honneur à qui honneur. Ne devez jamais rien faire d’autre que de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. Pour cela, Vous ne commettrez pas d’adultère, Vous ne tuerez pas, Vous ne volerez pas, Vous ne porterez pas de faux témoignage, Vous ne convoiterez pas; et s’il y a un autre commandement, il est brièvement compris dans cette parole, à savoir: Vous aimerez votre prochain comme vous-même. L’amour [Eros, Christ] ne fait pas de mal au prochain: l’amour [est] l’accomplissement de la loi. Et que, connaissant l’heure, qu’il est maintenant grand temps de s’éveiller car maintenant notre salut est plus proche que lorsque nous avons cru. La nuit est longue, le jour est proche: jetons donc les œuvres de ténèbres [nos défauts] et revêtons l’armure de lumière [les corps solaires]. Marchons honnêtement comme dans la journée; pas dans les émeutes et l’ivresse, pas dans les chambrées et la vanité, pas dans les conflits et enviant. Mais remettez-vous sur le Seigneur Jésus-Christ, et ne faites pas de provisions pour que Sarx [la nature animale de l’homme: Nephesh] puisse [exaucer] ses convoitises [de cela] »

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La Grande Rébellion
Traité de Psychologie Révolutionnaire

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est What is the Soul?.